Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : grand (85)Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes du Désert Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom deGrandDésert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plusgrandque l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. (...)
Sur la côte se trouvent des cités millénaires très peuplées qui vivent du commerce maritime, de la pêche et de la piraterie. Le long des fleuves, la végétation est luxuriante et l'agriculture prospère. LeGrandDésert lui-même cache de fabuleux trésors : Des oasis de verdure perdus au milieu de ce continent et abritant des civilisations aussi anciennes que mystérieuse. (...)
Bien sûr, il garde sa prééminence, en matière religieuse notamment, mais il est concurrencé par ses voisins : Des Califats ou Emirats qui ont acquis leur indépendance au fil des siècles, profitant de l'affaiblissement dugrandSultanat d'Arabie. Ces mosaïques de royaumes partagent tout de même une même culture, une même religion et une même méfiance envers les voyageurs venus du Vieux Monde. (...)
Bien que très nombreux, les royaumes d'Arabie peuvent être distingués en 4 catégories bien distinctes, suivant l'origine géographique et l'histoire du territoire : • le Sultanat et ses alliés : Il s'agit dugrandroyaume d'Arabie et des territoires qui sont restés fidèles augrandSultan résidant à Zandri, la capitale du Sultanat. • Les Royaumes de Taïfas : On désigne ainsi tous les territoires qui furent un jour sous la domination du Sultan mais qui ont profité de l'affaiblissement du pouvoir pour prendre (ou reprendre) leur indépendance politique. (...)
D'un point de vue religieux, tous ces royaumes restent sous la tutelle de l'autorité religieuse et législative suprême : LeGrandImam de Zandri • Les Royaumes du Golfe de Mèdès : Situés au sud de la péninsule, ces royaumes ont toujours été indépendants vis à vis du Sultanat d'Arabie. (...)
Chronologie des Terres d'Arabie : • - 2500 : Premiers vestiges d'une installation humaine dans la péninsule arabe, sur les rives du «GrandFleuve » • - 1300 : Début de l'Empire de Fahal Sum. Cette civilisation s'installe le long duGrandFleuve et repousse les Trolls du désert au delà des montagnes. Apparition de l'écriture • -900 : Apogée de l'empire de Fahal Sum. (...)
• 25 : Ali parvient à fédérer autour de lui de nombreuses tribus nomades qui se sédentarisent et créent la ville de Zandri, à l'embouchure duGrandFleuve. • 35 : Ali, surnommé le Prophète, prend la tête d'une grande armée et entreprend de longer toute la côte arabe pour créer ungrandempire pour son Dieu. • 125 : Le petit fils de Ali, le Prophète Mulhaed al Quyat impose le culte d'Ormazd dans toute l'Arabie. Le Royaume d'Arabie parcourt les côtes de la péninsule de l'embouchure duGrandFleuve jusqu'à l'entrée du golfe de Mèdès. • 165 : La religion d'Ormazd est imposée à toute l'Arabie. Seule les tribus nomades duGrandDésert échappent au contrôle du Sultan. • 625 : Installation d'elfes des mers dans les îles au large de Kufra. (...)
(en 2512, on peut rencontrer encore dans ces régions des descendants de ses navigateurs elfes). • 1050 : LegrandSultanat d'Arabie est au sommet de sa richesse, mais l'augmentation de la population fait craindre une pénurie de matières premières dans de nombreuses régions d'Arabie. (...)
• 1857 : Les armées arabes d'Estalie se replient dans le territoire d'Alhabra, dans le royaume de Cantonia. • 2032 : Les dernières forces armées arabes quittent la Tilée. LegrandSultanat d'Arabie est ruiné par des siècles de guerre. Les provinces de Al-Haïkk de Ghafsa et de Kufra décident de faire sécession. (...)
C'est le début d'une longue guerre de religion qui durera 30 ans. • 2102 : La guerre de religion s ‘intensifie après l'assassinat duGrandImam de Zandri par un groupe d'adeptes de Sangrif. • 2119 : A la bataille de Sankara (Califat de Kufra), les forces armées fidèles à Sangrif sont battues. (...)
