Memento Finis
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Contient : frères (144)Memento Finis Le 10 juin 1179, les troupes de Salah-ad-Din remportent une victoire éclatante contre lesFrèresdu Temple au Marj' Ayun. Au cours de cette bataille, Eudes de Saint-Amand est fait prisonnier. L'histoire dit qu'il pérît quelques temps plus tard dans les geôles damasquines. Vosfrèresvont sans aucun doute en apprendre un peu plus... 16 JUIN 1179, jour de la St Cyr, une bien triste nouvelle arrive à la Commanderie de Jérusalem où se trouvent lesFrères. LesFrèressont tous réunis dans la Chapelle afin d'écouter la messe de Prime. Alors qu'ils prient avec ferveur, leur attention est troublée par la soudaine agitation qui règne au dehors. Toute la Commanderie aura tôt fait de découvrir l'origine de ce trouble: un Frère Templier du nom de VALFROY est affalé presque mort sur sa monture. (...)
Le fait le plus inquiétant cependant reste que le maître de l'ordre du Temple, Eudes de St Amand, a été fait prisonnier par les hommes de Salah-ad Din Les quelques survivants présents sont immédiatement assaillis de questions de la part desFrèresde la commanderie jusqu'à ce que Hélinand de Saint Omer exige le silence. Il convie les rescapés en question à le suivre dans une grande salle, où lesFrèresdu Temple pourront le suivre. Il demande alors aux nouveaux arrivés de lui conter en détail les événement, les écoutant d'un air grave. (...)
Après quelques minutes de ce discours décousu, le commandeur remerciera les hommes en leur précisant qu'ils peuvent bénéficier l'hospitalité du Temples pour les jours à venir. Enfin il ordonnera au Frère Chapelain de réunir lesFrèresà l'église afin qu'il prient pour le Maître... Au cours de la journée, le Temple plongera dans la morosité la plus sombre. LesFrèresauront tout le loisir d'aller interroger les rescapés de la bataille, mis à part le Frère Valfroy qui bénéficie des soins du Frère Infirmier. LesFrèrespourront de la sorte se faire répéter le fantasque récit concernant le 'sorcier démoniaque louant ses services aux hérétiques'. Ce dernier point pourrait par ailleurs étonner lesFrèresayant quelques connaissances de l'Islam. En effet, même si leur religion est fausse, il ne saurait être dit que les sarrasin pratiquent le commerce avec le Malin. (...)
Après la messe de Vêpres, au cours de laquelle on recommandera l'âme du Frère Valfroy au Seigneur, le Commandeur Hélinand de Saint Omer demandera auxFrèresde se réunir en la salle du Chapitre afin qu'il leur expose les décisions qu'il a prise. Où lesFrèress'engagent vers la mission la plus noble qui soit... Un silence de mort règne dans la salle à peine éclairée par quelques torches. (...)
Après quelques minutes pénibles, Hélinand s'éclaircit la gorge puis prend la parole: ' Mes beaux douxFrères, ce jour de la St-Cyr restera dans les mémoires comme étant l'un des plus sombres de l'histoire de notre Ordre. (...)
Celle-ci contient une demande de rançon, rançon contre laquelle notre maître nous sera rendu...' Immédiatement un murmure s'élève parmi lesFrères. Tous savent qu'il est strictement interdit au Temple de verser une rançon autre que le couteau d'armes que chacun d'entre eux possède. (...)
Ainsi ai-je décidé qu'un petit nombre d'entre vous se rendra à Damas en tant qu'émissaires, afin de parlementer avec les autorités sarrasines en prétextant le versement de cette rançon. CesFrèresdevront alors profiter de leur présence dans les murs du Palais pour si possible délivrer le Maître...' La plupart desFrèresprésent marqueront leur surprise face à la dangerosité de cette mission, d'aucuns se demandant visiblement si le Commandeur n'a pas perdu la raison. Puis le Commandeur désignera lesFrèreschargés de cette mission (les joueurs, évidement !) nommant parmi eux le gonfanonier. Ils devront partir dès le lendemain, en compagnie de 2frèressergent et de quinze turcopoles. Ils disposeront d'un sauf conduit délivré par Salah ad Din au défunt Frère Valfroy qui justifiera leur entrée sur les terres sarrasines. (...)
Bien entendu il leur est strictement interdit d'ouvrir la caissette et de donner le moindre denier aux sarrasins: cet argent est uniquement là pour faire croire à la bonne volonté du Temple. C'est l'esprit chargé des implications de la tâche qui leur est confié que vosFrèrespourront regagner leur cellule. Le sergent et le Templier. Au sortir de la messe de Mâtine, lesFrèrespourront entr'apercevoir (Sens 6) dans l'ombre d'un porche, deux hommes en vive discussion. L'un d'eux porte le Blanc Manteau. (...)
