Liens de Sang
sur Qin - la légende au format (49 Ko)
Historique : Heng Hun est l'un des hommes les plus riches de Xianyang, et de fait l'un des dirigeants de la guilde bourgeoise. Gérant d'une fonderie de première importance pour la logistique tant civile que militaire de la ville et de nombreuses propriétés foncières autour de Xianyang, il jouit à la fois d'un prestige certain et d'une fortune colossale que diverses malversations viennent encore augmenter. Issu d'une famille de marchands aisés du quartier artisan, il a su au cours de sa ...Contient : famille (22)(...) Gérant d'une fonderie de première importance pour la logistique tant civile que militaire de la ville et de nombreuses propriétés foncières autour de Xianyang, il jouit à la fois d'un prestige certain et d'une fortune colossale que diverses malversations viennent encore augmenter. Issu d'unefamillede marchands aisés du quartier artisan, il a su au cours de sa fulgurante ascension bâtir des alliances et des réseaux avec les personnalités et les familles prestigieuses de la ville. (...)
Et c'est bien tout ce qu'il pouvait faire. Car Heng Hun était déjà promis en mariage à l'une des filles de l'illustre et anciennefamillearistocratique des Cao. Heng Hun se maria donc avec Cao Meihui un an plus tard. Ce mariage avait été arrangé en vue de renforcer les liens entre lafamilleCao et celle des Heng. Effectivement, les hauts fonctionnaires issus de lafamilledes Cao voyaient d'un très bon oeil la nouvelle fortune des Heng se mettre à leur disposition et Hun se réjouissait intérieurement de voir les membres de sa belle-familleprendre place dans les plus hautes sphères de l'Etat. Bien vite, un enfant naquit de cette union. Mais ni le mariage, ni l'achat et l'acquisition par Heng Hun de nombreuses concubines, comme son statut et sa fortune le lui permettent, ne calma ses ardeurs amoureuses. (...)
Et pourtant, elle ne sembla pas en prendre ombrage... En effet, elle porte un secret bien plus noir que celui de son mari : ses trois enfants ne sont pas de Heng Hun. Digne et fière dame d'une très vieillefamillearistocratique, Meihui n'aurai jamais pu supporter de porter en elle les semences « d'un fils de métayer et d'un parvenu comme son rustre de mari. (...)
Il ne faudra alors pas longtemps pour que tout l'empire de Heng Hun passe sous le contrôle officieux des jumeaux et de lafamilleCao... Il est important de préciser qu'au sein de la vieillefamilledes Cao, personne à par les deux jumeaux n'est au courant de leur plan machiavélique et de leurs intentions. Et les jumeaux, bien conscients de la profonde immoralité de leur amour, ne veulent absolument pas que cela se sache, surtout par leur père, Cao Xin Fang le Ministre de l'Etat au sein du gouvernement royal du Palais Jique. (...)
Mais sous ce masque de parfait serviteur, personne n'aurait pu se douter que Tang Sui Tou était aussi et avant tout un agent du Censorat du Qin. Sa position privilégiée au sein de lafamilleHeng lui permettait de rencontrer et d'évaluer les dignitaires et marchands étrangers voulant faire affaires avec Hun, et dans le même temps de garder un oeil distant sur les activités de la guilde bourgeoise et surtout de veiller sur le notable lui-même afin d'être sûre que lorsqu'il se rendait dans une nation étrangère, il ne vendait pas au plus offrant des informations sensibles sur la ville ou même sur la Cour du Roi du Qin. (...)
Soupçonnant l'intervention d'une puissance étrangère dans la mort de leur source, elles décidèrent alors non seulement de le remplacer par un nouvel agent (Luo Wang) mais en plus d'inclure dans sa cohorte de serviteurs, une cellule d'investigation indépendante chargée non seulement de faire la lumière sur le décès de Tang Sui Tou mais aussi de démasquer et d'éliminer les éventuels espions étrangers infiltrés au manoir de lafamilleHeng. La convocation du Censorat Les PJ ont été convoqués par un messager leur indiquant de se rendre au commencement de la troisième veille de cette nuit (au début de l‘heure du rat 23h-1h), dans « La Taverne de Mademoiselle Ti » (TX p 69) du quartier des plaisirs. (...)
