La campagne d'Arnor : 9 - L'Ombre du Vieux Moine
sur La Cour d'Obéron au format (192 Ko)
Récapitulatif : Une bien étrange prophétie a été révélée aux aventuriers. L'Oracle parlait de trois hommes par qui une menace planait sur l'ensemble des Terres. La première personne, le Possédé, a selon toute logique été récupéré. Il s'agissait du fils cadet du seigneur de Beldwin. La seconde personne est un vieux moine, et la troisième est Ervath, ancien mort en sursis. Tout indique que ces personnes se sont dirigés vers ...Contient : dunlendings (19)(...) Aucun soin efficace ne peut être trouvé. Il y a aussi l'étrange comportement hostile ou incompréhensible desDunlendings. Finalement, une piste pour retrouver le vieux moine est découverte, un certain Sournois aurait fui en direction d'Eryn Vorn. (...)
Elle est aussi accompagnée par Raylia l'animiste (une belle et jeune femme Dunlending originaire de Beldwin). - et enfin quelques braillardsDunlendings(des clans Arailt, Madoc et Sonmar) qui prétendent fêter l'anniversaire de l'un des leurs, mais qui sont en réalité là pour monter un gros coup durant la nuit, voler une grosse émeraude appartenant à un riche marchand bedonnant (qui loge à l'auberge). (...)
Petit grain de sable malheureux dans la soirée, le meurtre par inadvertance du chef du village Teghed, et petite basse vengeance effectué par desDunlendings(voir la Dame Blanche) sur les aventuriers, les possessions du défunt maire (un collier de perles avec émeraude, jade et saphir, un diamant finement sculpté, un anneau sigillaire ou encore des parchemins - un traité sur les plantes rares de la région) sont placées subrepticement dans les affaires des aventuriers. (...)
Les Dunlending, s'ils sont pris avant d'atteindre le fort d'Amon Bruinen, et dans l'incapacité de se défendre, peuvent reconnaître qu'ils se sont trompés de cible, mais qu'ils en profité pour accuser les aventuriers, ce qui arrange bien les affaires des grands pontes des clans Arailt et Madoc, qui leur en veulent véritablement beaucoup. Encore une altercation avec lesDunlendings: Que les coupables du meurtre aient été châtiés ou non, il est fortement probable que les aventuriers aient été mis hors de cause, soit grâce à l'intercession de Silmarien, soit grâce aux preuves laissées sur place. (...)
Le reste du voyage se poursuit avec quelques incidents notables : une tempête, un incendie de forêt, des cavaliers (encore desDunlendings, environ une escorte de dix hommes bien armés) qui semblent assez pressés et qui dépassent les aventuriers (en forçant le passage, si nécessaire). (...)
Malheureusement, jusqu'à présent, la recherche a été infructueuse. Il est assez facile de suivre la trace desDunlendings, jusqu'à Lond Gwathló. Sur un jet de Perception, ils peuvent remarquer une tour en train de brûler un peu à l'écart de la route. Comme par hasard, lesDunlendings, commandés par un certain Gorsag, y sont allés. C'était avant leur passage officiellement une tour de villégiature pour quelques moines voulant se ressourcer (suivant en cela les préceptes d'un Istari bien connu, Radagast, dont ils louent la bonté) mais c'était secrètement un nid d'espions obéissant au Vieux Moine, une personne qui planifie la chute du Cardolan. LesDunlendingssavaient ce qu'ils allaient trouver, et n'y sont pas allés de main morte, sacrifiant les quelques rares innocents de la tour, sans toutefois rien apprendre de concret (Vieux Moine insaisissable, messages échangés par pigeon ou par corbeau, les oiseaux viennent de l'Est, un gros coup prévu à Lond Gwathló pour déstabiliser le royaume). LesDunlendingsont laissé quelques moines en vie, mais assez salement amochés. Il y a en tout six cadavres (exécutés proprement visiblement), et 3 survivants, dont un est un membre de la secte du Vieux Moine (il y en avait cinq en tout sur neuf - agent ou sympathisant), un autre est sympathisant et le troisième est muet. La version des deux moines pouvant parler est la suivante : Ils ont vu arriver lesDunlendingsalors qu'ils préparaient le repas du soir. Ils ont voulu les accueillir avec amitié, mais ceux-ci les ont rabroués, exigeant de ceux-ci une fidélité sans failles aux membres de la faction Daen Iontis et le paiement d'une dîme de protection contre les brigands. N'ayant rien de tout ceci, lesDunlendingsont torturé les moines, et faute d'obtenir des réponses, sont repartis bredouille en incendiant la tour. (...)