Il s'agit de Frère Nicodème, un Templier âgé de la quarantaine. L'autre interlocuteur est le Frère sergent Julien qui accompagnera lesFrèresvers Damas. Si lesFrèress'approchent, la discussion cessera immédiatement et Frère Nicodème se tournera vers eux en souriant. Il leur expliquera qu'il précisait au frère sergent qu'elle été la façon la plus utile de les aider dans leur tâche et qu'il le rassurait sur la sagesse du Commandeur. (...)
Certains templiers considérèrent cela comme une trahison. Frère Gautier de Mesnil emmena un conroi defrèreset, croisant la route des émissaires Ismaéliens, les massacra jusqu'au dernier. Le roi Amaury 1er, furieux de l'outrage, exigea que l'on châtie sur le champ les coupables. (...)
Il fit donc enfermer les coupables au sein du Temple. Amaury refusa néanmoins de s'incliner et ce fut sous le regard d'Eudes de Saint Amand que lesfrèrescoupables furent jetés dans les geôles de la prison royale de Tyr. Frère Nicodème fut de ces hommes: il participa au massacre des Ismaéliens et fut, finalement, conduit à Tyr. (...)
Frère Nicodème lui reproche notamment de s'être incliné devant la décision du roi, considérant que son sort aurait été beaucoup plus supportable dans les prisons du Temple, auprès de cesFrères. Il voue dès lors une haine féroce à Saint-Amand. Frère Nicodème et Frère Julien se connaissent fort bien et pour cause. (...)
Nicodème a en effet ordonné au sergent de faire tout son possible au cours du voyage pour ralentir l'avancée desFrères. Quoiqu'il en soit, Frère julien, ne doutant pas des bonnes motivations de Frère Nicodème lui obéira, ce qui ne sera pas sans poser des problèmes intéressants à vos joueurs. Mais revenons à notre histoire... Le 18 juin 1179, au matin, lesfrèresaccompagnés de leurs écuyers et d'une quinzaine de turcopoles, partent en direction de Damas... Un périlleux voyage Le voyage sera effectué dans la hâte et prendra 6 jours. (...)
Ainsi, certains chevaux pourront avoir du mal à avancer, Frère Julien pourra simuler un malaise etc.. etc... Pourtant, à aucun moment frère Julien ne laissera de trace de ses méfaits. Et si vosfrèresont des doutes et qu'ils les expriment, demandez-vous si ce n'est pas pécher contre la courtoisie que d'accuser un frère sans la moindre preuve... Après avoir franchi le Gué de Jacob, le conroi entrera en terre sarrasine. (...)
Ils seront interpellés, très peu de temps après, par une troupe de mamelouks (une vingtaine d'hommes au total), peu satisfaits de voir des chrétiens sur leurs terres. Ceux-ci leur demanderont de préciser la raison de leur présence. Lesfrèresauront simplement à présenter leur sauf-conduit: les mamelouks, visiblement étonnés, se retireront laissant la route libre au conroi... Pendant ce temps, le sort d'un autre homme se joue... En effet, Frère Nicodème, quelques heures après le départ desFrères, entreprend de quitter Jérusalem en direction de Damas accompagné de cinq turcopoles. Il sera moins chanceux que les vosFrèreset sont expédition n'arrivera jamais à terme... Un bien étrange tisserand Le 24 juin 1179, le conroi est non loin de Damas. Alors qu'ils font une halte pour la nuit, lesFrèressont réveillés par l'arrivée d'une dizaine d'hommes. Ceux-ci sont accompagnés par un turcopole, visiblement leur prisonnier. (...)
Les nouveaux arrivants, même s'ils semblent méfiants, ne sont pas agressifs. Ils sont vêtus à la mode sarrasine et armés de cimeterres. Il reste à espérer que lesFrèresne vont pas passer à l'attaque immédiatement. Si tel devait être le cas, glissez à l'oreille du gonfanonier qu'il est clair que ces hommes ne désirent pas verser le sang : leur petite troupe n'a pas la moindre chance face à un conroi templier. (...)
Le traître quant à lui est entre de bonnes mains et nous nous proposons de vous mener à lui '. Il y a fort à parier que lesFrèresdésireront s'entretenir quant à la marche à suivre et, vraisemblablement, voudront glisser quelques mots au turcopole détenu. (...)
Le turcopole, Abou, leur dira simplement que le jour suivant le départ de leur conroi, Frère Nicodème a exigé que cinq turcopoles le suivent sur les traces desFrèresen affirmant qu'il avait une nouvelle de la plus haute importance à leur communiquer. Abou précisera que selon ce qu'il avait compris, cette nouvelle devait conduire à annuler la mission. Note : effectivement, Frère Nicodème comptait communiquer auxFrèresun contre ordre annulant la mission. Il s'agissait d'un faux, évidemment. Mais cela, Abou l'ignore ! LesFrèresdevront dès lors décider s'ils font confiance à ces curieux personnages. Il est vraisemblable qu'ils décident de les accompagner, ne serait-ce que pour avoir quelques éclaircissements quant à la suite de leur mission. (...)