• 2317 : Sous le règne du Sultan Almar El Saïd « l'Incompétent » une demi douzaine de provinces déclarent leur indépendance vis à vis dugrandSultanat. C'est le second mouvement de Taïfas. • 2347 : L'Imam Ibn Jubar et le sultan Al Mansur parviennent à réaffirmer la prééminence du Sultanat d'Arabie sur tous les royaumes de la péninsule. Ces derniers, bien que restant indépendants, acceptent d'être inféodés au Sultan et auGrandImam en matière religieuse et militaire. • 2439 : Une communauté de Mudjahids installe une colonie près du lac Assoun, dans les Badlands. (...)
C'est sous la tutelle d'Ormazd que le premier prophète, Ali a unifié les tribus arabes et a créé leGrandRoyaume d'Arabie. Au passage, les cultes antérieurs (souvent liés au monde des esprits) ont disparu (ils ne subsistent que dans certaines communautés du désert, comme les tribus du désert). (...)
Cette rivalité a débouché sur une guerre de religion qui a profondément marqué l'Arabie. Officiellement, les adeptes d'Ormazd, menés par leGrandImam de Zandri, ont remporté cette guerre mais les serviteurs de Sangrif restent assez nombreux en Arabie (environ 10 % de la population). (...)
L'an 0 du calendrier arabe commence le jour où Ormazd fit la Révélation à Ali, un jeune berger arabe : Il lui commanda de convertir son peuple et de bâtir en l'honneur de son Dieu le plusgrandempire que la terre ait jamais porté. Ainsi naquit le Sultanat (ou royaume) d'Arabie. Vers 2100, une guerre de religion éclata entre le sultanat et les adeptes d'une nouvelle religion , celle de Sangrif. (...)
Ce culte est populaire auprès des guildes d'assassins et des pilleurs de tombes (nombreux en Arabie). Bien entendu, les adeptes de Khaine sont pourchassés activement par les autorités arabes mais sansgrandrésultat car ces adeptes se cachent aussi bien dans les bas quartiers des cités que dans les palais luxueux des califes. (...)
mais à quel prix ! ? La magie des esprits servants Il s'agit de la magie pratiquée par la plupart des nomades dugranddésert. La théologie de ce peuple en fait les descendants d'Ishraïm. Plus de détails seront donnés sur ce culte et ses pratiques dans le chapitre consacré aux nomades. (...)
Les habitants du Vieux Monde pourraient la juger cruelle, les arabes, eux, se contentent de la trouver efficace. Cette loi est quasiment inchangée depuis plus de 2000 ans. Seul leGrandImam de Zandri a le pouvoir de modifier ou de rajouter une loi au recueil de la Loi divine. On ne trouvera pas de tribunaux en Arabie. (...)
Il n'est pas rare qu'un prévenu doive attendre de longues semaines dans un cachot avant que l'Imam ait pu réunir tous les juges qu'il avait désignés. La dernière juridiction d'appel est celle duGrandSultan lui-même. Seuls les personnages influents peuvent faire appel à ce jugement car il coûte en moyenne 1000 à1500 Dinars (entre 350 et 500 Couronnes). (...)
) 44ème verset : L'homme qui tue, ou tente de tuer, un clerc d'Ormazd ou un représentant de l'autorité temporelle duGrandSultan sera condamné à l'écartèlement. 45ème verset : Toute profanation de tombe est punie par écartèlement. (...)
48ème verset : Toute personne convaincue de pratique du culte interdit de Sangrif sera condamnée à la décapitation sur la place publique (...) 61ème verset : Toute homme convaincu de traîtrise envers leGrandSultan doit être écartelé. Ces complices seront condamnés à l'esclavage. 62ème verset : Tout soldat régulier coupable de désertion ou de mutinerie sera puni de trente coups de fouet et mis en esclavage (. (...)
