Les automates rêvent-ils de moutons à vapeur ?
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Contient : père (16)(...) Il fut le tuteur légal d'Owen Haterley. Charisme [EXC], Instruction [EXP], Physique [FAI], Relations [BON], Santé [1].PèreSylvestre, homme d'Eglise. LePèreSylvestre est un moine franciscain, ami intime et confesseur du Comte de l'Isle Adam. Il sait tout ce que sait l'Isle Adam, notamment au sujet d'Haterley, mais il est tenu par le secret de la confession. (...)
Devant le peu d'éléments dont ils disposent, s'ils n'y pensent pas les premiers, Margaret leur suggère d'aller voir de sa part Henri Couturier, lepèrede la ' victime '. Ce dernier habite au dernier étage d'un immeuble cossu de l'avenue des Gobelins. (...)
Il ne les connaît pas et ne comprend rien à cette histoire. Si les personnages désirent visiter la chambre d'Aurélie Couturier, sonpèrene s'y oppose pas. Lui, s'effondre sur un sofa, anéanti. La chambre est encombrée de vieux meubles en bois de rose patinés par le temps. (...)
Sur ces entrefaites, entre dans la chambre un homme barbu, un frère franciscain que l'Isle Adam présente comme son confesseur et ami, lePèreSylvestre. Constatant l'état d'extrême fatigue du comte, ce dernier prie d'un air sévère les personnages de le laisser se reposer. (...)
Chapitre 7) et qu'ils insistent, le Comte intervient pour qu'ils restent malgré la désapprobation visible duPèreSylvestre. Si ce n'est pas le cas, ils pourront recueillir les confidences du vieil homme plus tard. (...)
Le soir venu, leur invitation leur permet d'être placé au premier rang. La pièce est excellemment jouée, à l'exception du personnage de Capulet, lepèrede Juliette (tout personnage BON en interprétation peut s'en rendre compte aisément). Une EXCellente Perception permet de repérer que l'acteur jouant Capulet porte une barbe postiche. (...)
CHAPITRE 8 : LA CONTROVERSE D'ANGKOR REVELEE Où les personnages apprennent le fin mot de l'histoire et se font repérer par les autorités Après l'incendie probable des établissements Soliman & Fils, les personnages reçoivent un matin un câble duPèreSylvestre, qui les enjoint de le rejoindre une demi-heure plus tard au café Mothus, rue Jacob. Le café, plutôt enfumé, occupe le rez-de-chaussée d'un grand immeuble de pierre, tout près des Beaux-Arts. LePèreSylvestre est venu montrer quelque chose aux personnages, mais il tient au préalable à ce que les personnages promettent de ne pas révéler leurs sources. (...)
Il semble agir en violation du secret de la confession, mais c'est en fait le Comte de l'Isle Adam, torturé par le remord, qui lui a demandé de faire lire aux personnages le journal d'Owen Haterley (Aides de jeu n° 6 et 7). Si les personnages demandent auPèreSylvestre des renseignements sur Angkor, celui-ci refuse de répondre, prétextant que cela pourrait être dangereux pour la vie et la réputation de l'Isle Adam. (...)
Lorsque les personnages y parviennent à leur tour, ils remarquent immédiatement plusieurs hommes, morts ou endormis, entassés les uns sur les autres, les mains liées derrière le dos. Le sol autour d'eux est encombré de caisses éventrées portant la mention Mallison, artificiers depèreen fils. Un escalier métallique et étroit serpente jusqu'à la coupole qui couronne la tour. Là-haut, l'automate ligote Victoria sur une douzaine des plus grosses fusées d'artifice, attachées ensemble. (...)
La victime, une certaine Aurélie Couturier, est tombée d'un aérocar, qui a ensuite mystérieusement poursuivi son vol. Fille unique du riche banquier Henri Couturier, Mademoiselle Couturier était, selon sonpère, de tempérament romantique et exalté, porté à la mélancolie. Venu sur place pour reconnaître le corps de sa fille, monsieur Couturier a déclaré que cette dernière s'était probablement donnée la mort en sautant de l'appareil. (...)
Par Eugène Dourlan Nous vous parlions hier du décès de Mademoiselle Aurélie Couturier survenu dans des circonstances spectaculaires. Tandis que son proprepèreavançait l'hypothèse d'un suicide, nos brigadiers menaient l'enquête sous l'éclairage d'un indice capital: un poème. (...)
Margo Aide de jeu n° 6 : Le journal d'Owen Haterley Les premiers documents laissent une seule et même impression, celle d'un tempérament exalté, d'un goût immodéré pour les femmes, son pays et l'Orient. Il a commencé ce journal à son dix-septième anniversaire, sur un vieux bordereau appartenant à sonpère, commerçant de spiritueux dans la banlieue de Leicester. Il y confie déjà le profond ennui que lui inspirent ses proches. (...)
Dans une lettre qu'il destine à sa mère, on se fait une idée de son enfance. Un monde de silence et d'incompréhension entre unpèrequi espère un successeur et une mère infirmière qui l'imagine médecin. A dix-huit ans, il commence à écrire des poèmes, des odes romantiques qu'il destine aux clientes de la boutique. Un an plus tard, sonpèresuccombe à la tuberculose, le laissant soudain seul, avec une mère et trois soeurs à charge. De cette période, il reste d'innombrables poèmes, confus et mélancoliques, alors que la boutique dépérit inexorablement. (...)Ce scénario se déroule quinze à vingt ans après l'époque habituelle de Château Falkenstein. Durant cette période, les inventions et les progrès technologiques furent légion et il serait fastidieux de les énoncer tous. Néanmoins, pour les besoins de l'histoire, il est indispensable de préciser que dirigeables, aérocars et automotives sont désormais des moyens de transports courants en Nouvelle Europe. PROLOGUE : LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE Paris, mai 1889. ' L'Exposition Universelle battait ...