Là les attend un jeune garçon d'une douzaine d'année qui prendra la suite des hommes en arme. Le garçon leur fera signe auxFrèresde laisser le conroi en compagnie des hommes armés et de le suivre. Il les guidera jusqu'à une petite habitation que rien ne distingue des autres édifices. Entrant à sa suite, lesFrèresverront un homme assis derrière sur un tapis sur lequel trônent divers fruits fort appétissants. (...)
Il s'agit de Jaafar Ibn Sa'Adi (référez-vous aux annexes pour une description physique des PNJs). LesFrèresremarqueront un petit métier à tisser dans un coin de la pièce. Jafaar priera ses invités de prendre place à ses côtés et de partager son repas. Il comprendra néanmoins que lesFrèressoient méfiants et ne s'offusquera pas d'un refus poli (néanmoins, cela constituerait un péché contre la courtoisie). (...)
Selim s'exécutera soulevant une tenture et plaçant dans la pièce adjacente. Ceci fait, Jafaar prendra un air plus grave et tentera d'expliquer la situation auxFrères: ' Avant toute chose, je vous demande de bien vouloir excuser les moyens employés pour vous mener jusqu'à moi, mais l'heure est grave et la discrétion est de mise. (...)
Nous vous laisserons le soin de le juger par la suite. Je me nomme Jafaar Ib'n Sa'adi et suis un bâtini '. VosFrèresseront sans doute étonnés de cette grande marque de confiance. ' Mes compagnons et moi-même savons que votre Maître est retenu prisonnier auprès de Salah-Ad-Din et croyez-moi, nous avons des intérêts communs dans cette affaire. (...)
Et alors, il faudra agir vite et bien ! '. Jafaar s'arrêtera quelque instant attendant la réaction desFrères. Ceux-ci auront sans doute de nombreuses question à lui poser : Quel est l'intérêt des Bâtinis à voir Eudes de Saint-Amand libéré ? (...)
Comment les Bâtinis ont-ils eu connaissance de leur venue ? Il n'était pas très compliqué de savoir que lesFrèresdu Temple tenteraient de libérer leur Maître. De plus, sachant qu'il n'est pas dans leur habitude d'agir dans la plus grande discrétion, il était aisé de s'attendre à la venue d'un conroi chargé, sous couvert de négociation, de libérer le Maître. (...)
Ce n'est qu'après l'avoir maîtrisé qu'il ont trouvé sur lui un contre ordre annulant la mission. Ce dernier est visiblement un faux. Jafaar leur donnera le document en question et lesFrèresdevront se rendre à l'évidence : le propos de leur interlocuteur est exact. LesFrèrespourront demander à voir Frère Nicodème et à s'entretenir avec lui. Jafaar les priera de se rendre dans la pièce attenante. (...)
De plus, ce n'est pas par hasard qu'ils ont arrêté Frère Nicodème, mais bel et bien par le biais du renseignement fourni par l'un des leurs infiltré à Jérusalem. Après cette conversation riche en enseignement, Jafaar demandera auxFrèresde sceller leur accord en s'engageant à ne pas dévoiler qu'il est un Bâtini. Pour ce faire, il proposera à l'un desFrèresd'échanger son couteau d'armes contre un présent : une sarbacane. S'il est interrogé à ce sujet, Jafaar prétendra qu'il s'agit là d'une coutume habituelle. Si lesFrèresrefusent, Jafaar insistera néanmoins pour qu'ils acceptent la sarbacane. LesFrèrespourront alors prendre congé et quérir quelque repos aux abords de Damas. Où lesFrèresfont leurs premiers pas à Damas Au matin de la Saint Pretextat de l'an de grâce 1179 de l'incarnation de notre Seigneur, le poussiéreux conroi de Templiers entre en les murs de Damas en passant par la Porte As-Sagîr. La désagréable sensation de se jeter dans la gueule du loup assaille chacun. (...)
Rapidement, une troupe d'hommes en armes rejoindra le conroi : des mamelouks jetant des regards haineux en direction des ‘Blancs-Manteaux'. Ils exigeront desFrèresqu'ils les suivent afin de les mener ‘en toute sécurité' jusqu'au Palais. C'est donc sous bonne escorte que lesFrèrestraverseront Damas en direction du Palais de l'Atabeg de Damas, Shams Al Dwa Turanshah, le propre frère de Salah-Ad-Din. NB : un plan de Damas au XIIème siècle sera donné en annexe dès que mon scanner aura décidé de fonctionner à nouveau.... (...)
L'intérieur est constitué d'un jardin au Nord duquel se trouvent les différentes bâtisses, vers lesquelles lesFrèresseront amenés. Ils sont accueillis par un homme d'une quarantaine d'année, extrêmement courtois à leur encontre. (...)
Il s'agit du Dey Ibn Tahir, le secrétaire particulier de Salah-Ad-Din. Après quelques mots de bienvenue, Ibn Tahir proposera auxFrèresde se reposer de leur longue route en se rendant aux bains : que vont faire lesFrères? Pécher contre la courtoisie en refusant ou bien pécher contre la Règle en quittant l'habit ? La sagesse voudrait qu'ils acceptent la proposition afin de démontrer leur bonne volonté. (...)
