Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : sécurité (6)(...) Il occupe son poste actuel depuis treize ans et est respecté par tous comme un vétéran de nombreuses batailles contre les menaces du désert. S'il est encore très impliqué dans tout ce qui concerne lasécuritéde la cité, Zuru se désintéresse lentement de son rôle administratif, de moins en moins excitant pour le vieil homme malade qu'il est devenu. (...)
En plus de son rôle de conseillère et de diplomate, elle est responsable de la milice qui assure lasécuritédans les rues des deux parties de Yasminabad. On lui prête une aventure avec Veldric Eckärdsen, ce qui, aux yeux des plus traditionalistes des kahini et des plus conservateurs des cheikhs constituerait une véritable entorse aux règles qui ordonnent la vie dans l'oasis. (...)
Le grand souk des deux portes : Baignée dans les senteurs du monde entier, écrasée tout au long de la journée par un soleil de plomb et gelée durant la nuit par le fouet des vents mordants venus du désert, cette partie de la ville est une zone franche de toute autorité princière. La milice de Chafika Ibn Rachid Abd-al-Hassan y assure lasécurité, mais nul ici n'est tenu de répondre à l'autorité des cheikhs ou des kahini. Les voleurs et autres assassins ayant ainsi perpétrés quelques crimes intra muros - c'est-à-dire à l'intérieur de l'une des deux médinas - sont conduits dans le désert et abandonnés à leur sort, théoriquement bannis à jamais de l'oasis. (...)
Un conseil des anciens se réunit chaque soir sur les toits du palais pour débattre des problèmes insolubles et juger les criminels, mais pour le reste, c'est aux habitants du quartier de s'organiser entre eux, d'assurer l'ordre et lasécuritédans les rues. Ainsi, un riche marchand du nom d'Almansur Ibn Khabel, dont la sagesse et la fidélité envers les valeurs saabi ont conquis la confiance des al-kimiyati, a créé sa propre compagnie de mercenaires en charge de lasécuritédans ces rues. Sans être soumise à l'autorité de l'école, la compagnie Almansur se comporte comme si elle l'était, respectant l'autorité de chacun de ses représentants et assurant lasécuritédes hommes qui la représentent, des rues qui en sont tributaires, etc. Composée à seulement cinquante pour cent de Saabi, la compagnie regroupe des Escartes, des Krek kaos, des Agalanthéens, des Shiradim et des Alfariqani sans distinction d'origines dans sa hiérarchie et son fonctionnement. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...