Un coeur de pierre (Magna Veritas)
sur Soldats de Dieu
Contient : évêque (9)(...) Si sa foi n'était pas vibrante du moins s'acquittait-il très honorablement de sa charge. Mlek s'acharna sur cet homme avec tout l'arsenal dont lui et sa bande disposaient. L'accord de l'évêquefut difficile à obtenir et le pouvoir Discorde de Ravik fonctionna en sur-régime pour isoler l'évêqueet Bonnal du reste des administrateurs du diocèse. Ils finirent par donner leur agrément à ce projet financé par la municipalité avec l'office des HLM comme partenaire et maître d'oeuvres. L'évêqueest très vaguement au courant du Grand Jeu mais tient cette pensée à l'écart ayant par ailleurs bien assez de préoccupations. (...)
Il prit néanmoins la précaution de faire connaître cet état de fait au diocèse. Ainsi au cours des siècles, l'évêquen'a pas systématiquement été au courant de la présence de ce chien de garde mais toujours une unique personne a eu ce secret en charge. Tantôt le vicaire général, tantôt le secrétaire, tantôt l'évêquelui-même, mais une seule personne connaissait ce secret. En se plongeant dans les archives du diocèse, en obtenant au préalable l'accord de l'évêqueou en pénétrant par effraction dans les sous-sols (ils n'oseraient pas ?), les personnages peuvent retrouver le récit du massacre évoqué plus haut. (...)
Sylvester et Galien finiront par faire croire à un commissaire pas très malin qu'ils sont envoyés par le diocèse, Vadissirian étant un ami très cher de l'évêque. Plus c'est gros, plus ça passe. Voila un allié de choix dans leur poche. Le lendemain, les choses sérieuses commencent : les joueurs arrivent sur les lieux du meurtre de Dardau et s'arrangent pour ne pas se faire voir en compagnie de Derincourt, saluent leur nouveau copain le commissaire, qui donne pour consigne à ses hommes de leur foutre la paix, Galien lit dans les pensées de Mme Dardau et discute ferme avec elle afin de clarifier ce qu'il voit dans son esprit perturbé tandis que les autres fouillent fort efficacement, au nez et à la barbe des flics présents obligés de les laisser faire en un petit quart d'heure les PJ ont compris ce qui s'est passé et ont chopé l'adresse de la boîte de Dardau où ils ont la bonne intuition de se rendre immédiatement. (...)
Et c'est la qu'ils vont être réellement excellents, mes joueurs (NdF : aussi fier qu'un patriarche entouré de sa descendance, ce Lio ) ; tout d'abord, ils vont foncer au diocèse, révéler leur vraie nature à l'évêqueet exiger des explications sur « certaines rumeurs concernant des constructions annexes à la cathédrale » ; l'évêquecrache le morceau, évidement, et le père Bonnal se fait passer un savon magistral par une Ange de Michel au fort accent espagnol - situation peu agréable, avouons-le. Le dit père Bonnal est placé en lieu sûr pour lui éviter de finir en corned-beef, les PJ, comprenant que tous ces meurtres n'étaient certainement pas le fait d'un Démon, décident de faire un tour aux archives et finissent par découvrir toute l'histoire. (...)Une aventure relativement courte qui ne devrait pas poser trop de problèmes aux joueurs. J'ai écrit ce scénario de manière à ce qu'il soit jouable après une lecture. Pour ces soirées où on vous téléphone : « T'as quelque chose de prêt ? Parce que nous, on arrive dans une heure avec les pizzas ! » La structure narrative pâtit fatalement de cette présentation mais c'est au profit de la facilité à intégrer le scénario. Petite précaution oratoire : ce n'est pas une jolie manière de dire que je l'ai ...