« Mon Meilleur Ennemi », le thriller à la sauce « Crimes
»sur Petit Peuple
Contient : société (5)(...) Je n'ai lu que quatre pages, dont une n'est qu'une illustration... « Mon Meilleur Ennemi » : L'Enfer de Dante... L'enquête à proprement parler va nous conduire à la poursuite d'un tueur mystérieux, à travers toutes les embûches habituelles de l'époque : Police, « qu'en dira-t-on », convenances, méfiances vis-à-vis des autres classes sociales. On y suit une multitude de piste en abordant au passage toutes les facettes de lasociété: les méandres de l'administration, les secrets d'alcôves de la hautesociété, les cercles ésotériques, le monde glauque des anarchistes, les médias engagés prêts à tout pour défendre bec et ongle leur idée de ce que doit être notresociété, les sombres mystères ecclésiastiques, les petites vilénies des « petites gens » et des malfrats, Paris et la Province Le tour de force de cette aventure est de transposer tour à tour les acteurs de cette histoire à toutes sortes de situations pour lesquelles ils ne sont pas forcément préparés. . C'est un véritable parcours initiatique qui s'ouvre là, qui n'est pas sans rappeler « L'Enfer de Dante » et la descente de cercles en cercles. (...)
Les acteurs entrent en scène : En parlant des personnages. L'aventure est écrite pour cinq personnages pré-tirés. Eux aussi sont un panel représentatif de lasociété. Un vieil artisan empailleur juif, une lavandière provinciale un brin mystique, un malfrat réactionnaire habitué de la fange parisienne, un journaliste de gauche et un fonctionnaire de Police : ce sont les héros qui auront à explorer lasociété, leurs secrets, leurs peurs et la Folie. A mon humble avis, il serait dommage de ne pas jouer ce scenario avec ces pré-tirés, car « Mon Meilleur Ennemi » nous conte une histoire très personnelle. (...)Première (et sûrement dernière) rencontre avec Lépine : On m'a enfin laissé rejoindre les bras de Morphée. Ce trou à rats prend à mes yeux des allures de paradis : non pas que le matelas troué de ma chambre soit des plus confortables, non pas que cette fine couverture militaire m'ait beaucoup réchauffé, mais je peux au moins y dormir à l'abri du vent et de la canaille. Je chercherai plus tard quelque chose de plus luxueux. Pour une raison des plus évidentes, Lépine ne semble guère m'apprécier ...