Valhédar et Zangala
sur Black Book Edition au format (880 Ko)
Contient : autres (79)(...) Le désert d'Azran n'est pas le pire que l'on puisse trouver mais la chaleur oppressante et le manque de ressources rendent la vie difficile. Les tieffelins résistent plus facilement à la chaleur torride du désert que lesautresraces mais les seigneurs du Domaine ne voient pas un grand intérêt à vivre dans des étendues arides et desséchées. (...)
Beaucoup succombent aux dangers de la région et ceux qui survivent la rendent encore plus dangereuse pour lesautres. Valhédar elle-même est ébranlée par une activité volcanique importante. L'île est sortie de terre il y a longtemps grâce à cette activité et les volcans sont toujours actifs de nos jours. (...)
Il apparaissait assez nettement que les tieffelins ne seraient jamais vraiment acceptés dans les sociétés traditionnelles. Tout ceci pris fin avec l'ascension d'une magicienne tieffeline nommée Léda. Comme beaucoup d'autresmembres de sa race, elle passa la majorité de sa vie dans l'ombre, à essayer de passer inaperçue. Elle se dissimulait dans des endroits délaissés par les humains et lesautresraces communes. Les nombreux volcans de l'île étaient criblés de grottes inconfortables et de passages creusés par le flot de lave. (...)
Ils représentaient un refuge idéal où se cacher pour les tieffelins qui craignaient moins la chaleur que lesautres. Léda trouva également les portails vers les plans inférieurs. Ses voyages dans les plans sont le sujet de nombreuses spéculations mais ce qui est avéré, c'est qu'elle démontra une capacité surprenante à invoquer et contrôler les fiélons. (...)
Léda rassembla sous sa bannière une horde de partisans, principalement des tieffelins mais aussi quelques membres desautresraces. Elle et ses disciples partirent en guerre contre Séralia, le premier royaume qui se dressait sur l'île et ils se servirent de démons et de diables pour renverser leurs ennemis. (...)
Une décennie après, le triomphe de Léda s'accompagna d'une énorme hausse de la pratique de la sorcellerie. La dominatrice enseigna auxautrescomment passer des pacte avec les fiélons et le nombre des alliés infernaux de Valhédar augmenta. (...)
Ceux qui voulaient changer la société, ou s'y élever, oeuvraient discrètement et en silence pour parvenir à leurs fins. Les puissants seigneurs rivalisaient les uns lesautrespour obtenir une position plus élevée. Ils recherchaient constamment la bénédiction du dominateur de même que le patronage des diables les plus puissants afin de démontrer leur supériorité. (...)
Alors que le Domaine n'avait pas plus de 120 ans, le grand dominateur Néphis décida que les terres voisines étaient trop faibles pour mériter de vivre en paix. Considérant lesautresîles de la mer de l'Eté comme des cibles aisées et donc, des bénéfices à venir faciles, il entama une série de guerres pour étendre ses frontières. (...)
On ne saura jamais jusqu'où l'aurait porté sa volonté de conquête car il fut assassiné peu de temps après avoir commencé sa campagne. Son successeur, Raéla, limita l'expansion uniquement auxautresîles de la mer de l'Eté. Elle se servit toutefois de menaces politiques pour jouer avec la peur des cités-états voisines de Gédon et Erenak. (...)
Quatre dominateurs trouvèrent la mort en essayant : le premier fut tué par un assassin yuan-ti, deuxautresmoururent des mains de leurs propres seigneurs suite à des rivalités d'ordre politique et le dernier fut tué par son maître diabolique pour le punir de son incompétence. (...)
Il ordonna que toutes les terres à moins de 10 lieues de la ville soient brûlées en signe de son mécontentement. Peu après, les deuxautresvilles cédèrent et donnèrent le tribut exigé. Neillos ne vécut pas assez longtemps pour étendre ses frontières plus avant mais ses méthodes devinrent la base des futurs efforts diplomatiques entrepris par les dominateurs suivants. (...)
Bien que les habitants d'Emerlyne se fussent bravement battus contre les attaques du Domaine, les villes tombèrent les unes après lesautres. En revanche, aucune des cités conquises ne fut détruite comme Lanok. Les dominateurs voulaient des sujets et non des terres couvertes de cadavres. (...)
