Irish Coffee
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Contient : père (28)(...) Casey Kreuhl est né de parents ayant émigré de Norvège en 1998 vers la Silicon Valley. Olaf Kreuhl, sonpère, y avait décroché un poste de programmeur pour logiciel de localisation nautique. Frigga Kreuhl, sa mère, l'avait accompagné dans ce pays en lequel elle plaçait beaucoup d'espoir, et trouva rapidement une modeste place de serveuse dans un café à Downtown LA. (...)
Olaf ne rentrait de la Valley que très tard le soir pour en repartir très tôt le matin. Autant dire que Casey n'a quasiment pas connu sonpèreet que Frigga l'a élevé seule, en s'arrangeant avec son job de serveuse pour travailler tard le soir et s'occuper de son fils en journée. (...)
Note : Casey est donc en fait une taupe de la CIA en Californie. Son retour dès l'indépendance a permis qu'aucun soupçon nepèresur lui, et il informe chaque semaine depuis quatre ans les autorités US sur la politique interne, les défenses de la région, le taux de criminalité et la circulation des armes. (...)
C'est tout naturellement qu'il s'est mis au tir dans sa jeunesse : à l'arc, à l'arbalète, au fusil, à l'arme de poing, tout y est passé, et il fit la fierté de sa famille, soldats racistes de pères en fils (l'idéologie n'y a pas bougé d'un pouce depuis l'arrière-grand-père, colonel dans la Waffen SS du III°Reich). Après un parcours scolaire écourté pour cause d'entraînement, sa préférence va au tir à la carabine 20m, dans lequel l'enfant se spécialise dès ses 10 ans. (...)
En Allemagne, il a eu droit à des victoires nationales, lui qui quelques heures plus tôt, avait choqué toute la population par des paroles jugées trop 'subversives'. Il prit le nom de Frantz Schmidt, en hommage à son arrière-grand-pèrequi avait si bien servi le IIIème Reich, et qui portait le même prénom. Pendant un an et demi, Frantz alterna les formations COPS avec les cours de tir qu'il donnait à l'académie du LAPD, histoire de rembourser sa 'mort'. (...)
Rien ne manque dans cette baraque : la bonne humeur y est toujours au rendez-vous, tout comme la bière, dégustée avec beaucoup de plaisir entre futur gendre et futur beau-père. Lepère: Peter Keuber, la cinquantaine, cheveux poivre et sel coupés à la brosse, menton carré, a tout d'un soldat. Il est le bras droit du colonel Chambling, un vétéran de la troisième guerre du Golfe, qui dirige d'une main de fer l'organisation les 'fils de Sam' (Sam's Sons ou SS). (...)
' Evidemment, la réponse est que le gentil est blanc, et que le noir est à abattre... Peter Keuber n'a guère d'estime pour le Ku Klux Klan, qu'il considère dépassé, mais aimerait quand même bien pouvoir récupérer ses membres... Par contre, on peut se demander comment ce concessionnaire de 4x4 a pu se bâtir une si belle maison avec piscine en plein Beverly Hills, en pleine crise de l'automobile... La fille : Helena est blonde et a les yeux bleus. Une aryenne, une vraie : la fierté de sonpère. 1 m 70, 55 kilos, 90 C, une véritable bête de sexe, elle a tout pour faire exploser le caleçon d'un homme normalement constitué. (...)
Le problème est qu'elle ramène ces criminels dans un état pitoyable, quand ils ne sont pas déjà morts... Passablement camée, elle a tout de même hérité du corps de déesse de sa mère et de l'endurance folle de sonpère(oui, je ne voudrais pas l'avoir au pieu, ça tiendrait plus du calvaire que du plaisir) : elle veut tout, et quand elle l'a, elle en veut plus, beaucoup plus ! (...)
Poncho et Fidel sont arrivés en Californie en 2008, à respectivement 19 et 17 ans. Vénézuéliens, ils ont quitté leur pays pour fuir la folie de leur famille. Leurpèreet leurs oncles, à l'époque des caïds de la ville-prison Retén de Catia à Caracas, tentaient de lancer leur pays dans la course à la cocaïne. (...)