Après tout, il est nullement précisé qu'il doivent se dévêtir avant d'effectuer leur ablutions... Si lesFrèresdemandent à entamer les négociations de suite, Ibn Tahir rétorquera qu'il n'est pas nécessaire de se hâter. (...)
Il est de culture musulmane d'user et d'abuser de manoeuvres dilatoires dans ces circonstances et Ibn Tahir ne saurait faire autrement : il faudra donc que lesFrèress'arment de patience avant de pouvoir en venir au noeud du problème. Après le bain, des chambres seront attribuées à chacun desFrères: elles sont confortables et particulièrement luxueuses en comparaison des rudes cellules templières. Peu avant Tierce, Ibn Tahir viendra proposer auxFrèresde les mener jusqu'à l'église Sainte Marie où ils pourront prier. C'est donc sous bonne escorte qu'il traverseront une nouvelle fois Damas, en direction de l'Est. Ils rencontreront là le Père Sacharie qui marquera sa satisfaction de voir desfrèresdu temple en son église à grands renforts de gestes de bienvenue... Il semblera évident que ces gestes sont en réalité bien plus destinés à démontrer aux quelques chrétiens de Damas que leur congrégation a quelque importance aux yeux de Jérusalem. C'est donc dans une église remplie de chrétiens curieux que lesFrèrespourront prier. Interrogé sur la situation des chrétiens à Damas, le Père Sacharie répondra que, si leur communauté est restreinte, il n'en reste pas moins qu'elle prie avec ferveur et, de plus, il ne peut reprocher quoi que ce soit aux autorités damasquines qui se montrent des plus tolérantes. (...)
En effet, le Seigneur lui a envoyé un signe, dira-t-il avec un air faussement mystérieux à l'attention desFrères. Si ceux-ci veulent en savoir plus sur la nature de ce 'signe', le Père Sacharie les priera de revenir vers none, pour assister au miracle... A sixte un repas copieux sera servi auxFrèresau Palais. Ils pourront à cette occasion faire la connaissance de l'émir Ibn Jobair qui accompagne lesFrèrestout comme le Dey Ibn Tahir. La conversation sera courtoise et les hôtes déclineront poliment toute question quant à la suite des événements. Vers none, lesFrèresne manqueront pas de gagner l'église Sainte Marie. Ils pourront une nouvelle fois écouter la messe dite par le Père Sacharie. (...)
Il prendra un air empreint de mystère et de religiosité alors qu'il leur fera cette demande. A n'en point douter, lesFrèresle suivront. Alors qu'ils traverseront quelques couloirs éclairés par les rares rayons de soleil qui arrivent à percer le verre épais des fenêtres, ils entendront, provenant de derrière une porte se trouvant au bout de leur chemin, des exclamations de joie et d'étonnement suivi de prières retentissantes. Le père Sacharie ne pourra réprimer un large sourire de satisfaction. Ouvrant la porte, lesFrèresdu Temple pénètreront dans une pièce où se trouve amassée une trentaine de personnes qui, à leur entrée, se mettront à genoux et loueront le Seigneur d'une plus vive voix encore. (...)
Au bout de quelques secondes, celle-ci se mettra à pleurer des larmes de sang. Vraisemblablement, lesFrèresresteront cois quelques secondes devant ce miracle. Les fidèles, eux, seront presque en transe. (...)
En effet, n'oublions pas que le Père Sacharie est un des grands représentants de la chrétienté à Damas... Aux alentours de Vêpres, lesFrèresseront de retour à la Citadelle. Un repas copieux sera servi aux émissaires du Temple. Mangeront avec eux : Soraka, Tahir et Tarek Ad Faat'I. (...)
Rien de notable n'arrivera au cours de ce repas, si ce n'est qu'une des servantes jettera des oeillades appuyées à l'un desFrères. Si celui-ci se débrouille pour lui glisser quelques mots - pensant sans doute qu'il s'agit là de leur contact - la femme aura un petit sourire et proposera un rendez-vous, vers Mâtines dans les jardins de la Citadelle. Le repas se poursuivra jusque vers Complies, repas à l'issue duquel on annoncera auxFrèresune visite de Damas pour le lendemain. NB : ces différents repas ont un double objectif en termes de jeu. (...)
Cependant, le templier s'apercevra également rapidement que le rendez-vous n'a rien à voir avec sa mission : il s'agit, dans l'esprit de la Dame tout du moins, d'un strict rendez-vous galant... Au frère de se tirer de cette situation pénible avec le plus d'élégance (attention au péché de chasteté...). Où lesFrèresvisitent la ville plus avant Nous sommes le jour de la Saint Jean et Paul (le 26 juin). La journée débutera, comme à l'accoutumée, par la messe de Prime. Peu après celle-ci, lesFrèresseront invités à une visite des souks de la ville. Sous bonne escorte (Tahir et Jobair les accompagnant), ils traverseront une nouvelle fois Damas en direction de différents marchés. (...)