On trouve même quelques yuan-tis qui habitent dans le Domaine, bien que l'on s'en méfie encore plus que desautresraces. Quelle que soit leur race, les natifs du Domaine partagent tous la même culture : les seigneurs tieffelins disposent rapidement de ceux qui n'embrassent pas, au moins publiquement, leurs us et coutumes. (...)
Les immigrants récents du Domaine s'accrochent à leur propre culture pendant un temps, comme le font toutes les enclaves diplomatiques desautresnations. Les nains et les gnomes en particulier sont réputés pour préférer leurs traditions. Ce genre de comportements est soigneusement observé par les espions des tieffelins et l'influence des cultures étrangères ou divergentes méticuleusement notée. (...)
Le peuple de Gédon jouit de la liberté unique de pouvoir continuer à vivre comme il le faisait avant de devenir un état-vassal de Valhédar et ceci est dû en partie au fait que Gédon a été la première cité de Zangala à offrir un tribut au Domaine. Kor a beaucoup souffert quand elle finit par tomber aux mains du Domaine mais moins que certainesautresvilles de la péninsule Emerlyne. La cité était à l'origine construite autour d'un plan complexe de tours de pierre mais la guerre et le temps jetèrent aux oubliettes la signification de ces structures. (...)
Le valhédarien moderne a perdu beaucoup de cette grâce bien qu'il semble encore obscur et pompeux par rapport auxautreslangues modernes. La popularité constante du valhédarien se maintient uniquement parce que les seigneurs tieffelins préfèrent leur propre langage à tout autre. (...)
En pratique, le degré de soumission exigé diffère selon les seigneurs car certains sont plus adeptes du contrôle rigide que d'autres. Quel que soit le degré de liberté de pensée et d'initiative qu'un seigneur autorise à ses serviteurs, la désobéissance immédiate ou la déloyauté n'est jamais acceptée. (...)
Un seigneur type dirige une région comprenant une population d'au moins 500 à 1 000 habitants dont certains sont des roturiers tieffelins aussi bien que d'autresraces. Cependant, comme pour la plupart des peuples, les tieffelins préfèrent avoir affaire à leur propre race. (...)
Les tieffelins ne constituent en revanche qu'une minorité parmi les gens du peuple. Ils doivent donc souvent faire face au rejet desautresraces qui ne leur font pas confiance et considèrent souvent qu'ils sont des espions au service des seigneurs. La plupart du temps bien sûr, les espions sont en réalité des membres desautresraces payés pour les informer de toute activité secrète. Malgré la place dominante des tieffelins, toutes les races ont un rôle à tenir dans le gouvernement et l'entretien du Domaine. (...)
Bien qu'un seigneur tieffelin préfère avoir un subalterne tieffelin pour superviser la collecte des taxes, il y aura aussi un nombre indéterminé d'individus qui travailleront pour le maître des taxes et s'occuperont du travail pratique. Les seigneurs ont pris l'habitude d'avoir des domestiques d'autresraces afin de leur servir d'intermédiaires avec les individus de leur race. Un seigneur emploiera donc un diplomate ou un espion humain pour traiter avec la population humaine, selon qu'il souhaite négocier ou espionner ce peuple. (...)
Les détails de l'accomplissement des tâches requises importent peu au grand dominateur... bien que lesautresseigneurs et dominateurs puissent y trouver un vif intérêt. Cependant, si un seigneur ne parvient pas à maintenir un minimum d'ordre ou si le gouvernement de sa région s'effondre, le grand dominateur trouvera alors un motif tout personnel de s'occuper de l'affaire. (...)
Un autre préfèrera garder un oeil vigilant sur tout ce qui se passe sur ses terres et entretenir un réseau personnel d'espions tout en s'assurant que ses subalternes deviennent paranoïaques les uns envers lesautreset qu'ils s'embrouillent à cause de responsabilités vagues et mal définies. Ce dernier système peut sembler être du gaspillage (et c'est le cas) mais il a une utilité bien précise pour le seigneur : empêcher tout subalterne de gagner un pouvoir réel et de devenir une menace. (...)
Souvent, les invocateurs partageant les mêmes idées se regroupent au sein d'une guilde, un culte ou une organisation pour renforcer leurs pouvoirs. Ils ne peuvent pas plus faire confiance auxautresmembres qu'aux personnes extérieures mais au moins ils ont généralement les mêmes objectifs et les mêmes motivations. (...)
