Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : volant (3)(...) Et tu t'étonnes que je ne te fasse pas boire ? Tu délires déjà bien assez comme ça ! - Il paraît qu'il y a des bateauxvolantà Lookshy ! Intervient OEil Vert, un gosse naïf qui passe trop de temps avec ses bêtes, mais qui n'a pas son pareil une fois lâché dans la nature. (...)
Je repense aux récits sur les sens aiguisés des Exaltés, capable de voir la lueur dans l'oeil d'un oiseauvolantau loin dans le ciel. Sans doute m'a-t-elle aperçu tout à l'heure finalement, mais rien n'est sûr. (...)
Je roule à terre pour me jeter à l'écart, et pose les yeux sur la chose l'explosion à éclot comme une fleur des plaine, révélant un enfant ailé, tout de lumière prismatique,volanttout près de moi, irréel, ridicule. Lorsqu'il parle, il a une voix d'homme, une de ces voix qui vous prend à la gorge, calme et froide. (...)