Praetoria Prima : Tu quoque fili mi ??
sur Petit Peuple
Contient : plaisir (2)(...) C'était, en ce temps-là, les années héroïques, les aventures légendaires dans lesquelles se perdait la vulgarité d'une vie commune, où de simples mortels fatigués d'une existence monotone troquaient le temps d'un soir leur gabardine d'étudiants, pour passer une cotte de mailles, se vêtir d'une cape d'invisibilité, empoignaient fièrement une épée rutilante pour aller chasser de l'orc, vaincre les forces du mal ou, au contraire les faire triompher sous un ciel noir de cendres. Le jeu de rôle : Etrange objet deplaisiret d'évasion, vaste et mystérieux, tellement vaste qu'il en est devenu suspect, inquiétant, condamnable. (...)
Le maître de jeu, bien qu'informé dans le livret des règles, des notions de base qu'il doit maîtriser pour rendre l'univers cohérent, se doit d'augmenter par ailleurs sa culture liée à la Rome antique, autant pour satisfaire les joueurs les plus exigeants, que pour augmenter encore l'immersion lors des parties. Le livret est clair, et c'est réellement unplaisirque de le parcourir, même si une double lecture s'impose pour n'en perdre qu'un minimum d'informations. (...)De la clameur des rues commerçantes à celle des champs de bataille, il n'y a qu'une nuance, subtile et pourtant tragique. Derrière les colonnes sculptées des temples et les parvis marmoréens se terre parfois la vermine insidieuse de la corruption. Sous le masque jovial de l'Orator se dessinent les traits Saturniens de la caste des Legions secrètes. Êtes-vous de ceux-ci, de ceux qui arpentent les rues désertes où les prostituées aguicheuses traînent leur misère? Êtes-vous de ceux-ci qui tissent ...