Lorsqu'une personne est condamnée au bagne, elle est emmenée dans un endroit spécialement réservé aux bagnards. Il s'agit souvent d'ungrandchantier, d'une mine ou d'une galère appartenant à l'émir local. Les chanceux se voient parfois affectés dans des exploitations agricoles ou mieux encore, s'ils sont lettrés ou artisans, dans une fabrique ou une administration. (...)
Ces hommes forment l'élite des combattants de l'Arabie et sont la garde rapprochée de nombreux Emirs ou Imams. LeGrandSultan luimême est protégé par un corps d'un cinquantaine de guerriers kamaluk : La Garde Noire du Sultan Les plus grands marchés aux esclaves se trouvent dans les grandes villes portuaires du Nord de l'Arabie. (...)
Les Dirhams apparaissent, eux, sous la forme de larges pièces d'argent. Le Rial est une petite pièce faite d'un alliage de fer et de cuivre. Auparavant, seul leGrandSultan avait le droit de frapper monnaie mais depuis les mouvements de Taïfas (l'indépendance de nombreuses provinces) d'autres royaumes ont acquis ce droit : Le califat de Kufra, l'émirat d'Al Haïkk et le califat de Ghafsa. (...)
D'une manière générale, on peut distinguer trois types d'organisations à l'échelle des Emirats et des Califats : Les états qui ont une armée de métier recrutée dans le territoire et renouvelée régulièrement par enrôlement (c'est le cas du Sultanat d'Arabie et de quelques royaumes du nord) Les états qui ne possèdent qu'une faible force armée régulière et qui font appel à la mobilisation en cas de besoin (c'est le cas de la plupart des royaumes du sud de la péninsule) Les états qui n'ont qu'une faible armée régulière et qui enrôlent de manière permanente des corps de mercenaires venus de toute l'Arabie, parfois des Terres du Sud ou même du Vieux Monde (c'est le cas des riches royaumes des côtes du Nord de l'Arabie). Le pouvoir militaire duGrandSultan : Le sultan du royaume d'Arabie (Hacène El Qabir en 2510) possède un pouvoir militaire très important en Arabie. (...)
L'opium est donc une denrée très recherchée qui n'est produite que dans un petit nombre de royaumes. LeGrandsultanat d'Arabie et ses Emirats vassaux : LeGrandSultanat d'Arabie : Présentation générale : LeGrandSultanat d'Arabie est le plusgrand, et de loin, de tous les royaumes d'Arabie : 165 000 km² et plus de 500 000 habitants. Situé à l'est de la péninsule, ce royaume est le berceau de la civilisation arabe. Toute la vie s'organise autour duGrandFleuve, coulant du Sud vers le Nord. Son delta voit la plus grande concentration de population de tout le continent. Ce territoire est dirigé par les descendants d'Ali, le premier prophète d'Ormazd. (...)
En réalité ce sont trois familles plus ou moins liées qui prétendent à cette filiation. En 2512, le sultan est Hacène El Qabir, qui règne depuis 20 ans (il en a 45). La vallée duGrandfleuve (et en particulier le delta), abrite l'essentiel de la population autour de 2 grandes villes : Zandri, capitale du royaume, et Siwa. (...)
Sur ce littoral, une seule ville se distingue par son importance, le port de Kaman-Sala qui abrite une grande partie de la flotte de guerre du sultan, ainsi que des chantiers navals d'importance. il est à signaler que l'Oasis de Mendaï (situé à 200 km de la vallée duGrandFleuve) abrite une ville sainte d'environ 5 000 habitants. Les principales villes du Sultanat d'Arabie Zandri : La capitale du monde arabe, peuplée de 92000 habitants, elle s'étend sur la rive gauche duGrandFleuve, quelques kilomètres avant le début du delta. Cette ville aux murailles hautes et blanches est dominée par un immense temple dédié à Ormazd : Cette construction longue de 200 mètres, large de 100m et haute de 15m est située sur une colline au centre de la ville, sur laquelle se trouve également un immense Ribat. Au pied de cette colline se trouve leGrandPalais du Sultan, entouré d'un parc irrigué 24h/24. La propriété est gardée par des guerriers Kamaluk. (...)
