Aron-Edd
sur Eastenwest
Contient : culte (3)(...) Bergenmarth : Imaginez l'organisation des Cavaliers de Vahngal étendue à un royaume entier. Tel serait ce monde cauchemardesque si lecultede Denev ne venait contrebalancer la fureur du dieu fou. Cette terre de barbares nordiques sédentaires et montagnards oscille entre un rapport à la terre et à la nature qui, loin d'être harmonique - la nature est cruelle -, tolère toutefois la paix et la prospérité, et des vagues de fureur collective d'une sauvagerie inégalée - qui se retournent parfois contre la communauté elle-même et la détruit. (...)
Son conseiller, ses généraux, et le grand prêtre du Dieu Solaire l'épaulent dans ses choix et tentent de le préserver des méfaits ducultesecret du roi-serpent et des séductions de la déesse-lune, reine du désir et des volutes, maîtresse des prostituées, des mignons, de la cité de Dhaza aux heures nocturnes et dispensatrice du Rakshid, herbe à fumer qui met dans un état de bien-être précédent les voluptés du désir auquel la cité s'adonne. (...)
Ayant autorisé le polythéisme pour la première fois depuis les origines des dynasties, pour cause de tolérance, la ferveur que le peuple portait à son statut de Roi-Dieu a décru au fur et à mesure de la multiplication de cultes critiques à l'égard du pouvoir. Unculteen particulier s'est développé, celui voué au Roi-serpent. Il fut probablement importé de Kardath par des descendants du peuple impie. (...)Les Terres balafrées sont un univers décrit en particulier dans L'Atlas de Ghelspad, Mithril : la cité du Golem, Reliques et rituels ou encore dans L'encyclopédie monstrueuse. L'univers D&D de Sword and sorcery allie poésie sanguinaire, originalité - relative - et une extrême cohérence ; il égale peut-être les ' anciens ' mondes de Glorantha (RuneQuest), de l'Empire warhammerien et de Ravenloft, et rompt avec une crise de la créativité qui ronge un espace productif moins intéressé par l'innovation ...