Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : condamnés (3)(...) Là, les plus chanceux seront rapidement exécutés et leurs corps abandonnés à l'appétit des corbeaux et des goélands ; les autres serontcondamnésà des vies (artificiellement) longues, enfermés dans les geôles qui donnent son nom à la citadelle. (...)
La nourriture et l'eau lui sont apportés une ou deux fois par semaine mais les bourreaux oublient souvent de revenir aux fosses jusqu'à ce qu'il faille y conduire une autre de ces âmes damnées. Ceux qui sontcondamnésà l'enfermement survivent rarement au-delà de dix semaines ; entre la cruauté des matons, les conditions insalubres et les conflits avec les autres prisonniers au sujet de l'eau et de la nourriture, les geôles prélèvent un terrible octroi. (...)
Un prisonnier sur cent voit la fin de sa première année et aucun d'entre eux n'a jamais vécu au-delà de cinq (bien entendu, cela n'inclus pas ceux qui furentcondamnésà une non-vie de servitude nécromantique). Les gardiens de la Sombrecage sont les Geôliers, des factionnaires reconnaissables à leurs robes noires et pourpres. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...