Néanmoins les quais ont une capacité permettant d'amarrer une centaine de navires fluviaux de petite taille qui amènent des marchandises en provenance du port maritime de Siwa ou en provenance des villes situées en amont. La vie religieuse est aussi intense : (outre la cinquantaine de temple de quartier),legrandtemple de Zandri est un lieu de pèlerinage pour tous les fidèles d'Ormazd. Les sermons dugrandImam Ibn Tufayl font souvent office de loi dans toute la péninsule. LeGrandImam a 89 ans et la lutte pour sa succession a déjà commencé. Près de la porte sud de la ville se trouve l'Arène de jeux de Zandri : cette immense construction, vieille de plus de 600 ans, peut accueillir 40 000 spectateurs. (...)
Un quartier de la ville est réservé aux étrangers, de même qu'il existe un quartier réservé aux elfes, envers lesquels les citadins sont plus amicaux que les ruraux. Siwa : Le delta duGrandfleuve est une sorte d'immense marécage d'où émergent de longues langues de terre ferme. Sur la plus grande d'entre elles a été bâti Siwa. (...)
Cette ville a été baptisée « la porte de l'Arabie » car c'est le principal port situé à l'embouchure duGrandFleuve (à 80 km de Zandri). La plupart des 48 000 habitants de Siwa dépend directement de l'activité portuaire. (...)
Il faut dire que les habitants de Siwa sont avant tout des pêcheurs, des navigateurs et des commerçants et qu'ils n'ont pas trop le temps de s'occuper de religion. Kaman Sala : Situé 150 km à l'Ouest du delta duGrandFleuve, le port de Kaman Sala se distingue des autres petits ports de pêche du littoral : Sa situation au fond d'une crique aux eaux profondes et bien abritées en a fait un port stratégiquement important pour la flotte de guerre du sultan, dont une partie y est amarrée. (...)
C'est dans cette ville que Ali, le premier prophète, aurait été enterré (sa tombe se trouverait quelques part autour de l'oasis). la ville de 5 000 habitants est construite autour d'ungrandlac dont les eaux sont sacrées. Des murs entourent la cité et permettent de contrôler les nombreux voyageurs et nomades qui séjournent à Mendaï. (...)
Les émirats vassaux du Sultanat : L'Emirat de Teshert : Présentation générale : Situé à la frontière des Badlands, au nord, et bordée au sud par le delta duGrandFleuve, l'Emirat de Teshert présente deux visages bien distincts : Au sud c'est une région agricole fertile et très irriguée. (...)
Cette région est bien mystérieuse car elle est parsemée de ruines de la civilisation antique de Fahal Sum. Quelques nomades parcourent ces étendues désertiques traversées par leGrandFleuve mais ces landes ont la réputation d'être fréquentées par des morts-vivants (ce qui n'est pas entièrement faux). (...)
L'Emirat de Teshert est assez peu peuplé (64 000 habitants dont 35 000 à Teshert même) et 90 % de la population se trouve à proximité du delta duGrandFleuve. L'Emir Abdallah dirige ce territoire et se reconnaît officiellement comme vassal de songrandvoisin le Sultan. Les principales villes de l'Emirat de Teshert : Teshert : C'est la capitale de l'Emirat (et la seule grande cité : 35 000 habitants). (...)
La ville est située sur un promontoire rocheux surplombant le delta. Bien qu‘étant situé en bordure de mer, Teshert ne possède pas degrandport de commerce comparable à celui de Siwa (situé à moins de 50 km). Néanmoins, un port de pêche a été construit en contrebas des murailles de la ville et en 2490, le sultan y a fait construire des quais pouvant abriter les galions et les galères de sa flotte de guerre (flotte de guerre dont est dépourvu l'Emirat de Teshert). (...)
