Liber Tolosa - Les cathares
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Contient : hérésie (6)(...) Manès (aux alentours de 240), reprenant les enseignements du Perse Zarathoustra (7ème siècle avant notre ère), prêchait un ensemble de croyances au sein desquelles un dieu suprême (le Bien) combattait dans une lutte éternelle les démons (le Mal). Cettehérésie, condamnée au concile de Toulouse en 1056, puis de nouveau en 1119, a déjà donné lieu à une répression armée à Lavaur, près de Toulouse, en 1181. (...)
En quête de fonds, un peu partout en Europe, les préparatifs traînent. Ses légats ne sont pas toujours très bien accueillis. Dans le Languedoc, unehérésiegronde et les reproches aux clergés locaux et à la noblesse sont très mal reçus. Ils arrachent aux Toulousains un serment de fidèlité au Saint-Siège en décembre 1203, mais rien de la part du comte et ni contre les hérétiques. (...)
La ville sera pillée et dévastée en avril 1204... Et le pape, fort marri, se concentre alors contre l'hérésiecathare et nomme Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux, à la tête des légats. Ils s'attaquent alors aux prélats et entament une épuration du clergé catholique laxiste. (...)
En 1205, l'évêque de Toulouse, Raymond de Rabastens, est déposé pour simonie par les légats Pierre de Castelnau et Raoul de Fontfroide. Remplacé par Foulques de Marseille, ce dernier sera beaucoup moins tolérant envers l'hérésieque son collègue... La situation par la suite ne fit que s'envenimer, les légats s'avérant incapables de tenir tête aux confrontations organisées par les cathares, préférant répondre à la parole par la menace et l'excommunication. Dominique de Guzman vient alors les aider à lutter contre l'hérésieen employant leurs armes et avec l'approbation du pape, en 1206, commence à prêcher. Mais suite au colloque de Montréal, l'année suivante, Pierre de Castelnau revient sur Toulouse et prononce l'excommunication sur le comte. (...)
Les défaites du comte à Saintes et Taillebourg, le contraignent en 1243 à signer la paix de Lorris et de promettre de lutter contre l'hérésie. En 1244, le 16 mars, le bûcher de Montségur marquera la fin des grands mouvements de résistance cathare, fin qui sera confirmée avec la mort de Raimond VII en 1249, la prise de Quéribus en 1255 et, en 1271, le rattachement du Languedoc à la couronne de France après la mort de Jeanne de Toulouse, dernière comtesse de la lignée des Raimond. (...)Les cathares : Ce terme, inventé par Eckbert de Schönau en 1163 vient du grec katharos, qui signifie « pur ». C'est sous ce nom que l'on désigne la communauté hérétique de croyants qui se sont répandus dans le Languedoc aux 12ème et 13ème siècles. Le catharisme est issu d'une pensée dualiste du 3ème siècle de notre ère. Manès (aux alentours de 240), reprenant les enseignements du Perse Zarathoustra (7ème siècle avant notre ère), prêchait un ensemble de croyances au sein desquelles un dieu ...