Histoire de Marin : Prise d'un Convoi Espagnol
Le brouhaha de la salle enfumée de l'auberge du Rat qui Pète fait lentement place au silence le plus complet. Tous les regards se tournent vers le vieil homme, maigre et ratatiné, qui se tient debout au comptoir. Son visage rouge de chaleur est marqué par des années d'une consommation immodérée de rhum. Comme s'il ignorait être au centre de l'attention, le vieil homme sort sa corde de tabac, qu'il mord pour en retirer une chique énorme. « Sang du diable, te fais pas prier, vieux Ben. Tu la racontes ...Contient : officiers (2)(...) Une fois le galion dépassé, les hommes n'en peuvent plus d'attendre, et De Vercourt les fait tous monter sur le pont : « Nous allons aborder un navire de petite taille par l'arrière. J'abas le premier d'entre vous qui fait feu. Maîtrisez lesofficiers, mais gardez le capitaine vivant. FetNat dirigera le groupe d'attaque ». Je sais pas si vous avez déjà navigué en faisant le moins de bruit possible, mais j'avais l'impression que nous faisions un barouf du tonnerre. (...)
Notre géant de nègre s'introduit dans la salle du conseil et en ressort quelques minutes plus tard avec le capitaine du Libertad, une dague sous la gorge, et les autresofficiers. De Vercourt monte alors sur la dunette du Libertad et siffle les marins Espagnols sur le pont. (...)