Bayonne sous les Cendres
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Contient : bête (3)(...) Les autorités de la citée accentuèrent toutefois rapidement cette renaissance lorsqu'il apparut évident qu'agrandir Bayonne devenait indispensable. Enfin, le Grand Bayonne retrouva de sa splendeur lorsque le commerce repris du poil de labête. Les classes les plus riches de la population, refusant de côtoyer les plus pauvres du Petit Bayonne ou la classe ouvrière du quartier Saint-Esprit obtinrent de Toribio le réaménagement du Grand Bayonne, de l'ancienne place de la Mairie (aujourd'hui place marchande) au carrefour de Saint Léon, en longeant les allées Paulmy et en redescendant jusqu'à la rue de la Tour de Sault. (...)
La communauté du Beyris pourrait presque paraître indépendante. Toutefois, ce serait une erreur de trop le laisser paraître et les Laulhé ne sont pas assezbêtepour tenir tête ouvertement au gouverneur. Toutefois, ils font souvent la forte tête quand il s'agit d'obéir à un ordre venant de Bayonne et n'hésite pas à tirer profit de la moindre faille dans le système politique de la ville. (...)
En fin d'après-midi, vers 17h on lâche un premier taureau dans le Petit Bayonne. Chacun peut ainsi montrer sa bravoure en faisant face au monstre de colère que représente labête. Chaque année, les lâchés de taureaux font de nombreux blessés parmi ceux qui se sont cru capable d'esquiver la bestiole, mais aussi parmi les mouvements de foule parfois violent en cette occasion. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...