Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : esprits (2)(...) Une partie du rituel destiné à honorer les défunts de Punjar consiste à laisser, quelque part sur la route menant à la Cité des Morts, une chandelle consacrée et allumée. Si la tradition commença certainement comme un acte propitiatoire contre lesespritsmaléfiques, elle évolua (comme toutes choses en Punjar) en un étalage de richesse. Les familles nobles rivalisent de piété en plaçant le plus de chandelles possibles - le résultat est que chaque niche, appui de fenêtre, recoin de la rue reçoit des dizaines de bougies. (...)
Le Clos du fiel : le Clos du fiel est la place centrale du quartier, son coeur, sa croisée des chemins, où les visiteurs peuvent choisir les désirs et les intérêts qu'ils satisferont ce soir - les chasseurs appellent de toutes les allées, de tous les portails et balcons, de toutes les fenêtres, pour attirer l'attention et tenter lesespritsfébriles. Le Clos tire son nom de la fontaine qui est en son centre : la belle jeune femme éplorée, le coeur brisé, qui se penche sur le bel homme agonisant est une référence à la légende de la Dame au Héros - un seigneur de guerre revint de la bataille pour tomber victime d'un puits empoisonné par sa belle. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...