Le bestiaire exiléen
sur Ballon-Taxi au format (1.6 Mo)
Les humains sont loin d'être les seules créatures à arpenter les tréfonds de la Cité Verticale. De nombreuses formes de vie se dissimulent dans ses recoins rouillés. Pour certaines, on pense qu'il s'agit en fait d'anciens serviteurs dégénérés des vieux maîtres de la cité ou d'humains qui ont subi des altérations physiques et mentales... On accuse également les scientistes de créer de telles abominations. En fait, on se perd en conjectures sur l'origine de ces créatures, mais une chose reste ...Contient : habitants (3)(...) Lorsque le lourd brouillard maritime envahit la Cité d'Exil, et qu'il est particulièrement opaque, leshabitantsde la cité se réfugient instinctivement dans leurs demeures. Arpentant les rues, les êtres du brouillard absorbent purement et simplement les imprudents qui seraient perdus dans la masse cotonneuse de la brume. (...)
On a parfois noté des traces noires laissées sur les pavés ou les traverses métalliques des rues, mais sans pouvoir les attribuer de manière certaine aux disparus. On ne sait donc pas à quoi ressemblent deshabitantsdes brumes, mais les nuits de brouillard, on entend leur pas lourds et traînants résonner sur les pavés de la cité, près du port... Aucune caractéristique n'est disponible pour ces étranges créatures. (...)
Les Diaphanes : On a relevé quelques cas d'intrusion de Diaphanes dans la société exiléenne, mais rien ne permet de justifier la paranoïa qui s'empara deshabitantsd'Exil lorsque fut publié le roman de Senble Derouard, « Journal d'un imposteur », qui détaillait avec force romance la vie d'un Diaphane et sous entendait que la haute société exiléenne en était infestée... Les Diaphanes sont des êtres humanoïdes asexués, à la peau translucide zébrée de veines bleuâtres. (...)