Peu à peu, les jeunes Ramirez comprirent que Juarez était millionnaire grâce au trafic de drogue en provenance d'Amérique du Sud. Juarez ne s'était plus intéressé à eux pendant deux ans, jusqu'à ce que... lepèredes deux frères fit son apparition dans la maison de leur employeur. En discutant avec certains de leurs amis gardes du corps du grand patron, Fidel et Poncho apprirent que leurpèreet Juarez entretenaient depuis plusieurs mois des relations tendues, au sujet de problèmes de cargaison de déplorables, voire inutilisables. Fidel avait réussi à oublier les mauvais traitements, la misère morale dans laquelle ils avaient vécu et désirait plus que tout ne pas être confronté à son passé ; il évitait sonpère. Poncho avait d'autres idées en tête. Sans en parler à son frère, il alla voir son patron et lui offrit de révéler tout ce qu'il savait sur la famille de sonpère,, une famille qu'il avait abandonnée, et dont il voulait se venger. Il voulait que sonpèrepaye. Juarez accepta le deal, et lui proposa de tuer sonpère. Poncho décida d'offrir cette mort en cadeau à son frère, le jour de son anniversaire, le 6 avril 2010. Cette date marque la séparation des deux frères, que rien ne semblait jamais pouvoir désunir. Poncho attira Fidel dans un repas privé organisé par Juarez, où étaient invités leurpèreet un de leurs oncles. Poncho et Fidel, presque traumatisé par la présence de sonpère, étaient invités à participer au repas, sous prétexte de faire partie de la famille Juarez. Quand leurpèreles reconnut, Poncho se leva, lui cracha toute sa haine à la figure, qu'il avait conservée extrêmement vivace, puis le descendit froidement d'une balle en plein coeur. Il tourna le canon encore fumant vers son oncle et lui explosa les deux genoux. (...)
Pour la première fois depuis son arrivée aux USA, Poncho pleura. Pour son frère, son petit cousin, sonpère... Pour lui et sa vie. Fidel n'a pas supporté d'assister à l'exécution de sonpèrepar son propre frère, ni la mise en scène orchestrée par leur bienfaiteur. Il a fui la riche demeure d'Orlando Juarez comme il avait fui l'insanité de sa vie à Caracas, quelques années auparavant. (...)
Il saisit au mieux le fâcheux dilemme d'un frère revenant vers son passé pour trahir sa famille. C'est également lui qui garde les rapports tapés par Fidel sur la famille Ramirez. Poncho Ramirez,pèrede famille, entrepreneur, importateur de drogue : A 41 ans, Poncho semble être l'archétype de l'étranger qui a réussi au mieux son intégration. (...)
Les retrouvailles avec son frère furent éprouvantes, mais il essaie de rattraper le temps perdu. Fidel Ramirez, le fils aimé : Digne héritier de sonpèreà la tête des entreprises familiales, Fidel est naturellement devenu le comptable de la boîte, après 4 ans d'écoles de commerce. (...)
Cassius est fils d'un pasteur calviniste, ayant officié dans le quartier de Skid Row avant de se faire tuer par un groupement de Blacks Muslims (disparu depuis, ils sont tous morts en 2008 dans l'explosion de leur QG) hostile à sa manière trop éclairée de prêcher pour la paix. Cassius n'avait qu'un an et demi quand sonpèremourut, et sa mère (Mary) dut l'élever seule, entre trois boulots et un appartement miteux. Elle sacrifia tout pour lui, et le peu de temps qu'il lui restait passait en oeuvres caritatives, messes et lectures de la Bible. L'environnement très pieu et le passé de sonpèrepoussa Cassius à croire. Mais déjà enfant, il avait comprit que ce que sonpèreprêchait ne pouvait pas fonctionner ; l'Ancien Testament avait décidément raison : il fallait réprimer dans le sang ceux qui désobéissaient aux commandements divins. Il avait grandi dans ce climat de terreur, lié au terrorisme, et le parallèle avec la mort de sonpèreallait entraîner de graves traumatismes. La Loi Sacrée de la Bible qu'on lui avait enseigné était celle d'un Dieu juste et vengeur. (...)
Les décès des huit jeunes activistes qui l'avaient aidé le hanteront à jamais. Il tenta d'entrer dans les ordres, mais le souvenir de sonpèreétait encore présent, et on lui conseilla, pour sa propre sécurité, de changer de vocation. Dépité, à 20 ans, il fut aux prises avec l'alcoolisme, qui le laissa dans l'oisiveté la plus totale pendant un an et demi. (...)Ce scénario a été écrit pour la Convention des Alchimistes de Strasbourg (à laquelle il a fini à la seconde place) pour des personnages assez expérimentés. Il est volontairement orienté vers l'action pour montrer le potentiel du jeu et les moyens mis en place pour arriver à boucler le scénario pourra dérouter des MJ habitués aux petites enquêtes... James O'Flaherty, dit 'l'Ours', Sergent II exerce avec zèle son métier d'armurier du COPS. Cet irlandais de cinquante ans règne en maître sur ...