Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : grande (10)(...) Bien que très au nord des hauts plateaux, elle se situe encore dans les territoires considérés comme saabi et est donc placée sous l'autorité de princes soumis à Jergath-la-grande. Traditionnellement séparée en deux médinas, l'oasis est partagée entre deux pouvoirs, entre deux palais, et entre deux conceptions de la vie. (...)
Si le gros de leurs troupes opère dans le grand souk et les marchés intérieurs, nombre de leurs hommes sont aussi des administratifs, des marchands corrompus, des princes ou des sorciers pervertis. Les deux autres bandes de voleurs sont plus spécialisées. La plusgrandedes deux comprend soixante hommes que l'on surnomme les ensableurs du fait de leur méthode de torture basée sur l'ensablement de leurs victimes. (...)
Usant des traditions nomades et des lois du commerce saabi, se réfugiant derrière l'image de ses caravaniers couverts de la poussière du désert, elle n'en est pas moins un groupement extrêmement riche ayant un poids politique à Jergath-la-Grandecomme dans certaines villes du Capharnaüm. Bien qu'elle ne prenne ses décisions importantes qu'en public, et en respectant les codes nomades, la guilde possède à Yasminabad de nombreux bâtiments, finance des ateliers, des écoles d'art, de magie et d'escrime, et est considérée par chacun comme un troisième pouvoir. (...)
Si l'on trouve dans cette partie de la ville des jardins intérieurs, des fontaines, des courtisanes et des bains réservés aux mages, tous ces luxes sont bien moins fréquents que les temples, les salles de prière ou d'étude et les autels de sacrifice. Les mages gynécides : Les al-kimiyati qui règnent sur la ville, ainsi que lagrandemajorité des sorciers qui en foulent le sable ou le pavé, suivent la Parole d'Alaeddine. Par amour, Alaeddine tua jadis la belle Yasmina. (...)
Dans ces cas là, le lourd poids qu'ont à porter les fidèles de cette Parole se manifeste de bien des façons : certains errent, larmoyants et incapables, d'autres se renferment derrière un masque de mort et refusent de se mouvoir et de se nourrir, d'autres enfin sont pris d'une rage meurtrière et déchaînent sur leurs concitoyens toute la puissance destructrice de leur magie. Heureusement, lagrandemajorité des mages n'assumant pas le sacrifice de leur femme à leur Parole, se contente d'une catharsis par la poésie ou toute autre forme d'art. (...)
En effet, bien que née ici et entièrement basée sur la Parole des lames du regret fraternel, elle possède des représentants à la cour de Jergath-la-grandeet est considérée comme l'un des cercles de chevalerie les plus influents parmi les diverses sectes et guildes ayant un poids politique dans les décisions royales. (...)
Bien entendu, la nation agalantéenne ayant sombré depuis des siècles, nul ici ne se dit Agalanthéen ; on y est Thérémois, Nérektionien, Ouranopolite, Thalassakalien, etc. Loin de leurs terres d'origine, ces hommes ne sont pourtant pas des étrangers à Yasminabad. Lagrandemajorité est composée de descendants de prisonniers des anciennes guerres de reconquête de Jazîrat. (...)
Statut social : Al-Kimiyat, sage, kahini plus ou moins influent selon son age, sa famille et ses hauts faits. Style : Est en permanence accompagné par le spectre de son épouse morte.. Initiation : Unegrandemajorité des mages des trois écoles le sont devenus par hérédité. Un fils de sorcier devient sorcier et intègre l'école de son père. (...)
Sixième Parole : La science du sacrifice du kahini, et le pouvoir qui en découle, ont atteint des proportions dignes des plus grands prêtres de Jergath-la-Grande. Lorsqu'il effectue un jet de Sacrifice, en sacrifiant un humain au nom de Manat, il soustrait son score de Fidélité du SD fixé par Al-Rawi. (...)
Statut social : Mudjahid, chevalier, cheikh plus ou moins influent selon son age, sa famille et ses hauts faits. Style : Porte en permanence deux cimeterres. Initiation : Lagrandemajorité des cadets des trois écoles suivent tout simplement la voie ouverte par leurs ancêtres. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...