Vivre en Exil
sur Ballon-Taxi au format (1.6 Mo)
La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : transport (5)(...) Les transports : Se déplacer dans les entrailles de la Cité d'Acier est parfois une véritable gageure. Le plus délicat n'est pas de trouver le moyen detransportadéquat, puisqu'il y en a pléthore. La principale difficulté reste en réalité l'orientation au sein de la forêt de passerelles et de tours. (...)
Les calèches et autres cabs encombrent les rues d'Exil, et changent de niveau en empruntant les raidillons ou les monte-charge qui leur sont dévolus. La survivance de ce mode detransportarchaïque et pourtant très prisé reste un sujet de colère pour la plupart des ingénieurs, qui voient là un frein énorme à la mécanisation de la Cité, sans compter que les chevaux sont importés à grand frais du continent. (...)
La mode de la bicyclette : Son succès est récent mais fulgurant. Depuis quelques années, la bicyclette s'est imposée comme le moyen detransportprivilégié des exiléens : rapide, maniable et peu onéreuse, elle n'est de plus que modérément dangereuse. (...)
A l'extérieur de la cité, bacs et barges permettent de rejoindre les îlots séparés par des bras d'eau. Et en l'air... « Le plus excitant des moyens detransportexiléen, reste, surtout pour un continental émerveillé comme moi, letransportaérien. Les ballons motorisés sont la plus grande invention, à mon avis, jamais conçue en Exil. Ils vont du plus imposant ballon paquebot, traînant une structure de plusieurs niveaux, aux simples petits ballons taxi que tout à chacun emprunte pour circuler facilement dans la Cité. (...)