Gladiateurs
sur Editions Icare au format (11.5 Mo)
Contient : famille (5)(...) Il faut dire que ces combattants ont souvent l'image du candidat idéal : ces guerriers esclaves, généralement sansfamille, sont prompts à suivre quiconque leur promettrait la liberté, et peuvent alors se montrer d'une fidélité indéfectible envers ceux qui leur offrent une seconde chance. (...)
Vellaunos, impressionnant par sa carrure et sa musculature sèche, fut immédiatement acheté par un lanista, qui l'enrôla. Il fut arraché à safamille, et enfermé au sein de l'école lyonnaise. Il apprit auprès de cet homme la science du combat, et fut incorporé à la classe des Mirmillons. (...)
Sa constitution exceptionnelle lui permettait de tenir de longues minutes avec sa lourde carapace sur le dos, et il excellait à donner de rapides coups de glaives, perçant brutalement les défenses de ses adversaires. Vellaunos se battait avec rage et fureur: safamilledisparue lui manquait atrocement, et il ne voulait rien moins qu'acheter sa liberté pour pouvoir les libérer à leur tour. (...)
Il le convainquit de rejoindre la section secrète en lui promettant qu'il aurait accès aux archives de Rome, et que serait mise à sa disposition la formidable capacité d'information de la Centurie dans un seul but : retrouver la trace de safamille. Puis la libération de Vellaunos fut organisée. Il avait acquis une certaine renommée, et racheter sa liberté était hors de question au vu de son prix. (...)
Aujourd'hui, Vellaunos est indéfectiblement fidèle à la Praetoria, au sein de laquelle il a trouvé une nouvellefamilleet les moyens de retrouver l'ancienne. Il participe à toutes les missions à l'étranger, dans l'espoir de découvrir la piste qui le mènera aux siens ; déjà, il a appris qu'ils étaient restés en Gaule, rachetés par un marchand. (...)I- Origine des combats de Gladiateurs : Les combats de gladiateurs trouvent leurs origines chez les Étrusques. Évolution sociétale substituant le sacrifice humain de prisonniers de guerre lors des funérailles de notables, ces combats sont, à l'origine, destinés à honorer la mémoire d'un mort. À partir du troisième siècle avant JC, ces combats entrent à Rome et deviennent progressivement des spectacles publics s'éloignant de leur but premier de commémoration funéraire. Avec l'avènement ...