Visions de l'Enfer
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La poursuite d'un ennemi insaisissable, hybride d'humain et de créature de la nuit, sera le prétexte pour attirer les aventuriers dans le voyage le plus périlleux qu'ils feront jamais : au-delà de Ravenloft, ils seront confrontés dans les limbes à tous les vices qui se cachent en eux, dans un Enfer tel qu'il est conçu par Dante, c'est-à-dire peuplé des créatures de la mythologie grecque qui gardent les lieux mais aussi instruisent les mortels... Introduction Ce scénario fait suite à « On l ...Contient : roi (28)Visions de l'Enfer La poursuite d'un ennemi insaisissable, hybride d'humain et de créature de la nuit, sera le prétexte pour attirer les aventuriers dans le voyage le plus périlleux qu'ils feront jamais : au-delà de Ravenloft, ils seront confrontés dans les limbes à tous les vices qui se cachent en eux, dans un Enfer tel qu'il est conçu par Dante, c'est-à-dire peuplé des créatures de la mythologie grecque qui gardent les lieux mais aussi instruisent les mortels... Introduction Ce scénario fait suite à « On l'appelait leRoiPerdu ». Par conséquent, les personnages seront originaires de Cormyr, dans les Royaumes Oubliés, mais exilés sur Ravenloft dont ils n'ont aucun moyen de s'échapper. (...)
On rappelle aussi que l'action se déroule en Falkovnie, une ancienne dictature militaire de l'Ouest des Terres du Coeur, que le Seigneur Vlad Drakov a été renversé, que Gondegal est monté sur le trône à sa place. Autrefois ennemi des aventuriers, parce qu'il a bafoué l'autorité duroiAzoun IV de Cormyr, il est devenu depuis leur ami intime, et ceux-ci vivent au palais où ils font office de conseillers et de soldats d'élite. (...)
Ce genre de situation alarmante est le prétexte de la visite du Docteur Rudolf Van Richten, qui est reçu au palais de Gondegal. Ni les aventuriers, ni leroine connaissent le médecin, mais ils n'ont qu'à interroger quelques uns de leurs sujets pour comprendre qu'il est célèbre dans de nombreux domaines (voir le Who's doomed de Ravenloft). (...)
» Les aventuriers se retrouvent à cheminer dans une forêt inconnue mais verdoyante et aussi bien pourvue en faune qu'en flore. Sur un sentier bordé de chênes centenaires, ils découvrent unroisomptueusement paré monté sur un cerf blanc majestueux. Son manteau pourpre est doublé d'hermine, sa cape de velours est appendue à une lourde chaîne d'or, son plastron finement gravé est de platine, sa couronne porte cinq gros rubis, et sa barbe grise en trident inversé est bien taillée. Celui-ci est entouré de chevaliers nombreux et bien armés, la cour rêvée par n'importe quelroi. Si le groupe des aventuriers comporte un paladin, lerois'adressera à lui comme si les autres n'étaient que des bouffons ; à défaut, il peut parler à un guerrier. « Dieu vous accompagne, mon ami. Je suis Nergal à la Grise Mine, le plus puissantroidu monde. Par quel miracle avez-vous échoué en ces lieux ? Se pourrait-il que vous ayez passé le Gué devant nous ? (...)
Porte-t-on une armure indestructible, il manie un maillet fabuleux qu'il abat sur son adversaire et l'écrase comme un insecte. Leroiavait un arquebusier qu'il a envoyé contre le monstre ; un trait capable d'abattre une muraille l'a frappé en pleine poitrine, et il n'a pas esquissé un mouvement de recul, au lieu de cela, il a sorti une arbalète qu'il a mis sur son avant-bras et a réussi à décocher des flèches tellement vite que l'arquebusier en fut criblé des pieds à la tête le temps de se retourner pour fuir. (...)
En insistant, ils pourront voir Amauri en privé, dans sa chambre, tard dans la nuit. Amauri angoisse à l'idée que sonroia pu commettre un acte mauvais, et que leur destin n'en est que la conséquence : « Mon ami, sachez que leroiNergal n'est point félon, mais que parfois la fierté l'égare. Tout a commencé quand nous étions à la chasse, leroi, ses chevaliers favoris et moi-même. Il aperçut un oiseau bleu qu'il voulut immédiatement mettre en cage pour le distraire dans son palais. (...)
Cependant qu'il l'eût pris dans des filets, l'oiseau se métamorphosa en être minuscule aux petites ailes fragiles, et supplia qu'on l'épargnât, car il venait d'un lointain pays de féerie où l'injustice n'existait pas. Leroifut courroucé de son outrecuidance, il lui demanda comment était-il possible que lui, le plus puissantroidu monde, ne possède pas cette terre, et n'en connaisse seulement pas le nom. Il soutira à la petite créature le chemin pour se rendre dans cette terre qu'il n'avait pas conquise, désirant ardemment y étendre son influence, puis l'étouffa dans son poing pour la punir. Le lendemain leroiet ses chevaliers traversèrent l'Achéron, mais ne trouvèrent rien et rentrèrent, avant d'être bloqués au gué de la Clairière au Moulin par le terrible fantôme. (...)