L'Emir a sous ses ordres environ 500 soldats et une vingtaine de galères de guerre, basées dans le port de Mèknès. L'Emir Abdula est sans doute l'allié le plus puissant dugrandSultan. Outre la mer, l'autre richesse de l'Emir est la présence de carrières de pierre blanche presque inépuisables, à environ 50 km au sud de Mèknès. (...)
Les pierres taillées dans ses carrières ont servi à fabriquer de très nombreuses fortifications et palais dans le nord de l'Arabie. Les principales villes de l'Emirat de Kamt : Meknès : C'est seulement le quatrième plusgrandport de l'Arabie mais il n'aurait rien à envier aux principaux ports bretonniens ou estaliens. (...)
Outre les chantiers navals et le port, un des bâtiments les plus importants de la ville est l'immense parc aux esclaves (ungrandhangar de bois où sont entassés et enchaînés environ un millier d'esclaves galériens). Leur surveillance est assurée par un contingent de l'armée de l'Emir. (...)
Il est à signaler qu'une vingtaine de guerriers kamaluk protège la résidence et la famille de l'Emir. En ville, le centre est dominé par la présence d'un trèsgrandtemple dédié à Ormazd. Son Imam Youssuf Mahi fait partie de la branche dure du clergé d'Ormazd. (...)
Aujourd'hui encore, la ville portuaire abrite un comptoir réservé aux elfes des mers qui y font du commerce avec les populations locales. Après la vallée duGrandFleuve, celle de l'Aar satar est le deuxième grenier à blé de l'Arabie, ce qui permet de nourrir l'importante population du califat. (...)
Les bâtiments de la cité se démarquent par la qualité de leur architecture et par leur ancienneté (certains édifices comme legrandtemple ou le palais du Calife sont vieux de près de 1500 ans !). Le quartier le moins huppé, fait de constructions de briques, jouxte le port. (...)
Mahabbah dispose d'un port de grande capacité, divisé en 4 parties : le port réservé aux navires étrangers (devant le quartier du Funduk), le port de pêche (très restreint), les chantiers navals et legrandport de commerce où les navigateurs arabes chargent et déchargent des marchandises venues de toutes les régions du monde connu. (...)
Les principales villes du Califat de Ghafsa : Ghafsa : Capitale et principale ville du Califat, Ghafsa est un trèsgrandport (le 3ème d'Arabie, derrière Siwa et Kufra pour le trafic de marchandises) et une ville énorme (plus de 60 000 habitants). (...)
Les populations les plus modestes de la ville y sont logées pour un loyer très faible (de l'ordre de 3 à 8 Dinars de loyer mensuel). Le bâtiment principal de la ville est leGrandtemple d'Ormazd, situé sur une place d'où partent les principales artères de la cité : Son architecture est originale : C'est une vaste cour carrée d'un hectare environ, entourée de gigantesques arcades. (...)
Chaque semaine, plusieurs milliers de pèlerins et de fidèles s'y pressent pour entendre les sermons et les prières de l'Imam Umar Wasudan (un clerc très influent, proche du mouvement radical d'Ormazd). Cegrandtemple maintes fois rénové, date de plus de 2 000 ans. Le palais consulaire abrite les appartements du Consul et de sa famille. (...)
Une communauté naine habite encore à Tarasselmen et pourvoit à l'entretien de ce petit chef d'oeuvre. La ville est le plusgrandgrenier à blé de la région. D'importantes réserves sont stockées chaque année dans d'immenses greniers, à la périphérie de la ville. (...)
Au centre de la ville se dressent trois grands bâtiments : le palais du gouverneur Sinan Al Din, la garnison municipale (hébergeant une centaine de miliciens commandés par le Ka'id Nasser Nikudaris) et ungrandtemple dédié à Ormazd. A proximité de la ville se dressent deux forteresses : L'Husun de Abaka (abritant un contingent de l'armée du Califat) et le Ribat de Akhmin, où vivent une cinquantaine de Mudjahids). (...)