En ce qui les concerne, la plupart des seigneurs tieffelins ne vénèrent pas leurs partenaires infernaux, en dépit de leurs exhortations pour que lesautresle fassent. Les temples construits en l'honneur des fiélons sont entretenus par des invocateurs qui supervisent les rituels et les châtiments de la foi mais ils n'y prennent pas part personnellement. (...)
Ils se contentent de faire jeter les indignes dans une fosse d'invocation et d'appeler un fiélon pour détruire la victime en revanche, ils ne font pas mine d'adorer personnellement les créatures qu'ils invoquent. Les seigneurs etautrespuissants tieffelins disposent généralement de leur propre maître fiélon qu'ils peuvent appeler pour un service spécial. (...)
En général, le maître fiélon d'un seigneur devient également celui de sa région et toutes les invocations officielles sont tournées vers des fiélons subordonnés à ce maître. Les individus, les familles etautresgroupes de la région peuvent également avoir leur propre maître qu'ils adorent ou non comme une divinité. Chaque région du Domaine a donc son propre petit dieu. De la même façon que lesautrescultures reconnaissent le patronage d'un dieu pour une ville, une localité ou une maisonnée, le Domaine vénère des maîtres fiélons comme des dieux. (...)
La plupart de ces fiélons sont apaisés constamment mais on ne fait appel à eux que durant les périodes de guerre ouautrescrises. L'adoration typique du Domaine est marquée par les sacrifices... qui condamnent les criminels - ou tout simplement de malheureux passants - à faire face aux puissances infernales dans une démonstration de force démoniaque. (...)
Une vénération moins formelle se pratique plus régulièrement et consiste simplement à invoquer le nom d'un fiélon pour gagner ses faveurs (ou éviter sa colère). D'autresfois, de grands combats de gladiateurs prennent une dimension religieuse car on y offre des prières et l'on fait entrer des fiélons invoqués dans l'arène. (...)
Les cérémonies privées consistent à graver un message dans la cire ou le bois ou simplement à écrire sur du papier. L'objet est ensuite brûlé en silence. Les traditions religieuses desautrespays et desautresraces sont à peine tolérées à l'intérieur du Domaine. Ceux qui ne participent pas à la vénération des démons de Valhédar sont suspects et ne sont pas autorisés à célébrer leurs cérémonies publiquement. Les seigneurs du Domaine ne permettent pas une autre foi de dévoyer leur peuple. (...)
Une partie importante de l'économie du Domaine est centrée sur l'offre de marchandises et de services considérés comme illégaux dans lesautrespays. La pratique de ces transactions illicites comporte des risques considérables, même si elle n'est pas strictement illégale à Valhédar. (...)
Les monts de Valhédar contiennent également une multitude de minéraux, de minerais et de pierres et de métaux précieux, en particulier des diamants. Ces ressources sont utilisées à Valhédar puis envoyées par bateau dans lesautresparties du Domaine ou vers d'autrespays. Malgré les déclarations des dominateurs selon lesquelles les puissances infernales mèneront le Domaine à la victoire éternelle, le succès actuel du Domaine s'est construit sur l'abondance des ressources de Valhédar. Ces ressources, mises à profit par un groupe d'artisans talentueux, ont doté le Domaine d'une solide économie dès sa création. (...)
Le nord de Zangala possède une faune typique très particulière, des oiseaux et du bétail, grâce à laquelle la population survit. Quelques-uns de ces animaux sont exportés vers d'autrespays où ils sont considérés comme des viandes exotiques ou des plats de gourmet. A travers tout le Domaine, l'économie dépend plus de commerce intérieur que de l'exportation. (...)
Lorsque qu'un ennemi ou un prisonnier doit être exécuté, les tieffelins envoient le malheureux aux fosses. Certains ne survivent pas à la chute... et sont considérés comme chanceux. D'autresgisent au fond en attendant l'arrivée des fiélons. Dans quelques rares cas, notamment la cité de Valhédar elle-même, on peut transformer une fosse en un vrai portail vers les royaumes infernaux et les victimes qui y sont jetées passent tout simplement vers les plans inférieurs. (...)
Ce genre de portails sont très rares car ils permettent aux fiélons de passer librement dans le monde des mortels et la plupart des dominateurs répugnent à prendre de tels risques. Les duels : La violence est généralement toujours plus prononcée dans les villes que dans lesautresendroits. Une simple conséquence de la densité de la population. Dans les villes du Domaine, une forme de violence particulière est cependant devenue à la mode. (...)