Tandis que nous marchions dans la sombre forêt qui recouvre ses régions incultes, nous fûmes poursuivis par une bête gigantesque et terrifiante, un ours aussi grand que les chênes, piétinant tout sur son passage, et dont les trois têtes crachaient des flammes. Hector voulut protéger la fuite duroien un lieu sûr, et lui seul eût le courage de se retourner pour retenir le monstre. On croît même qu'il en a triomphé, car jamais plus ses cris enragés ne résonnèrent dans la forêt, pourtant il succomba à ses blessures et devint l'Outredouté. (...)
En gardant le gué il nous empêche de rentrer chez nous, nous qui l'avons abandonné par lâcheté aux crocs de la bête immonde. » Au matin, Edouard au Coeur Pur part affronter le fantôme. Leroidemande aux aventuriers, s'ils ont le projet d'anéantir eux aussi l'Outredouté, de ne point assister le chevalier, pour une question d'honneur. (...)
A l'intérieur des palais, les statues aussi sont légions, mais les gens circulent plus librement. D'après les alignements de tableaux et les dates de règne, leroide cet endroit bizarre change plus que souvent. D'ailleurs, tout le monde parle de la cérémonie qui devra officialiser le prochainroile lendemain. Les premiers furent les illustres Nessos et après lui le champion Héraclès, les suivant sont plutôt méconnus même des aristocrates. Au cours de la cérémonie de couronnement, le nouveauroirevêt l'Armure de Nessos, indestructible et légendaire. Etant donné le nombre considérable de morts violentes, personne ne fait confiance à personne, et des étrangers comme les aventuriers sont bien considérés car on suppose que leur âme n'a pas été corrompue par la fétide aura de malheur qui plane sur le palais. On leur proposera donc de protéger la vie duRoiAlgol juste après son couronnement, et d'écarter toute personne qui pourrait vouloir lui succéder prématurément, comme les sénateurs Hippolyte, Hélios et Ramon, le conseiller Gaius, le sénéchal Gryphée, ou le général Cerbère. (...)
La nuit suivant le couronnement se passera sans problème, bien que tous les personnages cités ci-dessus puissent être pris à rôder autour de la chambre duroi. L'ambition les submerge, mais la crainte d'être accusés de meurtre les retient, et ils attendent tels des vautours que les autres commettent le forfait à leur place, en espérant pouvoir profiter de la situation après coup. (...)
C'est dans la nuit subséquente que tout va se jouer. A moins que les aventuriers ne se soient intéresser à l'histoire de la monarchie, leroimourra, et si l'un d'eux est dans la chambre au moment où cela se produit, il sera automatiquement accusé d'avoir commis le régicide, même s'il a protégé Algol de ses conseillers sans scrupules ou de gargouilles qui cherchaient à entrer par une fenêtre. (...)
L'armure protégeait Nessos de tout attentat humain, cependant Héraclès avait trempé sa flèche dans le sang de l'Hydre de Lerne, et l'alchimie du monstre triompha de la protection duroi. La reine fut contrainte à épouser Héraclès, mais proposa en souvenir de Nessos de faire porter à tous ses successeurs son armure. (...)
Quand ils arriveront sur place, les aventuriers rencontreront un vieux dragon blanc à l'air menaçant. « Misérables humains, vous osez revenir après l'affront que vous avez fait à notreroilors de votre dernière visite ! A cause de vous, la race des dragons est sur le point de s'éteindre, et seul notreroiet moi-même ont survécu. Vous êtes plus méprisables que des vers de terre, préparez-vous à mourir ! (...)
« Ce climat n'est pas fait pour des créatures à sang froid... excepté pour des dragons blancs... Pardonnez s'il vous plaît au gardien du palais, il a voulu m'être fidèle jusqu'au bout, mais contrairement à moi, il ne lit pas les pensées et ignorait que vos intentions étaient nobles... Je suis leRoides Dragons, même si je demeure l'ultime représentant de mon peuple. Voilà dix ans, nous avons accueilli un humain, Prométhée... il désirait notre feu pour sauver les siens de la morsure du froid, et son esprit était pur, j'ai accepté... Mais le Feu Sacré... est un artefact trop puissant pour être aux mains de simples mortels... Sitôt qu'il l'a eu entre les mains, il voulut en être l'unique bénéficiaire, c'est pourquoi il a éteint toutes les lampes du palais et a emporté le seul échantillon qui restait. (...)
Sans le Feu Sacré, mes semblables n'eurent pas la force de se lancer à sa poursuite, et mon ami le dragon blanc devait rester car il était le seul à pouvoir me protéger. » LeRoides Dragons n'a quasiment pas bougé pendant dix ans pour économiser ses forces, et maintenant qu'il tient une chance de punir Prométhée, il accepte de collaborer avec les aventuriers. (...)
Ensuite, elle prend le visage d'Azoun IV et les accuse de trahison. Eux qui étaient chargé de traquer leRoiPerdu, ils ont pactisé avec lui, le conspirateur, et sont même devenus ses amis. Enfin, l'apparition se change en Grand Doppleganger. (...)