Une langue de terre large d'à peine 100 mètres et longue d'un kilomètre relie la ville au continent, dans ces conditions, Abu Sidrah est l'une des seules capitales arabes à ne pas être entourée de remparts ; sa situation géographique la rend quasiment imprenable.. Les principaux bâtiments de la ville sont legrandtemple d'Ormazd, dirigé par l'Imam Khalal (un clerc particulièrement intégriste), le palais de l'Imam (une grande bâtisse en U entourée de jardins) et la forteresse de la ville. (...)
L'Emirat de Songhai : Présentation générale : L'Emirat de Songhai est une bande terre de moins de 300 km de long, séparée dugranddésert d'Arabie par une petite chaîne de montagne : Les Monts Dséria. A la différence des monts de l'Alkaréham, cette chaîne de montagne est aride et les forêts y sont rares, certains sommets culminent à plus de 2000 mètres d'altitude et sont constamment enneigés. (...)
A l'intérieur de ce dernier bastion se trouvent le quartier général de l'armée, le palais de l'Emir, legrandtemple d'Ormazd et les greniers de l'Emirat (le palais lui-même est une forteresse particulièrement bien défendue) . (...)
De nombreux tombeaux ont été mis à jours et ont permis de trouver des bijoux et du mobilier de luxe. Cependant, le risque estgrandpour les pilleurs de tombes car ils encourent le châtiment d'Ormazd (l'écartèlement). la ville actuelle de Debeqra est moins grandiose, bien que de dimensions respectables : les 17 000 habitants de la cité sont réfugiés derrière de hautes murailles de briques et de pierres. (...)
Mais les montagnards de Nejaz sont de valeureux combattants et leur connaissance de la montagne fait la différence. Le souverain de Nejaz est le Calife Ali Assoun Kadar (un lointain cousin dugrandSultan). Il règne sur ses sujets en monarque éclairé et tolérant. Il est à signaler qu'en 2500 le calife a vendu un concession de mines de fer et de cuivre à une colonie de nains venue des Montagnes du Bout du Monde. (...)
Deux bâtiments émergent de cette agglomération : Le palais de l'Emir (une forteresse très ancienne) et legrandtemple d'Ormazd. Une petite arène de 1000 place jouxte la forteresse. On y assiste surtout à des courses de chevaux (les combats de gladiateurs sont rares). (...)
Chaque année, l'émir nomme un intendant, chargé de diriger les ventes qui ont lieu régulièrement dans leGrandHôtel (sorte d'immense hangar doté de gradins). Les émirat voisins viennent s'y approvisionner en esclaves. (...)
Si on sait peu de chose sur Durbaïta, On se doute néanmoins que cette civilisation avait su maîtriser le débit capricieux dugrandfleuve (et de ses affluents) qui traverse la région : Le Fleuve Rouge. En effet, on trouve encore le long du fleuve des ruines de digues et de barrages gigantesques qui devaient réguler le cours d'eau qui, lors des saisons des pluies, inonde une grande partie de la région. (...)
Les mendiants y sont légions et lors des grandes périodes de sécheresse ou d'inondations, des centaines de paysans viennent se réfugier sur cegrandplateau surplombant le fleuve, dans l'espoir d'échapper à la disette. Les ruelles sont étroites et boueuses, seul le quartier riche présente un visage plus ordonné : les rues sont pavées et les bâtiments n'y sont plus de bois mais de pierre. (...)
On trouve également dans ce quartier riche des arènes (d'environ 5 000 places) où les gladiateurs s'affrontent et où les condamnés sont jetés en pâtures aux fauves Le quartier religieux présente ungrandtemple dédié à Ormazd mais, en ces lieux la tolérance est de mise et il existe dans les quartiers populaires de nombreux oratoires dédiés à Sangrif. (...)
