Narcisse transi
sur La Cour d'Obéron au format (146 Ko)
Deux estions et n'avions qu'ung cuer S'il est mort, force est que devie, Voire, ou que je vive sans vie Comme les images, par cuer, Mort ! François Villon, extrait du Testament. Synopsis : Les PJ sont invités à un vernissage et à une "snuff party" organisée par le Prince. Tout le gratin branché de la Camarilla parisienne, mêlé à une sélection triée sur le volet d'artistes, de critiques et d'intellectuels mortels, se retrouve donc au cours de la soirée. Le Prince reste toutefois ...Contient : place (13), placé(...) Law est le contrôleur général des finances de France, le fondateur de la Compagnie Française des Indes, et vient de lancer une banque d'escompte et de dépôt qui enflamme les spéculateurs parisiens... C'est dire si laplaceoccupée par le jeune Mac Ferton est importante. Elle lui permet de fréquenter le Paris des Salons, des soupers fins et des opéras champêtres. (...)
7 Traduire : Allusion à l'interdiction édictée par Villon de pratiquer la Thaumaturgie à Paris Cependant, le Prince ne devant pas tarder, il faut éviter à tout prix une esclandre, et, sur ordre du Révérend, les Ventrues qui l'entourent repoussent Wolker et Ludmila dehors sans violence. Les PJ peuvent prendre l'initiative de remettre les Anarques à leurplace, et ils se feront dès lors copieusement insulter et provoquer par ceux-ci. Toutefois, si les PJ commencent à montrer un comportement violent, les Ventrues du Révérend s'interposeront immédiatement, usant d'une certaine politesse avec les PJ et tentant de calmer les esprits. (...)
Asgard et Stanko devant se focaliser sur le maintien de l'ordre, ils exigent que les PJ mènent l'enquête à leurplace. Ils refusent tous deux que les PJ voient le Prince : ils prétendent l'avoir mis en lieu sûr, et prétextent qu'il est beaucoup trop dangereux pour que de jeunes Caïnites tentent de l'approcher. (...)
Si les PJ interrogent Stanko sur cette statue, celui-ci leur dira qu'il s'agit d'une oeuvre de Rodin, intitulée "Narcisse transi", et prétendra ne pas en savoir plus. Dans le choeur, une cathèdre majestueuse est posée à laplacede l'hôtel. Le siège est en vieux chêne décoré de plaques d'ivoire sculpté représentant de ravissants petits personnages Renaissance, livrés à des scènes galantes dans des décors stylisés d'intérieurs et de jardins. (...)
(Un PJ bibliophile tenté "d'emprunter" discrètement un de ces ouvrages ne sera d'abord pas inquiété, sauf si Stanko se rend compte de l'appropriation, auquel cas il sommera le personnage de remettre le livre enplace. Mais quelques mois plus tard - au cours d'un scénario ultérieur - le Prince prendra à part le PJ et lui demandera grâcieusement de lui rendre son livre, sans lequel il trouve sa bibliothèque dépareillée. (...)
Les PJ doivent avoir la désagréable sensation que toute la Camarilla parisienne est très proche de la vérité. Cosimo et quelques Tremere restent surplacejusqu'à deux heures du matin. Le vieux Régent, avec son expérience politique, soupçonne une crise grave et cherche à déterminer ce qui se passe. (...)
Les esprits-esclaves ont ainsi découvert la ligne personnelle du Prince et le mystérieux message sur son répondeur, et sont en train de remonter vers l'origine de l'appel... Le Révérend et sa coterie restent surplacejusqu'à une heure du matin, essentiellement pour collecter des informations. Le Révérend a fait la relation entre le sacré Coeur et l'impasse du Tertre ; il est inquiet, et cela se voit. (...)
Si les PJ interviennent, la situation devient très confuse, les goules comme les Nosferatu canardant tout ce qui bouge. De même, si les PJ se présentent à laplacedes cambrioleurs, les goules comprendront aussitôt que quelque chose cloche et dégaineront. Dès que les goules tireront, Chaton et Fiacre entreront dans la danse. (...)
L'odeur de la poudre : Une autre séance musclée attend les PJ au siège de la SOGEPA. Une fois le cambriolage mis enplace, le Révérend et Camille Pons ont quitté la rue des Belles feuilles, escortés de plusieurs servants, pour gagner les bureaux de la SOGEPA, afin d'y récupérer les rapports volés. (...)
Malheureusement, Petraskov, Ludmila et Natacha ont perçu le manège, et ont abandonné la traque de l'Ancien pour se lancer sur les traces de son infant. Lorsque les PJ arrivent surplace, le quartier semble désert, mais il porte les traces d'un violent combat de rue : plusieurs façades de verre des immeubles sont grêlées d'impacts de balle, un nombre impressionnant de douilles traîne sur la chaussée, la Bentley du Révérend, en travers de la rue, flambe comme une torche, et une demi-douzaine d'alarmes mêlent leurs hurlements stridents (Il est fortement déconseillé à un vampire d'utiliser l'Amplification des sens. (...)
Des possibilités : faire remarquer que le Régent était en train de se livrer à de la Thaumaturgie, discipline interdite par le Prince à Paris, et proposer d'oublier cet épisode en échange d'un entretien privé avec Irène Donna ; plus diplomate : si les PJ ont compris le rapport de force sous-jacent qui imprégnait le dialogue entre Cosimo et le Révérend au début de la soirée, ils peuvent laisser entendre que leur enquête risque de miner l'influence du Révérend, qui ne menacera plus de la sorte l'influence du Régent sur Paris... Cosimo est beau joueur. Si les PJ sont habiles, il cédera laplace, avec un compliment joliment tourné - quitte à méditer une vengeance raffinée s'il s'estime insulté. (...)
Camille Pons est né dans le milieu de la bonne bourgeoisie provinciale en 1884. Malheureusement, son père avaitplacétoute sa fortune dans le projet du Canal de Panama, et fut ruiné en 1889 par la faillite de l'entreprise. (...)
En 1919, il obtint pour un prix dérisoire l'autorisation d'exploiter des mines de charbon dans la Rhur occupée, et devint l'un des grands hommes d'affaires de laplaceparisienne. Son ascension dans le milieu des finances finit par attirer l'attention du Révérend, qui avait besoin d'un homme d'affaires compétent pour l'assister dans les options Libérales qu'il avait adoptées dès le XIX° siècle. (...)
Toute la partie gauche de son visage ayant été emportée, de son vivant, par un obus soviétique, il ne lui reste plus qu'un moignon rosâtre à laplacede l'oreille, des boursoufflures de chairs cicatricielles ont partiellement recouvert son orbite béante, et une prothèse de fer remplace son nez. (...)