Décrivez des lieux hauts en couleurs, des paroles prononcées fortement, des senteurs enivrantes etc... Vers Tierce, lesFrèresassisteront à une scène qui pourra leur être pénible. Ils arriveront à hauteur du marché aux esclaves à l'instant où est mise en vente une femme blanche dont le vendeur présentera (de manière outrageusement ostentatoire...) les avantages au demeurant forts grands. Les enchères s'envoleront rapidement. Laissez lesFrèresdécider de ce qu'il convient de faire. Sachez qu'il serait bon que l'enchère soit, en définitive, remportée par un soldat qui paiera un fort prix. (...)
Dans le même temps, il sortira de ses vêtements le couteau d'arme de Saint-Amand qu'il remettra, en gage de bonne volonté, auxFrères. Un Frère attentif pourra voir poindre un léger sourire sur le visage de Jobair à ce moment... Tahir précisera également que le repas de ce soir sera pris en compagnie de l'Atabeg Turanshah, le Frère de Salah Ad Din. N'en doutons pas, la tension devrait monter d'un cran parmi lesFrères! L'après-midi, lesFrèrespourront vaquer à leurs occupations. Il est vraisemblable qu'il passent une bonne partie de celle-ci à s'interroger sur l'attitude à tenir pour les quelques heures à venir. NB : nous ne pouvons que vous conseiller de laisser vos joueurs mariner quelques temps. (...)
Seront réunis tous les conseillers sous la houlette de l'Atabeg. Tous les convives seront déjà attablés lorsque lesFrèresarriveront. Un silence pénible emplira la pièce alors que lesFrèresla pénètrent. Après qu'ils ont pris place, L'Atabeg, de sa voix essoufflée, prendra la parole : ' Emissaires du Temple, sachez pouvoir, en cette soirée, vous considérer comme mes convives plus que comme mes adversaires dans la lutte qui nous oppose ' Cette phrase maladroite prononcée, il fera signe aux servantes de distribuer les plats. Ceux-ci se succèderont à un rythme effréné, l'Atabeg prenant un visible plaisir à ingurgiter toute le nourriture qui se présente à lui, ponctuant les quelques phrases qu'il pourrait prononcer de rots sonores. Le repas sera l'occasion pour lesFrèresd'être l'objet de différentes provocations, plus ou moins maladroites au demeurant. Ainsi, l'Emir Abu Ali entreprendra-t-il de mener une conversation avec l'un ou l'autre Frère sur les différences notables d'organisation militaires de leurs camps respectifs. (...)
De même, certains plats seront servis par l'esclave blanche qu'ils ont pu voir l'après-midi au souk. Cette dernière jettera des regards implorants auxFrères. Il conviendrait qu'à l'issue de ce repas lesFrèresse soient rendu compte des éléments suivants : Aux yeux de l'Emir Abu Ali, la négociation est dépourvue d'objet. Soraka ne semble faire aucun cas desFrèreset ne leur adressera que des propos empreint d'une haine et d'un dédain marqués. L'Atabeg est incapable de prendre une décision et préfère s'en référer à son Frère. (...)
Soraka s'emportant, il vocifèrera à l'encontre de la Dame qui, outrée, quittera la pièce... A l'issue du repas, vosFrèrespourront voir le Dey Ibn Tahir quitter la salle en compagnie de l'esclave blanche : sans doute une ultime provocation. Où lesFrèresmènent d'âpres négociations En ce jour de la Saint Maclou (27 juin), lesFrèresse réveilleront certainement tendus : c'est aujourd'hui que doivent débuter les conversations. Celles-ci commenceront après la messe de Primes. Une nouvelle fois, lesFrèresseront en compagnie de tous les conseillers et de l'Atabeg. Celui-ci prendra la parole : ' Mes chers amis, nous sommes réunis en ce jour pour recevoir les doléances des émissaire du Temple. (...)
Néanmoins, en Notre grande clémence, Nous restons à l'écoute des propositions du Temple '. Il se tournera vers lesFrèreset les interrogera du regard. A eux de plaider au mieux la libération de Eudes de Saint-Amand. (...)
Dans ce dernier cas, Soraka prendra la parole et marquera son étonnement : ' Je croyais qu'il était de coutume, chez lesFrèresdu Temple, de ne verser aucune rançon si ce n'est un couteau d'arme ?... Si votre Loi n'a que si peu de valeur à vos yeux que vous la transgressez à la première occasion, comment pouvons-nous avoir confiance en vos dires ? (...)
L'Emir Abu Ali changera de position néanmoins : d'un refus entêté de procéder à la libération de Saint-Amand, il passera à une acceptation éventuelle à la condition que le Temple cède des territoires de grande importance (proposition proprement inacceptable...). Ibn Tahir, quant à lui, écoutera attentivement les dires desFrèrespour finalement faire systématiquement montre d'une insatisfaction quant à leurs propositions. Ibn Jobair, lui, semblera plus prompt à la négociation. LesFrèrespourront arriver à s'en faire un allié en plaidant la libération contre la rançon s'ils argumentent dans le sens d'une pacification des territoires frontaliers (ce qui ne fera que grandir la colère d'Abu Ali). (...)
