Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : fille (18)(...) L'Amazone de la Chapelle-Vendômoise : Jeanne d'Azergues, née Jeanne de Certeau, a vu le jour aux aurores du siècle, en l'an de grâce 1501.Fillede petite noblesse, elle eut la chance d'être placée dès l'âge de treize ans comme demoiselle de compagnie à la cour du roi Louis XII. (...)
On l'honora désormais du titre de maréchal de Brissac, et le maréchal de Brissac avait bien d'autres chats à fouetter que de se soucier du sort d'une petite orpheline du Lyonnais. 4. La jeunefilleet le ballet d'ombres : En 1547, la mort de François I provoqua le désespoir de Jeanne, vieillissante, mais toujours aussi éprise de son beau roi. (...)
Le maréchal, qui devait bien ce service aux d'Azergues, fit de Gratien le guidon d'une de ses cornettes de gendarmerie, et en profita pour se renseigner discrètement sur safilleauprès du jeune homme. Celui-ci s'exécuta d'autant plus volontiers qu'il ignorait avoir affaire au père naturel de sa cousine adorée ! (...)
Ce que personne ne vit, c'est qu'Anne ne fut pas fauchée par une balle perdue : c'est Benoît Trognet qui l'a abattue, profitant de la confusion pour régler un vieux compte avec les d'Azergues... La blessure mortelle de la jeunefillerendit fous de rage Gratien et les catholiques, qui repoussèrent les huguenots jusqu'aux limites du bourg et furent sur le point de les exterminer; mais la situation se retourna avec l' arrivée de Jacques de Francheville et de ses hommes. (...)
Elle est visiblement à l'agonie, ce qui provoque la consternation de toute la famille - même si Jeanne paraît toujours absente, elle souffre pour sa petitefille, qui est aussi du sang du Grand fauconnier... Gratien, quant à lui, est fou de douleur et de rage, et il devient complètement incontrôlable par son père et son oncle. (...)
Louis se charge de convaincre Anne de supplier Gratien d'abandonner la lutte : il harcèle la mourante, sous les yeux horrifiés de Marie, sa belle-soeur, qui veillait la jeunefille. Malheureusement Anne sombre dans l'inconscience avant que son oncle ne soit parvenu à arracher son consentement. (...)
Puis, elle se rend dans ses appartements, passe une demi-heure en prière pour le salut de son âme et celui de son fils, et rejoint sa belle-filleau chevet d'Anne. Vers minuit elle révélera tout à son petitfils, Gratien. D'où un changement de comportement très bizarre chez le jeune homme. (...)
S'ils le lui font remarquer, elle s'effondrera en larmes et leur expliquera qu'il s'agit du sang d'Anne, qui a dû souiller ses vêtements quand elle a tenté de panser sa plaie. (C'est la vérité.) Si les PJ lui demandent si Jeanne l'a aidée à soigner la jeunefille, elle répondra par la négative - sauf si Jeanne est présente. Gratien d'Azergues : Gratien aura un comportement très ambigu : tout d'abord, il se montrera certes bouleversé par l'assassinat de son père, mais il se montrera aussi très ouvert avec les PJ, et manifestement désireux de retrouver l'assassin. (...)
La reconnaissance du maréchal : Rappelons que le Maréchal de Brissac, après le départ de son guidon, a été pris d'inquiétude pour safilleinconnue et a dépêché son frère, le comte de Secondigny, au Bois d'Oingt. Le comte apporte la reconnaissance écrite de paternité du Maréchal, et a pour mission de protéger Anne. (...)
Le comte exige immédiatement d'être mis en présence de 'Mademoiselle Anne d'Azergues'. Si la balle qui a touché Anne n'a pas été extraite, la jeunefilleest déjà morte depuis plusieurs heures. Si la balle a été retirée, Anne est à l'agonie, mais encore vivante - et vous pourrez mettre en scène une scène pleine de pathos entre le comte vieillissant et la jeunefillesi cela vous chante... Qu'elle soit morte ou vivante, le comte de Secondigny se découvre devant le lit de la jeunefilleet exige que tous saluent Mademoiselle Anne de Cossé, lafillede Monsieur le Maréchal de Brissac. Si les PJ ont soigné Anne, le comte leur affirme qu'il est leur obligé. Il leur devra une faveur s'ils sont nobles, ou leur remettra 100 livres s'ils sont roturiers. (...)
Le seul méfait vraiment grave qu'il ait eu à se reprocher était l'assassinat de Germain Trognet. Anne d'Azergues (lafillenaturelle du Maréchal de Brissac) : Portrait Physique : Anne est une jolie jeunefille, à la peau de pêche, aux cheveux soyeux et à la complexion délicate. Les PJ ne la verront qu'à l'agonie ou morte. (...)
Par attachement à François I, elle est fanatiquement catholique, et affirme bien haut qu'elle préfère avoir le ventre ouvert par les hérétiques plutôt que d'abandonner sa foi et son dieu. Tout semble la laisser de marbre, même l'agonie de sa petitefille, qu'elle a pourtant veillée - même l'assassinat de son fils... Elle traite avec rudesse sa belle-fille, Madame Marie, qui pleure toutes les larmes de son corps sur l'infortunée Anne, puis sur son mari... (...)
Ce n'est qu'avec des PJ attentifs, qui supporteront longuement ses récits du passé, qu'elle contera peut-être l'épisode de la Chapelle-Vendômoise, les yeux brillants - et une partie de sa beauté fanée se ranimera alors, fugitivement, avec l'évocation du souvenir. Marie d'Azergues (la belle-fille, femme de François) : Savoir : 2 Sensibilité : 4 Entregent : 3 Puissance : 1 Complexion : 2 Adresse : 2 Sciences : - Mémoriser +2 - Lire/Ecrire +2 Dons : - Perception +4 - Perspicacité +2 Urbanités : - Charme +3 - Baratin +2 - Danse +2 - Etiquette +2 - Discrétion +2 Tours de Force : - Dégâts + 1 Efforts : - Endurance : +2 Habiletés : - Course : + 2 - Equitation + 1. (...)