Bien qu'il puisse vous assister dans votre investigation, son seul but est de remplacer l'agent Tang, sa position au sein de lafamilleHeng ne devra donc en aucun cas être compromise. » Si les PJ lui posent la question, il pourra leur faire une rapide description des activités commerciales de Heng Hun. (...)
Celui du fond est considéré comme le bâtiment noble et est de fait réservé aux membres importants de lafamille, parents et grands parents (les époux Heng ainsi que les parents de Hun), tandis que les enfants et les concubines vivent dans les bâtiments latéraux, dans des quartiers différents bien évidement. (...)
Shangxiang, la plus âgée tentera d'entrainer les PJ dans des débats moraux à n'en plus finir leur demandant leurs avis de lettrés sur une grande variété de sujets sur lesquels elle possède déjà des idées bien arrêtées : les injustices de la guerre, la situation précaires de milliers d'ouvriers en ville, le début d'épidémie de cholera du quartier ouvrier, la disparition soudaine du chef de la coalition ouvrière (voir le scenario « Les Cendres de la Vengeance »), etc. La petite dernière de lafamille, Yali, est une jeune fille adorable et extrêmement curieuse âgée de 10 ans qui vient tout juste d'être admise à l'école du quartier (TX p17). (...)
Les deux enfants reconnus, étant d'ailleurs décris comme « de robustes nouveaux nées » alors que les enfants légitimes sont y sont décris comme « de beaux chérubins étant nés sous la bénédiction de Chang-E. » · Les descriptions des héritiers de lafamilleCao sont beaucoup plus riches et nombreuses. En effet les Cao étant une très vieillefamillearistocratique de la ville, leur lignée remonte beaucoup plus loin et est beaucoup plus étendue. Le nombre tellement important de mariages, de concubinage et d'héritiers rends toute généralité impossible. (...)
Scène III - Les pistes hors du manoir Les livres de comptes Tôt le lendemain matin, Luo Wang enverra un serviteur chercher les PJ afin de leur montrer quelque chose. Il a en effet passé une partie de la nuit à étudier les livres de comptes de lafamille, qui était tenu par Tang Sui Tou. Voici ce dont il pourra faire part au PJ : · Heng Hun faisait des dons élevés à divers établissements de la ville, certains depuis longtemps, d'autres depuis fort récemment. (...)
' Il ment mais est sincère : n'ayant jamais eu d'enfants, Maitre Rong a reporté tout son amour paternel sur Wuyi. Il ne trahira jamais l'enfant, même sous la menace. Bien que simple ouvrier, c'est un membre de lafamilleHeng... Test d'empathie à 9, afin de s'apercevoir du mensonge et de la sincérité de sa déclaration. (...)
· Si les PJ décident d'être plus cléments et d'imposer à Heng Meihui qu'elle reconnaisse que ses enfants n'ont pas Heng Hun pour père, sans préciser leur naissance honteuse, alors le notable demandera le divorce (et non la répudiation, car lafamilleCao est très influente et cela pourrait endommager sérieusement les affaires de Heng Hun) et elle retournera dans safamille, vivre secrètement d'un amour malsain et interdit avec son frère jumeau. · Si les PJ décident d'écouter les recommandations du Censorat, alors « Dragon Sans Age » et Cao Qia Yin seront enlevés et emprisonnés dans une des nombreuses cellules secrètes du Censorat. (...)
Si les PJ ont découverts les « secrets » de Heng Hun et de Cao Xin Fang dans les livres de comptes de Ding Jiang Cheng, alors ils seront en possession d'informations compromettantes pouvant leurs donner un avantage certain lors du scenario « Le Procès ». Appendice 1: Les PNJ importants LafamilleHeng Heng Hun : Hun est un notable extrêmement riche de Xianyang et l'un des dirigeants de la guilde bourgeoise. (...)
Renommée : 20 TX p 19 Tairan et Yali : Les deux plus jeunes enfants des Heng. Renommée : 10 chacun LafamilleCao Cao Xin Fang : Ministre de l'Etat au sein du gouvernement, il réside au Palais Jique. Patriarche de lafamilleCao, il est issu d'une lignée prestigieuse de la vieille aristocratie de la ville. Meihui et Qia Yin ne sont pas ses enfants légitimes. (...)