Le conseiller Ad Faat'I, quant à lui, semblera ne pas saisir la moitié des engagements proposés, ces remarques tombant systématiquement à plat... C'est épuisés que lesFrèressortiront de cette première journée sans avoir réussi à arracher quoique ce soit, si ce n'est la certitude que la rançon ne sera vraisemblablement pas suffisante... NB : il n'y a rien que de très logique dans tout cela. (...)
Cela permettra une interactivité largement accrue entre les PNJs. A Vêpres, le repas sera servi et les négociations prendront fin. LesFrèresseront placés entre les conseillers cette fois. C'est sans peine que ceux-ci feront abstraction des négociations pour parler auxFrères, sur un ton égal, de sujets divers et variés. Au cours de ce repas, lesFrères, sur un test de sens (difficulté 6) pourront voir la femme de Soraka glisser quelques mots à l'oreille de la servante avec laquelle l'un desFrèresavait rendez-vous. Celle-ci commencera à servir les plats et, arrivant à hauteur du Frère auquel elle avait donné rendez-vous, fera tomber un message écrit sur un petit vélin. Au même instant, Soraka se penchant en direction du Frère assis à ses côtés lui glissera simplement ' Nous interviendrons demain, dans la nuit... '. Voilà enfin l'allié desFrèresqui se dévoile... Sur le vélin, il est simplement inscrit : ' ce soir à minuit '. Effectivement, vers minuit, lesFrèresrecevront en leur cellule la visite de Si'Hem, les gardes la laissant passer sans difficulté. Celle-ci prendra à peine le temps de leur glisser quelques instructions avant de s'en aller : ' Demain soir, traversez le jardin et pénétrez dans la piscine qui s'y trouve. (...)
Maintenant, je dois y aller, qu'Allah vous protège, que votre Christ vous vienne en aide... ' Et elle s'en ira, laissant certainement lesFrèresdubitatifs... Où lesFrèresexplorent les souterrains du Palais Peu après Laudes, lesFrèresseront réveillés par un important bruit provenant de la Cour intérieure du Palais. Jetant un rapide coup d'oeil par la fenêtre, ils verront un important conroi s'arrêter : Salah-Ad-Din vient d'arriver en Damas... Après la messe de Primes, une rapide collation sera servie et les négociations reprendront, cette fois en présence du Sultan. Celui-ci accueillera lesFrèresd'un hochement de tête, ne laissant paraître aucun animosité à leur égard sans pour autant se montrer obséquieux. Il se présentera et demandera à ce que chacun desFrèresfasse de même avant de s'assurer qu'ils ont été traités avec les meilleurs égards. Puis se tournant vers Ad Fahti, il l'interrogera : ' Un accord a-t-il pu être trouvé ? (...)
Précisez-moi les termes de cet accord... Et bien, votre Excellence, nous avons su convaincre les dignes émissaires du Temple d'envisager avec le plus grand sérieux la cession de quelques terres frontalières ! Tiens donc... (le Sultan aura un haussement de sourcil significatif) ' A n'en point douter, lesFrèrespousseront des cris d'indignation (si tel ne devait pas être le cas, il conviendrait d'envisager un manquement à la Règle de l'Ordre - seul un couteau d'arme en rançon...). (...)
S'en suivra une discussion animée où les uns attesteront les propos d'Ad Fahti et se montreront outrés du fait que lesFrèresreviennent sur une parole donnée alors que les autres préciseront ne pas avoir le souvenir d'un tel engagement... La querelle durera une bonne heure. (...)
Finalement, il en ressortira que Ad Fahti a sûrement dû se méprendre sur les propos du Temple (sans doute la langue...). Salah-Ad-Din reprendra les choses en main en demandant simplement à ce que lesFrèreslui montrent les 15.000 besants. Laissez vos joueurs décider de la conduite à tenir. S'ils venaient à montrer la somme, le Sultan demandera rapidement si un accord peut-être trouvé sur ce montant. (...)
Soraka prendra, à cet instant, un risque conséquent en faisant un signe de dénégation à l'intention desFrères: il est évident qu'il convient de gagner du temps. A vosFrèresde trouver les arguments nécessaires pour que les négociations ne trouvent pas d'issue avant le lendemain... NB : cela ne devrait pas être trop dur. En effet, Salah-Ad-Din a, lui également, besoin de temps comme nous le verrons par la suite. (...)
La journée se déroulera donc de la sorte, la tension étant, néanmoins, à son comble à l'issue de celle-ci puisque une bonne partie des Sarrasins (Ad Fahti en tête) tiendront rigueur auxFrèresd'avoir renié leur parole... Finalement, Mâtines approchera... Il convient, pour lesFrères, et à la condition qu'ils suivent les instructions de Si'Hem, de se rendre auprès du bassin. Cela ne devrait pas poser de problème particulier (demandez leur néanmoins s'ils gardent leur blanc manteau qui, après tout, est très visible... On ne sait jamais, ils pourraient être tenté de pécher...). Une fois arrivé auprès de l'eau, lesFrèresauront l'agréable surprise de constater que les dires de Si'Hem s'avèrent exacts : effectivement il y a une grille au fond du bassin (sur le mur Nord) qui est déscellée et autorise, de ce fait, un passage par un conduit d'évacuation. NB : VosFrères, s'ils ont gardé tout leur attirail de soldat seront vraisemblablement grandement gênés dans leurs mouvements. N'hésitez pas à le leur faire remarque et, pourquoi pas, leur attribuer quelques malus... LesFrèresn'auront alors qu'à suivre les instructions qui leur ont été fournies la veille, sous réserve de s'en souvenir (Diff. (...)
