Mimosaville
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Contient : film (33)(...) Cette bourgade sans histoire se retrouve attaquée par un monstre un peu radioactif et pas très beau à voir. Lors de sa sortie, lefilmpasse dans un premier temps inaperçu. En effet, il n'apporte pas grand-chose au genre naissant du «film-qui-fait-peur ». Pourtant, assez rapidement, la bouche-à-oreille fait son effet. En effet, la plupart des gens qui ont vu cefilmne retiennent qu'une chose : cefilmsous-entend que l'armée pratiquerait des expériences sur les civils. Dès lors, une certaine paranoïa s'installe et les salles de cinéma se remplissent. Bien entendu, cela ne plaît pas au gouvernement qui s'empresse de faire retirer les quelques copies des salles. (...)
Très peu de gens pouvaient donc à ce jour se vanter d'avoir vu le premier volet de Mimosaville. Malgré cela, un mythe se créa rapidement autour de cefilm, des hypothèses plus ou moins farfelues se répandant. Pour certains, lefilmprésentait des expériences réellement pratiquées par l'armée américaine. Pour d'autres, il contenait des messages subliminaux faisant l'apologie du communisme. Ainsi, au cours des décennies qui suivirent, beaucoup parlèrent de cefilmmais très peu le virent vraiment. Pourtant, au moins une personne a réellement vu le premierfilmde la saga Mimosaville et décide, en 1982, d'offrir une suite à ce monument du cinéma. Cette suite n'est autre que L'attaque des caniches tueurs. Cefilmpropose une thématique plutôt originale pour l'époque : des chiens sont transformés en monstres par la substance radioactive du premier épisode. (...)
Le second épisode de la saga ne connaît malheureusement qu'un succès mitigé. Beaucoup de gens allèrent le voir à cause de la réputation sulfureuse du premierfilm. Cependant, la réalisation approximative nuit beaucoup au plaisir du spectateur. En effet, ce dernier apprécie en général assez moyennement les caméras qui tanguent et les plans flous ou mal cadrés. Cefilmplaira au moins à une personne qui, en 1989, tournera le troisième épisode : Maniac Sheriff. Cefilmest, comme son titre l'indique, une honteuse resucée de Maniac Cop. On y trouve en plus quelques (rares) touches d'occultisme car c'était la mode à l'époque. On obtient au final unfilmassez jouissif où le tueur va plus loin que son alter ego de la police. Cependant, la fin est un peu rapide et surtout incompréhensible par le commun des mortels. (...)
Au moins, il y a de l'action et on a très peu le temps de s'ennuyer. Les effets gores sont très nombreux et dans l'ensemble assez réussis. Cefilmne trouve pas son public. En effet, les jeunes préfèrent se rabattre sur les films d'horreur plus connus et doivent se douter que ce ne sont pas les films de zombies qui manquent. (...)
MIMOSAVILLE, TON UNIVERS IMPITOYABLE : Mimosaville se présente donc de prime abord comme une tranquille bourgade américaine. Dans le premierfilm, il s'agit essentiellement d'une avenue principale avec des ruelles obscures partout autour. La base militaire dont il est question se situe un peu à l'extérieur de la ville. (...)
C'est notamment l'occasion pour toute personne dotée d'un minimum de sens de l'orientation de repérer de grosses incohérences entre les épisodes (et même parfois au sein d'un même épisode...). NOTRE AVIS :Filmd'horreur datant des années 50 (1953 pour être précis) dont le réalisateur est depuis tombé dans l'oubli. (...)
- JOHN (MONSTRE) : frère de Billy, il a disparu quelques jours avant le commencement de l'histoire qui nous intéresse ici et n'apparaîtra que sous la forme de monstre. Le problème est que ce monstre est gris (lefilmest en noir et blanc...), poilu, gluant et on peut occasionnellement distinguer une fermeture éclair dans son dos. (...)
Les évènements précédents ne sont décrits ici qu'à titre indicatif, afin de mieux faire comprendre aux PJs ce qui se trame. Certains éléments se retrouveront d'ailleurs dons les diverses suites de cefilm. Les évènements antérieurs au déroulement dufilmpourront être racontés aux PJs par n'importe quel militaire de Mimosaville. Petit résumé des évènements précédents : Après la seconde guerre mondiale, un institut de recherche militaire situé à l'extérieur de Mimosaville essaie de trouver comment utiliser des substances radioactives afin d'éradiquer les communistes. (...)
L'un des scientifiques, le Docteur McDouglas parvient à élaborer une substance qu'il choisit d'appeler GODZIUM. Celle-ci est de texture gluante et de couleur vert fluo (gris clair dans le premierfilmen tout cas). Les tests sur animaux sont plutôt concluants, une augmentation de la masse musculaire et de la résistance à la douleur étant constatées. (...)
