Les Jaïnites
sur Eastenwest
Contient : société (5)(...) L'ascétisme et la sagesse des anciens moines jaïnites furent loués pendant de nombreux siècles, mais le mouvement fut quasiment enterré lors de la déshérence de la première République. Déclin et renouveau Dans unesociétéminée par le chômage et l'apathie, le jaïnisme ne provoqua bientôt plus la même admiration de la part de la population de base, et même les moines errants ne purent plus compter sur la bonté de leurs concitoyens pour survivre. (...)
La fin des idéaux et la désillusion ne frappèrent pas que les civils, mais affectèrent également les jaïnites. Ceux qui ne retournèrent pas à lasociétés'enfermèrent sur eux-même, se tournant souvent vers la folie. Peu nombreux, mélangeant mysticismes et arts, ils retournèrent à la marge, tentant de survivre comme ils le pouvaient en se déplaçant de planète en planète, souvent de manière clandestine. (...)
L'effondrement de l'économie supprima les privilèges de ces anciens bourgeois, les forçant à s'adapter à un nouveau monde. Pourtant, dans unesociétéen perdition, ce mode de vie libre attira dans chaque région où un jaïnite passait des personnes intéressées par fuir leur seigneur ou leur environnement. (...)
De cette époque data le culte du secret et de la communauté soudée, car les représentants de la Sainte Flamme ne faisaient guère de différences entre le meneur et ses suivants. Les jaïnites devinrent des groupes très fermés, en marge de lasociété, centrés sur une vision mystique du voyage, de l'art et du mélange des deux. Puisque l'aventure contrôlée n'était plus possible par manque de moyens, les jaïnites se résolurent à chercher les vérités dans l'esprit humain. (...)
Ils restent toutefois l'apanage de quelques originaux puissants, qui peuvent se permettre ce genre de fantaisies sans risquer le qu'en-dira-t-on. Les Règles Lasociétédes jaïnites a beau être libre, elle se doit toutefois d'obéir à certaines règles sans lesquelles la survie du groupe n'est pas possible. (...)Dans l'auditorium, l'ambiance était détendue. Partout, dans l'immense salle, les serfs piaillaient et piaffaient sous l'œil bienveillant du seigneur Oreste Hawkwood et de son invité, son propre cousin, le baron Klaudius Klowen Hawkwood, confortablement installés dans leur loge réservée. La pièce avait commencé depuis belle lurette et les acteurs sur scène déclamaient leur texte avec application, mais ne parvenaient pas à couvrir le brouhaha ambiant. Les gens du peuple étaient trop heureux de ...