Héritage
Contient : bras (12)(...) Les orks se trouvaient peut-être à une quinzaine de foulées, brassant l'air de leurs épées tandis que leursbrasmontaient et descendaient en rythme avec leurs jambes. Ils avaient l'air encore plus furieux que Lorm ne l'était un peu plus tôt. (...)
Je frappai vers le haut sans regarder et touchai quelque chose de mou. La sombremante voleta en arrière sur plusieurs pas, puis revint sur moi. Je lançai de nouveau monbrasen aveugle et sentis le choc du dard contre ma cuirasse de cuir bouilli. La sombremante revenait à la charge. (...)
Je m'accroupis et, quand j'entendis le battement de ses ailes, je frappai, sautant aussi haut que possible de tous mesbraset de toutes mes jambes. Je sentis un poids s'agiter sur mon épée pendant un moment, puis devenir flasque, et je me félicitai en silence. (...)
» Je reculai, mains en l'air, les paumes tournées vers l'extérieur et les doigts écartés. Lorm avait besoin du cataplasme, mais je pouvais attendre que lui passe l'envie de m'arracher lesbras. Trois sombremantes gisaient sur le sol. Mestoph surveillait deux formes sombres qui tournoyaient au-dessus de sa tête. (...)
» « Alors elle nous tuera après que nous ayons fait ce qu'elle désire », dis-je. Mestoph s'arrêta un instant, jambes écartées,braslevés. « Nous pouvons essayer de nous montrer plus malins, plus patients ou plus forts qu'elle. (...)
Je m'écrasai contre un mur, rebondis et tombai. Je me relevai, me heurtai de nouveau au mur, sans jamais cesser de hurler. Lorm tendit lebrashors du tertre pour me tirer sur les quelques pas qui me séparaient de la porte. Je m'étalai à l'intérieur. (...)
» « Où sommes-nous ? » « Nous sommes dans le plus vaste mausolée que j'aie jamais vu. » D'un geste dubras, Mestoph embrassa la totalité du bâtiment. Au sommet de huit piliers, des quartz de lumière éclairaient une quarantaine de formes quadrangulaires, se dressant chacune sur une hauteur d'environ cinquante longueurs debras. Chacune avait la forme d'une gigantesque étagère de bibliothèque, dont les rayonnages étaient remplis de corps plutôt que de livres. (...)
Lorm posa sa hache au sol. Il sortit sa nouvelle dague à tête de loup et s'entailla soigneusement l'avant-brasen trois endroits. Il rengaina la dague, ramassa sa hache et commença à appliquer son propre sang sur la lame. (...)
Je me précipitai, le ramassai tandis que Lorm faisait résonner un autre coup sur l'armure de l'Horreur. Je le ramenai dans la tombe. A l'intérieur, je vis Mestoph lancer sesbrasen l'air et l'entendis hurler trois mots d'elfique. Des milliers de gouttelettes d'eau apparurent, puis se regroupèrent en dizaines de lames tournoyantes. (...)
Son cri perçant se changea en hurlement. Les lames arrachèrent des bribes de fumée brune et cendrée à sesbraset ses jambes, et lacérèrent un tentacule de sa main gauche. Elles résonnèrent et grésillèrent contre sa cuirasse. (...)
» L'Horreur apparut à côté de Mestoph. Le ver de son oeil gauche se tordait sans contrôle alors qu'elle tendait lebraspour toucher le magicien. L'elfe essaya d'esquiver, mais il ne fut pas assez rapide. Un bruit de succion, de déchirement, provint de l'intérieur de son corps et il commença à hurler. (...)Quand le Châtiment prit fin, nous étions décidés à revendiquer notre héritage. Mais nous n'étions pas encore prêts à en payer le prix. Tolan Drôle-d'oreille, historien de Landis. Oui, mon ami, c'est une bonne hache, qui a trempé dans de nombreuses batailles. Son tranchant a même goûté le sang d'une Horreur. Comment suis-je entré en possession d'une arme aussi remarquable ? Eh bien, remplis ma chope avec un peu plus de cette délicieuse bière brune naine et je te raconterai ...