Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : peste (6)(...) Il n'est nul espoir dans ce taudis abandonné des dieux, seulement l'opportunité d'exploiter ceux qui vous entourent. Bloqués à l'ouest par la Porte de laPeste(plus généralement appelée la PortePestepar les habitants du quartier), bordés au sud par la rue Vague et au nord par le quai des Passeurs, la plupart des Boucaniers vivent une vie entière sans quitter jamais les frontières fétides du district. La Boucane est surtout remarquable par le grand âge de ses immeubles. (...)
Les Dragons ne font généralement pas attention aux passeurs qui grimpent les murs ; bien que des capitaines particulièrement espiègles aient parfois utilisé les grimpeurs (et les gamins qui les servent) comme cibles improvisées pour des exercices de tir. La PortePeste: au coeur de la Boucane, la PortePeste(les habitants ont contracté le nom officiel pour d'évidentes raisons) surveille les fermes et les manoirs à l'ouest de la cité. Servir à cette porte est considéré comme une punition et ceux qui sont là sont le pire de ce que leur compagnie peut offrir. Le commandant actuel de la PortePesteest le capitaine Jidair, le cousin efféminé d'un important seigneur Dragon. Considéré comme une fiotte et un précieux par les vétérans sous ses ordres, on s'accorde généralement sur le fait qu'il a été posté ici pour ne plus l'avoir dans les pattes. (...)
La vérité est, en fait, l'exact opposé : de mémoire, le Capitaine Jidair est le plus ambitieux des Dragons qu'on ait connu et ses pairs, effrayés, l'ont condamné à la PortePestedans l'espoir de stopper, ou au moins de retarder, sa montée en puissance. Affaibli par la réticence de la compagnie qu'on lui a confié, le mince Jidair a été obligé de revoir sa stratégie et il remplace doucement les soldats de la garnison par des gardes fidèles à sa maison. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...