Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : bière (3)(...) Si les pêcheurs ont une réponse, personne n'a daigné aller leur poser la question. Parfois, la moustache plongée dans leur choppe debière, les Dragons parlent à mots couverts de grands brasiers qui s'élèvent à la minuit sur les îles des marais et de sacrifices sanglants adressés à des puissances maudites. (...)
Tous les jours de l'année, le Souk est un tumulte assourdissant d'aboyeurs déments, de mercenaires exotiques cherchant un emploi, de filou proposant des jeux d'argent et des loteries, de jongleurs, de ménestrels, de vagabonds mendiant une piécette, de colporteurs qui proposent de la petitebièreet un assortiment douteux de « nourriture à emporter ». La concurrence pour les meilleures places est rude parmi les vendeurs ; les commerçants les plus anciens et les mieux établis dominent le marché. (...)
Durant le jour, le Pouce du Diable peut être confondu avec tous les autres quartiers miséreux de Punjar mais, à la nuit, le district s'anime avec une férocité qui défie l'imagination. Des lampions sont accrochés dans les rues, les rires rauques et le choc des pintes debièrecouvrent les chants paillards qui s'échappent de partout, les magiciens des rues font leurs tours et partout s'étalent et s'offrent les tentations. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...