Vous pouvez, à cet instant, leur créer quelques frayeurs avec des petits bruits qui s'approchent, s'éloignent (des rats...) etc... Une fois l'accès du conduit d'aération débloqué - sans aucune difficulté - il apparaitra clairement que seul un ou deuxFrèrespeuvent s'y introduire, tout demi tour s'avérant impossible et le retour (si retour il y a) devant se faire à reculons... A cet instant précis, un grand tumulte proviendra de la surface (des bruits sourds, des cris etc...) : visiblement, quelque chose ne tourne pas rond à l'extérieur ! Quoiqu'il en soit, je suppose que vosFrèresvont s'introduire dans le conduit... Memento finis... Celui-ci se poursuivra sur une cinquantaine de mètres, donnant l'opportunité de jeter quelques coup d'oeil dans certaines cellules du Palais. (...)
Il reste à espérer qu'aucun prisonnier voyant le templier ramper dans le conduit ne commence à vouloir attirer l'attention des gardes... NB : lesFrèrespeuvent voir dans les cellules par un soupirails qui se trouve à 2 mètres de hauteur par rapport au sol de chaque cellule. Evidemment, chaque soupirail est barré par une grille solidement fixée. Donc lesFrèrespeuvent regarder dans les cellules mais en aucun cas y entrer (comme toute lapalissade, c'est évident, mais ça va mieux en le disant ! (...)
Devant le Maître de l'Ordre, un personnage en aube sombre interroge le Maître en latin. Il s'agit vraisemblablement du mage au service des sarrasins dont parlaient lesFrèresrescapés de la bataille du Marj Ayun... ' Où est le lapis e locei, ton Graal ? dira le sinistre personnage Imbécile, pourquoi existons-nous ? (...)
Désobéir... Oui, mais il s'agit d'un ordre du Maître de l'ordre après tout... En toute hypothèse, après que Eudes de Saint Amand a donné son ordre, lesFrèresdisposent de trois minutes pour se décider. Il serait bon de jouer ces trois minutes en temps réel. Si, à l'issue de ce temps, lesFrèresn'ont pas réagi, des gardes entreront dans la cellule et emmèneront le Maître. Celui-ci se débattra mais sera finalement traîné au dehors. Il est alors grand temps pour lesFrèresde prendre la fuite. Inversement, s'ils utilisent la sarbacane, Eudes de Saint Amand mourra en quelques secondes sous l'effet du poison se trouvant sur les flêchettes, le sourire au lèvres. LesFrèrespeuvent également décider de tuer le mage : cela leur semblera peut-être la solution la plus avisée. (...)
Néanmoins, et au bout d'une trentaine de secondes, les gardes entreront et emmèneront le Maître tout comme dans la première solution. A n'en point douter, lesFrèresrebrousseront chemin en toute hâte. A la sortie du bassin, ils verront qu'au dehors, la bataille fait rage : des hommes, apparemment de paisible habitants de Damas, s'en prennent aux gardes, quelques bâtisses sont en feu. (...)
Une véritable course dans les couloirs du Palais débutera. Vous pouvez émailler cette scène de quelques combats. Finalement, lesFrères, toujours en compagnie du Bâtini, arriveront, in extremis, à quitter l'enceinte de Palais et, en définitive de la ville. (...)
A l'extérieur, près de la maisonnée de Jaafar, les attendront des montures. Sur l'une d'entre elle se trouve, ligoté, Frère Nicodème. Les adieux seront rapides et lesFrèrespourront repartir vers Jérusalem, l'esprit chargé des implications de leurs actes... Un Chapitre démoniaque Le retour ne présentera aucune difficulté. Cependant, au cours de celui-ci, lesFrèresauront la désagréable sensation de se sentir menacés en permanence, voire observés. A Jérusalem, Hélinand de Saint Omer les accueillera et leur demandera un rapide compte rendu de leur mission : qu'en est-il du Maître, que sont devenu les 15. (...)
000 besants etc... Finalement, un Chapitre sera tenu. Comme à l'accoutumé, il sera demandé à chacun desFrèresquels sont les péchés dont ils demandent l'absolution. S'ils ont obéi à Eudes de Saint Amand en le tuant, il ne leur en sera pas tenu rigueur. (...)
Celui-ci aura l'air troublé et commencera à balbutier quelques mots incompréhensibles. Puis, il prendra, assez rapidement, l'apparence des différents représentants du Malin que vosFrèresont pu croiser au cours de leurs missions. Des exclamations d'étonnement se feront entendre dans la salle du Chapitre. (...)