En s'éloignant des rives du fleuve Rouge, l'émirat présente un visage de dunes à perte de vue :. C'est le début duGrandDésert d'Arabie. Le Califat de Ashur : Front pionnier de l'expansion arabe, le califat de Ashur est le plus septentrional des royaumes d'Arabie. (...)
L'émir Mansur Nûh défend son territoire et sa ville à l'aide d'une garnison de plus de 500 hommes (auxquels de nombreux Mudjahids viennent prêter main forte). Les tribus nomades et les oasis duGrandDésert : Le désert : une étendue hostile et désolée. LeGranddésert d'Arabie s'étend sur près des deux tiers de la péninsule. A l'Ouest cette étendue est un océan de dunes, vers l'Est c'est un désert de roches Cette région aride connaît l'alternance de deux saisons : l'une sèche et l'autre pluvieuse (en fait, la saison pluvieuse se caractérise par 3 ou 4 gros orages, suivant le relief). (...)
Les guides en boivent à peine un litre par jour (en fait, ils la consomment exclusivement la nuit), alors qu'il faut au moins 5 litres pour un arabe n'ayant pas l'habitude du désert (pour un étranger venant du Vieux Monde, il faut prévoir environ 8 à 10 litres par jour). Outre les dangers spécifiques auGrandDésert, la déshydratation provoque une extrême fatigue, éventuellement des hallucinations et rapidement (à peine 48 heures) la mort. Les ruines des temps anciens : Cette vaste étendue que l'on appelle aujourd'hui leGrandDésert n'a pas toujours été une région aride. Les savants arabes pensent qu'au temps de l'empire de Fahal Sum, le climat était beaucoup plus propice à l'implantation humaine. (...)
Les trésors qu'elle renferme seraient inimaginables. Les Nomades Noirs : On distingue deux types de nomades fréquentant legranddésert d'Arabie. Le premier type est très craint des voyageurs : ce sont les nomades noirs. Ce peuple à la peau presque aussi noire que celle des Sudrons vit de vol, de pillage et de trafic d'esclaves. On ne sait pasgrand-chose sur leur mode de vie. De nombreux califes ont tenté de leur faire la guerre mais ces nomades noirs ont une connaissance parfaite du désert. (...)
Dinar : Unité d'or du système monétaire arabe Dirham : Unité d'argent du système monétaire arabe Djund : Nom donné à une escouade militaire en Arabie Durbaïta : Trèsgrandfleuve se jetant dans le golfe du même nom (au sud de l'Arabie). Durbaïta est également le nom d'une antique civilisation installée sur les bords du fleuve (de -850 à -150). (...)
Fahal Sum : Civilisation la plus ancienne de la péninsule arabique (de -1300 à -400), installée le long duGrandFleuve. Sa capitale était peut-être la mythique Nefernéda. Les vestiges de cette civilisation sont encore nombreux en 2510 (pyramides, tombeaux. (...)
) Fatwa : Décision législative ou religieuse d'un Imam, faisant jurisprudence Funduk : Quartiers réservés aux voyageurs et commerçants étrangers dans les ports d'Arabie Husun : Petite forteresse et le territoire qui en dépend Imam : Chef, « celui qui guide la prière ». Plus généralement, ce terme désigne les clercs d'Ormazd Ishraïm :Grandesprit vénéré par les nomades comme le créateur des Perles d'As-sa'a. Ka'id : Chef militaire ou dirigeant d'une communauté urbaine désigné par un Emir ou un calife. (...)
Dans la mythologie des peules du désert, Taïb'Ozran est celui qui a tué Ishraïm, le père de tous les nomades du désert Taïfa : Nom donné aux provinces du Sultanat qui ont acquis leur indépendance vis à vis duGrandroyaume d'Arabie. Vizir : Nom donné aux hauts fonctionnaires (ministres) dans les royaumes d'Arabie. (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...