Compétences : Etre réduit à un tas poilu gargouillant (5), Surgir de nulle part (3), Couiner (2), Griffer (3), Mordre (4), Manger des gens qu'il connaît à peine (5). L'ATTAQUE DES CANICHES TUEURS OU YOUKI M'A TUER : NOTRE AVIS : Datant du début de 1982 cefilmfait suite à « Un monstre dans la ville » en situant l'action environ 30 ans après les évènements décrits dans le premierfilm. Beaucoup de détails laissent penser que le producteur de « L'attaque des caniches tueurs » manquait de talent. (...)
Compétences : Etre réduit à un tas poilu gargouillant (3), Détester les habitants de Mimosaville (5), Couiner de douleur (2), Griffer (5), Mordre (4), Avoir l'air aimable (1) MANIAC SHERIFF OU SHERIFF FAIS MOI PEUR : NOTRE AVIS : Cefilm, passé plutôt inaperçu, est sorti en 1989. A peine repompé sur unfilmportant presque le même nom, il suit la folie meurtrière du maniaque entr'aperçu à la fin de l'épisode précèdent. Les meurtres seront nombreux et les acteurs pour la plupart peu motivés (à vrai dire ils donnent même l'impression de s'ennuyer un peu par moment). (...)
- LE SHERIFF (MANIAQUE) : facile à reconnaître grâce à son maquillage à la truelle, il est relativement trapu et bien enveloppé. Il ne dit pas un mot dufilm, se contentant de faire des signes pour se faire comprendre. Il arrive toujours à être là où on l'attend le moins, réussissant même à surgir d'un placard à balais ! (...)
Un peu en retrait, on voit une silhouette s'éloigner discrètement. Suite à cette scène, on suit une caméra survolant Mimosaville, le titre dufilmapparaissant en lettres sanglantes au début du générique. TIMELINE : JOUR 1 (MERCREDI 2 AVRIL) : Un vigile patrouillant dans le supermarché de Mimosaville est retrouvé mort au petit matin. (...)
Le chien s'arrête sur une pelouse pour faire sa petite affaire et la vieille dame s'arrête de marcher pour attendre son brave Médor. On voit alors un homme habillé en shérif apparaître et, pour la première fois depuis le début dufilm, on distingue son visage (mais juste le bas de son visage, le reste étant dissimulé dans l'ombre de son chapeau). (...)
Un uniforme beige, une casquette et une étoile de shériff. Il semble avoir été maquillé à la truelle et ne lâchera pas un seul mot pendant tout lefilm. Il est là pour tuer des gens et il le fait bien. Avec un sheriff, on est sûr que les voyous ne courent pas les rues. (...)
Compétences : Se maquiller avec une truelle (5), « La loi, c'est lui » (5), Taper à grands coups de matraque (4), Pousser de grands hurlements de douleur (3), langage sourd-muet (2). L'HOSPICE DE LA PEUR OU LA NUIT TOUS LES CHEVEUX SONT GRIS : NOTRE AVIS : Datant de 1993, cefilma longtemps été assimilé (à tort) à unfilmde zombies. Conçu pour terminer la saga de films sur Mimosaville, il présente une ville littéralement envahie par les monstres. Il critique les grandes entreprises prêtes à tout pour l'argent. (...)
Histoire de bien insister sur son âge, il est interprété par un acteur portant un masque de petit vieux (un peu dans le genre de celui de Terror Tracts) et se déplace trèèèèèèèès lentement. -LE VENDEUR DE VIEUGRA : comme expliqué dans lefilm, l'entreprise DOOM (Development Of Organic Materials) Pharmaceutics dispose d'une véritable armée de vendeurs. (...)
-LE PERSONNEL MEDICAL DE LA MAISON DE RETRAITE : essentiellement composé de petits infirmiers malingres qui, en tout, prononceront à peine quelques mots pendant toute la durée dufilm. On trouve, en plus de tous ces personnages, tous les clients transformés en monstres par le produit. (...)
). Fidèle à ses habitudes le générique nous présente un survol de Mimosaville sur lequel le titre dufilmvient s'inscrire en lettres sanglantes. TIMELINE : Nous verrons tout d'abord les origines des évènements présentés ici dans un. (...)L'HISTOIRE DE LA SAGA : La saga Mimosaville débute en 1953 avec Un monstre dans la ville, dans une tranquille bourgade américaine située à une centaine de kilomètres de Sodaville. Cette bourgade sans histoire se retrouve attaquée par un monstre un peu radioactif et pas très beau à voir. Lors de sa sortie, le film passe dans un premier temps inaperçu. En effet, il n'apporte pas grand-chose au genre naissant du « film-qui-fait-peur ». Pourtant, assez rapidement, la bouche-à-oreille ...