Barsoom, la lune du Monde à Étages
« Il ouvrit les yeux sur un paysage inconnu et très étrange. Il se trouvait dans une vallée large et peu profonde. Le sol sur lequel il était assis et les collines qui l'entouraient étaient recouverts d'une sorte de mousse jaune. Le ciel n'était pas vert comme celui du monde qu'il venait de quitter. Il était d'un bleu si sombre qu'il en paraissait presque noir. Il aurait pu croire que c'était le crépuscule si le soleil ne s'était pas trouvé au zénith. À sa gauche, une forme gigantesque ayant ...Contient : animaux (3)(...) Un jour, Jadawin voulut tester une nouvelle race qu'il avait conçue, les tisha. Cette race d'hommes-taupes fut importée sur la lune avec tous lesanimauxet les végétaux dont ils avaient besoin pour vivre. L'expérience fut un échec. D'une part, les tisha ne pouvaient pas faire de dangereux adversaires contre les humains de Tayaphayawoed dans l'immédiat, parce qu'ils étaient un peu trop lents. (...)
La civilisation des tisha tardant à se mettre en place, Jadawin n'empêcha pas une maladie tout à fait naturelle de tuer les lapins qui étaient à la base du régime alimentaire des tisha. Tous lesanimauxfurent affectés par la rupture de la chaîne alimentaire et moururent de faim. Les tisha disparurent. (...)
Jadawin a inscrit dans le patrimoine des calots une prédisposition à accepter le contact humain, mais il faudrait être un très bon dresseur pour en apprivoiser un : les muscles de la mâchoire sont extrêmement puissants (plus que ceux d'un pitbull), ce qui ajouté aux dents dignes d'un requin contribue à rendre cet animal très dangereux. De tous lesanimauxde Barsoom que Jadawin a créé, c'est le calot qui lui a donné le plus de fil à retordre : restituer une vitesse supérieure à celle d'un lévrier avec un corps si peu adéquat semblait une gageure. (...)