Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : imprègne (2)(...) Quand je me sens défaillir, je ferme les yeux, me concentre sur ce flot d'énergie, sur l'écho qu'il provoque dans tout mon corps. Je le sens quiimprègnechacun de mes muscles, chacun de mes os, et la fatigue disparaît. Le soleil est tombé puis a émergé à nouveau depuis mon combat avec le Héraut, il l'a fait à nouveau lorsque j'ai atteint ce petit bois de bouleaux et de buissons chiches. (...)
Je sens le pouvoir du Seigneur des Haut Vent dans chacune des agressions rageuses des courants aériens, sa fureurimprègnechaque brise, chaque bourrasque. C'est le même pouvoir dont il s'est servit pour éradiquer mon village. (...)