Wlad Sokolov – la mue du serpent
sur La Lune Rousse au format (89 Ko)
Possession : Le réveil fût douloureux. La tête me tournait, mon corps lourd s'enfonçait dans mon matelas. D'une main tremblante, je lançai mes doigts glacés dans le vide et l'obscurité à la recherche de ma lampe de chevet. La lumière me fulgura le crâne comme un éclair. Je clignai des yeux, attendant de retrouver mon environnement dans tout son sinistre habituel. Mais je ne vis rien. Partout, le flou, le vide, et un sentiment de perdition glacée. Lentement, je pu voir, mais comme si je voyais ...Contient : lumière (4)(...) D'une main tremblante, je lançai mes doigts glacés dans le vide et l'obscurité à la recherche de ma lampe de chevet. Lalumièreme fulgura le crâne comme un éclair. Je clignai des yeux, attendant de retrouver mon environnement dans tout son sinistre habituel. (...)
Tout m'apparaissait à travers un miroir déformant : les murs ternis de ma chambre ondulèrent singulièrement sous lalumièrepalpitante de la lampe ; mon armoire à glace, sculptée à l'ancienne de guirlandes de fleurs entrelacées, ouvrait et refermait ses portes d'elle-même, silencieusement, et cependant, rien ne semblait bouger. (...)
Je ne pouvais que deviner les objets sans vraiment les distinguer, leurs formes se dessinant obscurément dans un pictural jeu d'ombre et delumière. Certains semblaient flotter dans la pièce, d'autres formaient une simple tâche noire contre ma rétine dilatée. La pièce pourtant inondée de lalumièreélectrique de la lampe était si pleine de ténèbres qu'il m'était presque impossible de rien distinguer nettement. (...)