Exil, la cité
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Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : tréfonds (11)(...) Il est devant une ville gigantesque, prise dans les brumes, dont il est difficile de discerner les limites. Puis il se rapproche de la coque noircie de métal et de pierre qui plonge dans lestréfondsde l'océan exiléen. C'est une muraille gigantesque, où les anciennes maçonneries d'obsidienne des Anciens, parfois encore visibles, ont été renforcées année après année par des couches de blindage d'acier. (...)
La Cité dépassait en grandeur tout ce que j'avais pu voir jusqu'à présent. Les roches noires plongeaient dans lestréfondsde l'océan, et soutenaient les énormes murs d'acier de la Cité et ses flèches de métal. Depuis mon embarcation, j'avais le sentiment étrange d'être en dehors du monde réel, en marge de la vie. (...)
Le soubassement d'Exil est composé de toute une série d'îlots déchiquetés qui crèvent l'Océan Noir. Le coeur même d'Exil, la cité machine, a été creusé dans lestréfondsde la plus grande de ces îles. Bien entendu, aujourd'hui, il est impossible de distinguer les anciennes îles originelles, puisque la cité a suffisamment grossi pour les envelopper toutes. (...)
On vient entre bourgeois y pratiquer la révoltante chasse aux Anges, ces étranges créatures diaphanes et insouciantes qui semblent éclore destréfondsde la cité pour s'envoler vers sa cime. - Le pont des étudiants est une des passerelles les plus fréquentées de la cité, elle mène aux portes principales de la Cité universitaire. (...)
On dénombre en Exil des centaines d'ateliers et d'usines, certaines si profondément enfouies dans lestréfondsde la Cité que leurs ouvriers ne voient pour ainsi dire jamais la lumière du jour. Quiconque s'enfonce dans lestréfondsde la Cité industrielle ne peut manquer d'être impressionné : une lumière rougeâtre, d'énormes ateliers, des lacs de métaux en fusion, des systèmes de poulies et de traction, de gigantesques machineries, un entrelacs de passerelles et de conduits, des rails et des tubes à air comprimé. Chaque jour, des milliers d'ouvriers et de contremaîtres s'enfoncent dans le coeur pulsant de la cité. (...)
Ils sont ornés de bassins et de canaux, qui parfois sont eux-même suspendus dans le vide entre deux jardins. L'effet est assuré : la perspective sur lestréfondsd'Exil en contrebas est incroyable. Les jardiniers exiléens s'enorgueillissent d'avoir adapté plus de 340 espèces d'arbres et de fleurs aux contraintes de la Cité d'Acier. (...)
Au gré des reconfigurations d'une zone de la cité afin d'accueillir un nouveau bloc dispensaire, ce sont trois blocs qui ont purement et simplement disparus, avec leurs habitants... Le silence est de mise, et Administration semble avoir définitivement oublié ces habitants perdus. Sont ils bloqués quelque part dans lestréfondsde la cité machine, entre deux voies de rails ? Y a t'il des survivants ? Quel secret a-t-on voulu faire disparaître ? (...)
Ce sont de véritables cathédrales mécaniques, dressées au milieu des lacs impurs d'eau bouillonnante que l'on trouve dans lestréfondsde la cité. Seuls les Ingénieurs et leurs techniciens descendent aussi bas dans le dédale exiléen. (...)
Au nombre de celles-ci se trouvent les foyers des dernières épidémies, généralement nettoyés par la force, et qui restent vides pendant de longues années. Quant auxtréfondsd'Exil, bien en dessous des usines, là où pulsent les étranges machines absurdes, ils recèlent d'insondables mystères... Les zones mortes : Ils existent en Exil des zones que l'on appellent « mortes ». (...)
Et c'est au plus profond de la cité que l'on trouve encore aujourd'hui des entrées vers les tombeaux primordiaux... Quiconque est suffisamment courageux peut s'enfoncer sans fin dans lestréfondsd'Exil. Personne ne sait où se trouve le « fond » de la cité ni seulement s'il y en un. Cela donne à réfléchir quant aux théories ingéniériques qui décrivent la cité comme fichée sur le coeur artificiel du satellite de Forge. (...)