Les duels sont pratiqués de même par jeunes et vieux, riches et pauvres pour résoudre les différents. Dans l'idéal, on n'a recours au duel uniquement lorsque toutes lesautresméthodes ont échoué mais un nombre grandissant de matamores et de coupe-jarrets aime se servir des duels pour montrer leurs prouesses. (...)
Les bravaches des rues de Valhédar avaient appris à utiliser la rapière, plus communément appelée la petite épée, car c'était une méthode de brutalité plus efficace et plus sophistiquée que lesautres. Lorsque cette épée gagna en popularité, elle attira aussi l'attention des seigneurs tieffelins. (...)
Pour les classes moyennes ou les pauvres citadins du Domaine, la poésie et l'art constituent une échappatoire raisonnable et sûre par rapport auxautresopportunités que leur offre l'existence. Les poèmes sont le plus souvent chantés en valhédarien mais ils peuvent aussi être récités en séralii ou même en infernal, selon les goûts du poète et de son auditoire. Bien que l'ancien séralii soit extrêmement efficace pour discuter de problèmes philosophiques ou d'autressujets ésotériques, la poésie de Valhédar ne conserve pas ce niveau d'idéalisme. Au lieu de cela, la plupart des poèmes du Domaine sont des histoires, réelles ou imaginaires, qui peignent des légendes épiques de faits d'armes et d'ennemis vaincus. (...)
Il n'est pas inhabituel pour des partenaires commerciaux, des criminels ou même des dominateurs de se retrouver tranquillement autour d'une partie de cartes pour discuter des sujets qui les intéressent. Le jeu leur permet de se tester les uns lesautrestout en distrayant un adversaire par des discussions importantes. Perdre au jeu dans ces rencontres n'a qu'une importance mineure, ce qui compte, c'est que les joueurs ne perdent pas au véritable enjeu : le jeu de mots et de mensonges dans lequel chaque joueur essaye de déchiffrer lesautres. Les gardiens des cieux : Les tieffelins élèvent des wivernes démoniaques depuis des siècles et l'élite de leurs guerriers à appris à les chevaucher pour aller au combat. (...)
Cette capacité attira l'attention de son oncle, alors que le jeune Abannus dupait ses cousins en les poussant à se battre entre eux à cause de fausses rumeurs et d'accusations factices. Il les montait les uns contre lesautreset se délectait en observant cela depuis les ombres. Tallar approuvait le jeu d'Abannus et comprit qu'il avait le potentiel pour devenir un grand dirigeant du Domaine. (...)
On dit d'Abannus que c'est un grand épéiste et un sorcier talentueux. Ce n'est pas le cas mais cela l'amuse que lesautresle pensent. Ses propres subalternes sont de meilleurs combattants et lanceurs de sorts que lui. (...)
Bien qu'il n'accorde pas d'importance au pouvoir temporel, le seigneur Kalibe en dispose toutefois beaucoup du fait de sesautresactions. Ses pouvoirs magiques et la confiance qu'il affiche sont des témoignages de ses capacités et beaucoup d'autresseigneurs le craignent. Il ne fait que rarement des suggestions sur l'orientation à donner à la politique ou au gouvernement mais la majorité de la cour du grand dominateur prête une grande attention à ses dires et suit ses conseils, autant par peur que par respect. (...)
Certains croient que les fantômes protègent les secrets de la ville des intrus, dont les tieffelins, et que la cité abrite plusieurs portes vers d'autresplans et d'autresparties du monde. Kor est dirigée par un conseil de seigneurs tieffelins mais aucun dominateur ne revendique la direction de la ville, ce qui en fait l'une des cités les plus ouvertes et les plus cosmopolites du Domaine. Valhédar : Valhédar (métropole). (...)
Traditionnel ; AL LM ; limite financière 100 000 po ; ressources 240 000 000 po ; population 48 000 ; mixte (humains 48%, tieffelins 20%, halfelins 15%, elfes 8%, nains 5%, gnomes 3%autresraces 1%). Dirigeants : grand dominateur Abannus (tieffelin (m), magicien 18). Personnalités : seigneur Kalibe (tieffelin (m), magicien 20) ; dominatrice Achess (tieffelin (f), disciple 15), grande prêtresse du Temple de la Flamme infernale ; dominateur Menem (tieffelin (m), magicien 16), maître du Conclave des invocateurs. (...)
