Mourir en Paix
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Contient : famille (8)(...) Il fait appel au COPS pour user de davantage de discrétion, car le LAPD ne va pas tarder à divulguer les noms des principaux suspects si leur enquête continue à piétiner. Il serait fâcheux que le nom defamilled'un célèbre politicien soit mêlé à une affaire de moeurs. De pots de vin, passe encore, mais de moeurs ! (...)
Voilà pourquoi elle exécute parfois sur des patients au futur incertain les gestes qu'elle n'a pas encore eu le courage d'effectuer sur elle-même : elle a déjà euthanasié au cours de sa carrière 43 personnes, toutes gravement malades, comateuses au plus haut degré, paralysées ou dont le cas était réellement incurable. Elle ne supporte pas de voir souffrir les gens et leurfamilletrop longtemps, alors elle se fait un devoir d'abréger lorsqu'elle le peut. Sarah la soupçonne, mais elle serait bien incapable d'émettre des soupçons sans preuves tangibles, ou à moins qu'on ne la pousse. (...)
Pour tenir le coup et lutter à la fois contre la dégénérescence du corps et la peur de la mort, les vieux mastiquent parfois du « nam rum » (qu'on peut aisément qualifier d'hallucinogène) qui les fait entrer en contact avec l'esprit des morts du lieu. Les vivants connaissaient souvent ces morts, et les voir ainsi protéger le village ou lafamille, ainsi que le fait de discuter avec eux, rassureront les vivants en fin de course sur leur trépas futur. (...)
Certains des décédés errants ne sont même pas conscients qu'ils sont morts en maison de retraite, mais identifient leur décès à l'abandon effectué par leurfamille(lors de leur insertion dans la maison de retraite). Ils sont persuadés que leur passage à l'institut est une sorte de purgatoire, et que leur errance représente leur pénitence. (...)
La drogue procurée par le docteur N'Guyen, qui a fait devenir accro Sutter-père risque vraiment de gâcher la carrière politique de Kevin (du moins, c'est ce que toute lafamillepense de l'affaire). Brian fera tout pour se disculper, même s'il n'a rien à se reprocher à part la drogue et rien à perdre sauf sa vie de misérable en sursis. (...)
Bien sûr, on se rendra vite compte qu'il ne désire qu'attirer l'attention sur sa terrible solitude (cela fait 9 ans que safamillel'a entreposé ici et n'est plus venue le voir), et qu'il ne sait finalement rien du tout ; d'autres retraités vivent également les même visions que Britta Frinck, mais seront moins doués pour en parler (et surtout moins spectaculaires que la vieille allumée). (...)
Cette petite phrase suffira à tourmenter assez un des PJ pour qu'il pose des questions au vieillard, mâle ou femelle. L'individu lui répondra qu'il est mort un jour, et qu'il a du quitter sa maison, safamille, ses amis. On l'a placé ici, dans une grande maison peuplée d'anges (les gens en blanc, infirmiers et personnels soignants) qui s'occupaient plus ou moins de lui (il parle en fait de son placement en maison de retraite, mais il l'a vécu comme une forme de purgatoire). (...)
Si le PJ comprend que les morts vivants se sont conditionnés, il pourra alors essayer de discuter avec eux et de leur faire comprendre par petits groupes, ou tour à tour, qu'ils sont effectivement morts, mais qu'ils errent encore sur terre : ils n'étaient pas encore morts lorsqu'ils étaient seuls. Juste abandonnés de tous, reclus dans un hospice où plus personne, pas même lafamille, ne venait les voir. Une tristesse d'une profondeur abyssale se lira alors sur le visage des vieux, qui comprennent, se dématérialisant progressivement. (...)Ce scénario complexe va emmener vos COPS mener l'enquête à Downtown LA, en pleine saison 2 de la campagne officielle (octobre 2031), au Good Samaritan Nursing Home, une maison de retraite assez huppée où une infirmière a été violée, sans témoin ni suspect. Une affaire casse-tête qui en cache beaucoup d'autres, et dont les COPS ne sortiront peut-être pas indemnes, physiquement comme psychologiquement... La base de ce scénario est librement inspirée de « Excelsius Dei », épisode tiré de la ...