Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : drogue (2), drogué(...) Le crime organisé existe en Exil : plusieurs familles de criminels règnent sur la prostitution, le jeu, ladrogue, le racket... La plupart se cantonnent à un quartier ou une série de blocs. Mais il y a également les organisations criminelles de grande envergure comme la Chimère ou l'organisation du sinistre docteur Sylbert...On ne sait pas dans quelle mesure ces organisations relèvent du fantasme populaire ou de la réalité. (...)
Pour certains, la recherche de sensations irréelles et d'autres réalités est indissociable d'un certain art de vivre artistique. Les artistes exiléens sont souvent sous le joug de la Raison de Pandore,droguehallucinogène très répandue qui aboutit à l'aliénation totale du sujet, qui s'enferme dans un monde fantasmatique issu de son imaginaire. (...)
Je ne savais rien, je n'étais qu'un crétin amouraché d'une espionne, et on finit par me libérer, des jours plus tard, après m'avoirdroguémassivement. Aujourd'hui encore, mes souvenirs de ces événements sont flous et lacérés... Chassé de la faculté ingéniérique sur un prétexte fallacieux, je ne trouvai qu'un emploi de comptable dans une obscure maison de change. (...)