Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : amour (8)(...) En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amourd'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. (...)
Tous deux tombèrent sous son charme et lui demandèrent sa main le lendemain même de leur rencontre. Flattée par tant d'amour, mais incapable de décider qui de Alaeddine l'al-kimiyat ou de Lakhdar le Mudjahid, elle voulait épouser, Yasmina leur lança un défi : celui qui lui construirait la plus belle ville en lieu et place de l'oasis deviendrait son époux. (...)
Tout cela ne suffit pourtant pas et Yasmina ne parvint à choisir l'un des deux frères. Elle décida alors de demander à la déesse de l'amour, Agushaya, de lui montrer la voix à suivre. Priant la déesse durant trois semaines, lui sacrifiant vingt chevreaux et allant s'offrir nue au sommet d'un djebel de la terre creuse voisine, Yasmina attira enfin l'attention de la déesse. (...)
Aujourd'hui encore l'oasis, qui hérita du nom de Yasmina, est divisée en deux médinas, chacune construite jadis pour l'amourd'une danseuse. Description générale de l'oasis : Yasminabad est un lieu de passage, une ville champignon dont l'effervescence n'a que peu à envier aux principaux pôles commerciaux du Capharnaüm ou de Kh'saaba. (...)
Ce qui est vrai : son grand âge aidant, Elbess est bien loin de s conflits arbitraires et des rivalités d'amourpropre. Patriarche de la famille Avidjane, qui constitue l'un des clans mineurs les plus importants de Kh'saaba, Elbess est un homme riche et puissant, respecté dans tout le royaume. (...)
Il était promis à la belle Yani, fille aimée d'Agushaya. L'un et l'autre se sachant promis, ils se laissèrent aller aux jeux de l'amouret tombèrent amoureux. Ils s'aimèrent à tel point que Yani ne supporta plus de devoir s'offrir à d'autres hommes, à tel point aussi que Zuru faillit devenir fou chaque nuit où elle dut accomplir son rôle de fille aimée. L'un comme l'autre choisirent de renoncer à leur Parole au nom de leuramour. Ils désavouèrent leur culte, leur famille, leur Parole et partirent loin de Kh'saaba pour se réfugier sous les cieux du Capharnaüm, mais on leur donna la chasse. (...)
Les mages gynécides : Les al-kimiyati qui règnent sur la ville, ainsi que la grande majorité des sorciers qui en foulent le sable ou le pavé, suivent la Parole d'Alaeddine. Paramour, Alaeddine tua jadis la belle Yasmina. Des mages de son entourage furent peu après visités par le spectre de Yasmina, qui leur insuffla la sagesse de propager cette Parole. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...