Histoire de Marin : Prise d'un Convoi Espagnol
Le brouhaha de la salle enfumée de l'auberge du Rat qui Pète fait lentement place au silence le plus complet. Tous les regards se tournent vers le vieil homme, maigre et ratatiné, qui se tient debout au comptoir. Son visage rouge de chaleur est marqué par des années d'une consommation immodérée de rhum. Comme s'il ignorait être au centre de l'attention, le vieil homme sort sa corde de tabac, qu'il mord pour en retirer une chique énorme. « Sang du diable, te fais pas prier, vieux Ben. Tu la racontes ...Contient : tempêtes(...) Manque de bol, on avait pas fait la moitié du chemin que la tempête nous a pris. Vous savez, ces saletés detempêtesqui accompagnent une tornade. On avait beau courir grand-largue en ayant réduit la toile, on n'en menait pas large. (...)