Le huitième chant
sur La Cour d'Obéron au format (51 Ko)
Avertissement : Ce scénario est spécialement conçu pour des elfes de niveau 1 à 3, plutôt jeunes. Il peut se dérouler n'im- porte quand au Troisième Age. L'idéal est de créer des personnages elfiques (demi-elfes, sylvains, sin- dars, voire noldors). Un ou deux personnages non-elfes peuvent être éventuellement intégrés au groupe, mais ils doivent impérativement être 'amis des elfes', et un barde ou un ranger (un rôdeur) seront les compagnons les plus appropriés d'un groupe d'elfes. Je recommande ...Contient : prince (4)(...) 1) La lamentation de Dagor-Nuin-Giliath : Au Premier Age du monde... Il était l'elfe le plus brillant des Terres du Milieu. Artiste incomparable,princecharismatique, combattant mythique, dévoré d'ambition, de cruauté et d'orgueil. Il représentait tout ce qu'il y a d'insupportable et tout ce qu'il y a d'admirable dans le génie elfique : l'intransigeance, la passion du Beau, la morgue, le courage, l'indépendance, la haine de Melkor poussée jusqu'au-delà de la mort. (...)
Les elfes en firent un carnage épouvantable ; la bataille, selon la tradition, dura plus de dix jours, et Fëanor, emporté par sa rage sanguinaire et sa soif de vengeance, poursuivit les fuyards jusqu'à Dor Daedeloth, la région d'Angband. Avec son impétuosité habituelle, leprinceNoldor s'était éloigné de ses troupes, et Morgoth lança contre lui les Balrogs d'Angband, menés par Gothmog, leur chef démoniaque. (...)
Cela s'est traduit par de nombreux chants Quenya ou Sindar sur la Bataille de Dagor-nuin-Giliath, la bataille sous les étoiles, où lePrinceelfe trouva la mort. Mais le chant le plus ancien, l'un des plus beaux et l'un des plus aimés des elfes est 'La lamentation de Dagor-nuin-Giliath', une longue épopée en huit chants, composée en Quenya par l'un des neveux de Fëanor, Maeglin Lomion, 'celui qui apporte l'ombre'. (...)
Mais il arrive rarement - que certains elfes éprouvent le désir de revenir parmi les vivants, auquel cas ils se réincarnent parmi les enfants de leur lignée. Tel fut le désir de Maeglin. De son vivantprincede Gondolin, poète et forgeron insurpassable, Maeglin eut le coeur empoisonné par le désir qu'il nourrissait pour sa cousine, Idril, héritière de Gondolin. (...)