FRERE GREGOIRE Il s'agit du Frère commandeur de Tibériade. JAAFAR IBN SA'ADI - le tisserand En fait, il s'agit d'un Bâtini chargé d'exposer auxFrèresle caractère trompeur du contre ordre. C'est un arabe typé, le nez droit, les joues creuses et le regard fier. (...)
DEY IBRAHIM SORAKA Conseiller (Bâtini) de Salah-ad-Din. Ce sera l'un des plus virulents à l'encontre desFrères. Agé de la quarantaine, des traits fins, une bouche dédaigneuse et un regard méprisant. Il porte un costume d'apparat vert rouge et or. (...)
DEY IBN TAHIR Un homme au regard perçant, la quarantaine, secrétaire de Salah-Ad-Din et bon connaisseur des roumis. Il s'étonnera de la rançon que le Temple semble prêt à payer, se méfiera desFrèreset insistera, si ceux-ci se montrent maladroits, pour qu'ils soient sévèrement gardés durant leur séjour à Damas. C'est lui qui sert de guide auxFrèresdurant leur séjour chez Salah-Ad-Din. EMIR IBN JOBAIR Plus discret qu'Ibn Tahir, mais tout aussi subtil, une sorte de complicité semble lier les deux hommes. (...)
Cependant, il est distrait et déformera la teneur des discussions de la veille. Lorsqu'il parle il prend un air très sûr de lui et assez hautain. Pour lui lesFrèresne sont que de vulgaires hérétiques barbares et sans honneur. SHAMS AL DWA TURANSHA Frère de Salah-Ad-Din et Atabeg de Damas. C'est un gros homme adipeux et nonchalant. Il s'habille avec luxe et traite lesfrèresavec une moue dédaigneuse et condescendante. Il est pourtant assez intelligent mais ne veut pas prendre de décision sans l'aval de son ainé. (...)
LA SERVANTE Jolie jeune musulmane aux longs cheveux noirs, à la démarche sensuelle et aux formes épanouies... Elle porte moults bracelets aux bras et colliers au cou. Charmée par la prestance et la taille d'un desFrères, elle le fera profiter de ses avantages si celui-ci veut bien y consentir... PERE SACHARIE Malgré ses soixante ans passés, Sacharie est encore un prêtre actif et démène pour faire vivre la vraie foi à la communauté chrétienne de Damas. (...)
16 et 17 juin 1179: une panique latente règne au sein de la commanderie. Les réunions se multiplient. Enfin, Hélinand charge lesFrèresde se rendre à Damas afin de: découvrir où le Maître est emprisonné savoir s'il a parlé (étonnant! (...)
...) 18 au 25 juin 1179: voyage vers Damas: Jérusalem Jaferia Naplouse Le Bessan Tibériade 24 juin 1179: arrivée chez Jafaar 25 juin 1179 (Saint Pretextat): Primes: lesfrèressont au palais: accueil par le conseiller Ibn Tahir, bains... Tierce: prière à l'église sainte Marie en compagnie du Père Sacharie. (...)
Leur dit de revenir à la messe de None où il les fera assister à un miracle... Sixte : déjeuner copieux avec deux conseillers, Ibn Tahir et Ibn Jobair None: messe avec le Père Sacharie qui les amène ensuite à une chapelle: une statue de la Vierge pleure des larmes de sang. Foule immense amassée devant qui prie avec ferveur. LesFrèresse rendent compte qu'il s'agit d'une supercherie: que faire ?... Vêpres: retour à la Citadelle, repas copieux. Un desfrèresse fait draguer par une femme: est-ce le contact ? Lui donne rendez-vous dans les jardins à Mâtines. (...)
27 juin 1179 (Saint Maclou): Prime : messe et début des négociations qui durent jusqu'à Vèpres Vèpres : Repas au cours duquel Si'Hem (la femme de Sorraka) donne rendez-vous auxFrères. Sorraka précise que l'intervention doit avoir lieu le lendemain soir... Mâtines : Si'Hem leur explique comment atteindre la cellule où est enfermé Eudes de Saint-Amand Laudes : Arrivée de Salah-ad-Din 28 juin 1179 (Sainte Irène) Dès Prime, suite des négociations en compagnie de Salah-Ad-Din. (...)
Ad faa'ti mélange tout et le sultan veut voir les 15.000 besants. Vèpres : repas Mâtine : il convient de passer à l'action Laudes : lesFrèresfuient Damas...Le 10 juin 1179, les troupes de Salah-ad-Din remportent une victoire éclatante contre les Frères du Temple au Marj' Ayun. Au cours de cette bataille, Eudes de Saint-Amand est fait prisonnier. L'histoire dit qu'il pérît quelques temps plus tard dans les geôles damasquines. Vos frères vont sans aucun doute en apprendre un peu plus... 16 JUIN 1179, jour de la St Cyr, une bien triste nouvelle arrive à la Commanderie de Jérusalem où se trouvent les Frères. Les Frères sont tous réunis dans ...