La cité de cristal : Le désert d'Azran, au nord de Zangala, est presque inhabité bien que les tieffelins supportent mieux la chaleur que la plupart desautresraces. Le peu de gens qui vivent là bas mènent une existence nomade de chasseurs et de cueilleurs et survivent en voyageant d'une oasis à l'autre. (...)
Bien que ces missions n'aient pas encore donné de résultats visibles, le grand dominateur espère clairement voir ses efforts couronnés de succès. D'autrespersonnes sont à la recherche de la Clef des portes. Certains espèrent fermer les portails infernaux pour affaiblir Valhédar et priver les invocateurs de leur pouvoir, d'autresveulent se lier directement à un patron démoniaque et en retirer de grands pouvoirs. Quelquesuns enfin ne s'intéressent pas à la Clef en elle-même. (...)
D'énormes insectes nichent dans les grottes de la jungle et des essaims de chauves-souris des marais jaillissent du marécage au couché du soleil. En plus de la variété quasi-infinie de prédateurs, les explorateurs doivent faire face à d'autresdangers : gouffres, larges bandes de sables mouvants et pièges yuan-tis aussi bien destinés à capturer de la nourriture que des ennemis. (...)
Sans les exigences de Zalaph pour les pousser plus loin ni le pouvoir de leur dieu pour alimenter leurs conquêtes, les yuan-tis abandonnèrent les avant-postes du nord et se replièrent sur leurs terres natales. L'empire sombra dans la décadence et ses prêtres se tournèrent vers d'autresdieux issus des recoins les plus sombres de l'univers. Le culte de ces talazurs (littéralement « dieux sombres ») devint chose courante. (...)
Ils sont comptés au nombre des masses impies, des races impures qui existent uniquement pour servir d'esclaves et de sacrifices aux yuan-tis. Contrairement auxautresraces d'esclaves (et contrairement auxautresyuan-tis eux-mêmes), les lozos refusent souvent d'accepter leur destin. Ils se révoltent facilement et certains des moins déformés se sont même fait passer pour des onozirs afin de vivre une existence de yuan-ti aussi normale que possible. D'autreslozos rebelles ont entrepris de se rendre au nord afin de démarrer une nouvelle vie hors de l'empire yuan-ti. (...)
Les chefs des prêtres estiment que les dirigeants de Valhédar et de l'Ander auront de meilleures réactions face à des émissaires qui ne ressemblent pas autant à des serpents. Il existe une variété innombrable d'autresraces à Zangala mais la plus grande majorité servent d'esclaves aux yuan-tis. Les hommes-lézards, les troglodytes et les halfelins sont les races d'esclaves les plus courantes. (...)
On trouve des temples partout dans les villes yuan-tis mais pas deux ne se ressemblent. Certains sont des cathédrales couronnées de flèches noires torsadées, d'autressont des ziggourats trapues et tachées de sang et d'autresencore sont de lisses et hautes pyramides sur lesquelles grouillent d'anciennes runes qui semblent bouger lorsqu'on les étudie. Certains talazurs ont dessiné leurs propres temples : d'étranges structures bulbeuses dont les angles mettent les nerfs à rude épreuve et dont les fresques sans forme concrète emplissent l'esprit d'une angoisse indicible. (...)
En plus des temples, les villes yuan-tis abritent généralement des centaines de commerces, de restaurants et d'antres de plaisirs où les opiacés etautresdélices charnels attendent ceux qui peuvent se les offrir. Le reste des structures courantes comprend des écoles où les yuan-tis apprennent les métiers de leur caste, des couvoirs où les jeunes sont éduqués de l'oeuf jusqu'à l'âge adulte et des fosses où sont gardés et élevés les esclaves. (...)
Les sang-faibles lozos sont si méprisés qu'ils ne font officiellement partie d'aucune caste. Ils sont au mieux ignorés par lesautresyuan-tis mais la plupart du temps, ils sont rejetés parmi lesautresraces pour servir d'esclaves ou de sacrifices. Religions : La religion yuan-ti est basée sur un échange entre pouvoir et sacrifice. (...)