Les moines remercient les aventuriers pour leurs soins éventuels, et leur demandent comme une faveur de les venger. La version du muet est tout autre, lesDunlendingscherchaient un criminel que les Moines avaient, semble t'il recueilli. L'attitude de la plupart des Moines était d'emblée fort inamicale, et cela a conduit rapidement à l'affrontement entre moines et soldats, et ce sont les Moines qui ont commencé à agresser les soldats, non l'inverse. (...)
Elle est censée durer pendant trois jours, trois jours pendant lesquels Mablung Girithlin , les corsaires de Rast Vorn, lesDunlendingsde Gorsag ainsi que le Vieux Moine et ses alliés (Sournois, Ervath ) vont conspirer, certains oeuvrant pour l'équilibre du Cardolan ( Gorsag), d'autres pour leur pouvoir personnel ( Mablung Girithlin) et le Vieux Moine pour diviser le Cardolan comme cela a déjà été fait pour le Rhudaur (pour créer les prémices d'Empire du Seigneur de la Guerre - voir Module Cardolan ). (...)
Hir Celepharn : autant Duinhir Calentir est jeune et inexpérimenté dans l'art de la diplomatie, Hir Celepharn est un vieux loup de mer, rompu à toute sorte de négociations. C'est un homme de 45 ans, rusé et parfois un peu fourbe. Il considère un peu de haut la communautéDunlendings, qu'il considère comme inférieur, et craint que Cadarn ait un jour ou l'autre l'intention de se révolter. (...)
Sinon, des secrétaires bien attentionnés prendront le nom des aventuriers, la raison de leur venue, et leur diront de revenir d'ici une petite semaine. Il est en revanche assez facile d'identifier lesDunlendingsdu seigneur Cadarn, qui portent une livrée fort reconnaissable (d'après les moines) : des vêtements aux couleurs brillantes, un blason représentant un faucon saisissant sa proie, un ceinturon finement ouvragé avec quelques dorures en argent, et une cape marron foncée fixée aux épaules. (...)
Ils sont respectés en ville, et un peu craints aussi, car on dit que le Seigneur Cadarn a des velléités d'indépendance, et qu'il se verrait bien conseiller du Hiri Celepharn Ethir Gwathló. LesDunlendingspeuvent être rencontrés un peu partout en ville, et notamment dans les meilleures tavernes situées dans le quartier marchand. (...)
Si l'attentat échoue, à force de persuasion, le participant dit qu'il a agi en suivant les ordres du Seigneur Cadarn ou Hir Girithlin (il ment), puis dit qu'il a monté cela tout seul (en signe de révolte contre les Dunedains trop puissants, et en signe d'amitié envers lesDunlendings), et évite de parler d'un certain Haarith, marchand de vin, une personne qui est en fait partie ce matin assez tôt. (...)
Les trois boutiques des quais (« Au repos du gosier », « Le Vin Frais » et « Au Souvenir Vinicole ») proposent du vin bon marché, elles sont toutes tenues pour la plupart par desdunlendings. Le repos du gosier est actuellement fermé, son propriétaire (un Dunedain) est parti depuis quelques jours en direction du monastère voisin de Balost, d'après ce que diront les commerçants voisins, qui n'hésitent pas à persifler sur le pauvre Algarion , disant que c'est quelqu'un au crâne dégarni, au tempérament acariâtre et précieux, qui de plus leur fait perdre de la clientèle et qui dit on aurait partie liée avec quelques brigands (surtout Haradrims ouDunlendings). Tout n'est que mensonge et jalousie, mais cela pourrait correspondre à la description du Sournois (ce qui n'est pas le cas). (...)