Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : voisins (15)(...) Bien sûr, il garde sa prééminence, en matière religieuse notamment, mais il est concurrencé par sesvoisins: Des Califats ou Emirats qui ont acquis leur indépendance au fil des siècles, profitant de l'affaiblissement du grand Sultanat d'Arabie. (...)
D'un point de vue religieux, tous ces royaumes restent sous la tutelle de l'autorité religieuse et législative suprême : Le Grand Imam de Zandri • Les Royaumes du Golfe de Mèdès : Situés au sud de la péninsule, ces royaumes ont toujours été indépendants vis à vis du Sultanat d'Arabie. ce sont des territoires moins riches que leursvoisinsdu Nord. • Les Royaumes du Golfe de Durbaïta : Ces royaumes ont été fondés il y a un peu plus de 300 ans par des explorateurs arabes. (...)
Si la magie est moins développée en Arabie que dans le Vieux Monde, c'est sans doute parce que ses habitants sont réputés pour leur pragmatisme et qu'ils sont beaucoup moins superstitieux que leursvoisinsdu Nord. Seules les populations nomades ont conservé leurs rites ancestraux et pratiquent une magie liée au monde des esprits, un peu dans la tradition de chamanisme des peuplades primitives. (...)
Puissance militaire, maritime et économique, le califat de Kufra a souvent suscité la jalousie de sesvoisinsau cours de l'histoire. Une longue guerre l'a opposée au califat de Ghafsa pour le contrôle des 4 îles situées à quelques encablures de la côte (1915-1936). (...)
Le calife dispose pour se défendre d'une armée de 1500 soldats, d'un contingent d'un millier de mercenaires et d'une flotte de guerre de 60 vaisseaux. En ce qui concerne les étrangers, le califat de Kufra se démarque de sesvoisinspar une tradition de tolérance envers les populations non arabes. Les marchands étrangers sont nombreux à Abu Hamed et il n'est pas rare de rencontrer des voyageurs bretonniens, tiléens ou même germaniques dans les grandes villes du Califat. (...)
L'alcool n'est pas interdit à Al-Haïkk et les tavernes peuvent proposer de la bière de l'empire, du vin Tiléen ou Bretonnien, ou encore de l'alcool de datte pour accompagner l'opium souvent fumé en ces lieux. On peut se demander pourquoi une telle cité n'a pas encore été rasée par ses puissantsvoisins(qu'ils soient du Sultanat, de Kufra ou de Mahabbah). Il existe plusieurs réponses à cette question : Tout d'abord, la piraterie permet à l'Arabie de s'approvisionner en esclaves (près de la moitié des esclaves vivant en Arabie ont transité par Al-Haïkk). (...)
A l'instar de Songhai, les activités économiques se résument à l'élevage et à l'agriculture : Elevage extensif d'ovins sur les pentes des Monts Dséria, agriculture en plaine et pêche sur le littoral. Les quelques surplus vendus dans les territoiresvoisinsont permis à l'Emirat de se doter d'une flottille de 20 galères (ces dernières servent principalement à effectuer des razzias sur les côtes de l'Emirat de Songhai). (...)
Aujourd'hui Nejaz tire profit des richesses offertes par la montagne : exploitation forestière (ce califat est le premier exportateur de bois de construction), carrières, culture du pavot, élevage extensif, chasse, exploitation des mines de fer et de cuivre. Le territoire de Nejaz a souvent été l'objet de convoitises de la part de ses puissantsvoisins, Kuffra et Mahabbah, qui ont tenté de l'envahir à plusieurs reprises (Mahabbah fut le dernier à s'y essayer, entre 2482 et 2484). (...)
La protection de la ville est assurée par une milice urbaine de 120 hommes commandés par le capitaine Ibrahim Ben Jazira : Al-Birkah : Ville de moyenne montagne, située à 1 000 mètres d'altitude, Al-Birkah est la capitale économique du Califat, la plupart des denrées produites dans les montagnes sont acheminées vers cette ville avant d'être vendues à la population locale ou exportées vers les royaumesvoisins. Ainsi, d'immenses entrepôts stockent du bois, des fourrures, de la laine, du minerais et du bétail. (...)
Autrefois réunis en un seul territoire, le golfe de Durbaïta est aujourd'hui divisé en 3 royaumes distincts : Le Califat de Mèdès, l'émirat de Lugash et l'émirat de Al-Anaïm. Chacun de ces royaume est indépendant de sesvoisinsmais les familles dirigeantes sont cousines et il est arrivé par le passé que les trois royaumes soient réunis en un seul quand les héritiers viennent à manquer. (...)
Ces derniers, réunis autour d'un chef, se rendent avec un navire léger sur les villages côtiers des royaumesvoisins(Lugash, Mèdès, Zoan, Agade ou Debeqra) pour y faire des razzias. Officiellement, cette activité est condamnée par l'émir Amir Ben Akham mais il ne fait rien pour l'empêcher. (...)
Chaque année, l'émir nomme un intendant, chargé de diriger les ventes qui ont lieu régulièrement dans le Grand Hôtel (sorte d'immense hangar doté de gradins). Les émiratvoisinsviennent s'y approvisionner en esclaves. Seconde cité du pays, la petite ville portuaire de Lahaiyya (5 000 habitants) développe les mêmes activités que la capitale de l'émirat : la pêche et la flibuste. (...)
Sa spécialité réside dans les combats de gladiateurs que le consul Abu Hanifa organise régulièrement dans ses arènes. Il est à noter que dans ce royaume (comme dans les royaumesvoisins), Ormazd est la principale divinité mais Sangrif a encore de très nombreux adeptes, les autorités religieuses ne faisant absolument rien pour nuire à ce culte très populaire auprès des flibustiers. (...)
Plusieurs colonies se sont installées aux abords du fleuve rouge et, en quelques décennies, des royaumes sont nés, avec à leur tête des lointains cousins des princes arabes (héritiers bannis, cadets déshérités, chevaliers ambitieux...) En 2510, la grande vallée du Fleuve Rouge est divisée en 5 territoires autonomes dont les capitales bordent le fleuve. Ces états sont bien plus pauvres que leursvoisinsdu nord. Les sécheresses (qui durent parfois plus de 10 mois) sont aussi dures à surmonter que les inondations catastrophiques qui peuvent survenir durant la saison des pluies (cette saison dure entre 1 et 3 mois selon les années). (...)
Certains y sont parvenus mais beaucoup ont péri durant leurs recherches et ces disparitions ont fait naître les rumeurs de malédictions pesant sur la cité interdite... L'Emirat de Ka-Sabar : Situé au Nord de la plaine de Durbaïta, l'Emirat de KaSabar a un climat beaucoup plus désertique que sesvoisinsdu sud, et assez proche de celui des royaumes de Taïfas et du Sultanat. Il pleut très rarement dans cette région désertique. (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...