Les mystiques et les adeptes yuan-tis atteignent ces plans et entrent en contact avec leurs sombres dieux grâce à la méditation, aux drogues hallucinogènes et à d'anciens rituels gorgés de sang. Certains visitent les royaumes en voyageant à travers les plans, d'autresn'envoient que leur conscience au-delà du gouffre de l'espace et du temps. Chaque talazur offre ses meilleures bénédictions au premier à entrer en contact avec lui. (...)
Mrogul l'OEil de l'Esprit : Mrogul confère à ses serviteurs les pouvoirs de l'esprit : ils peuvent lire dans les pensées, contrôler l'esprit desautreset même posséder leurs ennemis pour une courte période. Les fidèles de Mrogul comptent des espions, des assassins et des administrateurs de haut rang. (...)
Chaque ville yuan-ti frappe maintenant ses propres pièces d'or, d'argent et de cuivre. Ces pièces sont généralement acceptées dans lesautresvilles bien que leur taux de change varie en fonction de la qualité du métal. La plupart des talazurs possèdent également leur propre monnaie. De petites idoles, des icônes et d'autresobjets symboliquement liés à un talazur particulier peuvent être « échangés » contre les bénédictions de ce dieu sombre. (...)
Ils sont si communs qu'ils ne valent presque rien. Certains esclaves peuvent coûter plus cher que d'autresen raison de leur entraînement et de leurs talents mais même les plus talentueux sont assez courants pour que leur maître n'hésite pas à les tuer à la moindre infraction. (...)
La plupart arrêtent d'assister aux cours vers l'âge de 25 ans (après avoir appris la politique, la stratégie militaire et l'administration en plus desautresmatières enseignées aux castes inférieures) mais ils y retournent souvent à quelques années d'intervalle pour se tenir au fait des changements dans certains domaines, pour découvrir de nouvelles matières ou se plonger plus profondément dans des sujets mystiques. D'autresacadémies spécialisées fonctionnent. Dédiés à l'astrologie, la magie, l'administration, la méditation et à d'autressujets, ces temples du savoir sont des institutions privées. Toute personne souhaitant s'exercer dans ces domaines doit d'abord payer les frais de scolarité. (...)
Ils recherchent le plaisir sous toutes ses formes et n'accordent aucune importance à la souffrance desautres, tant qu'elle leur procure ne serait-ce qu'un instant de bonheur. Une fois par an, les azirs de chaque ville se réunissent pour une semaine de festins, de tortures et de débauches. (...)
Saraxis est mort il y a longtemps mais Yarugg a conservé son corps et son âme mêlés dans une sorte de non-vie perverse. Le talazur a donné ordre à Saraxis de transmettre ce don de non-vie à d'autresqui ont depuis acquis un pouvoir important au sein de l'empire. Saraxis soupçonne Yarugg de se préparer d'une manière ou d'une autre à se manifester dans le monde physique à travers ses fidèles non-morts et il se réjouit à l'idée de pouvoir bientôt adorer son maître face-à-face. (...)
Le temple de Marazan dédié à Zalaph a toujours été favorisé par le dieu et il y parlait plus souvent à ses disciples que dans lesautrestemples et leur offrait ses plus grandes visions ainsi que ses dons les plus puissants. Lorsque Zalaph se tut, Marazan perdit beaucoup de son importance pour le reste de l'empire mais elle ne perdit jamais la foi. Alors que lesautresvilles se tournaient vers les talazurs, Marazan resta fidèle à Zalaph. Les prêtres conservèrent les anciennes traditions et n'oublièrent jamais pourquoi les yuan-tis étaient venus monde : pour le conquérir au nom de Zalaph. (...)
Ils établirent de nouveaux foyers dans les pics et les crevasses et lancèrent des raids sur les Valhédariens du nord pour essayer de les déloger. Au fil des ans, d'autresyuan-tis sont venus jusqu'aux montagnes pour se joindre à la croisade des za-zalaph. Maintenant que Zalaph bouge à nouveau, ses disciples envoient des soldats au nord pour aider ses enfants. (...)Après une première preview technique sur la race du minotaure, voici une preview orientée background avec la description de deux lieux singuliers du continent d'Eadar : le domaine de Valhédar, territoire du peuple tieffelin et le continent de Zangala, dominé par les terribles yuan-tis. Bonne lecture. preview dawnforge : Valhédar et Zangala. Ce chapitre présente le background et les particularités du paysage du Domaine de Valhédar et de l'empire yuant-ti de Zangala. Le texte de ce chapitre ...