L'auberge du pas du boeuf
sur Editions John Doe au format (12.6 Mo)
Contient : cuisine (3)(...) Ensuite, quand le dit-nain a deux pieds gauches, de chèvre qui plus est, on peut s'attendre à ce qu'il ait mauvais caractère. Et chacun de se rappeler qu'il est malheureux de faire lacuisinequand on broie du noir. On finit toujours par en faire tomber dans la marmite et ça gâte le goût. (...)
En fait, la seule chose que le nain réussisse, c'est le pain et les gâteaux. Et encore n'est-ce pas entièrement à porter à son crédit. En effet, le four de lacuisinede l'auberge est enchanté et on ne saurait y rater une pâtisserie. Si la pâte n'est pas comme il faut, le plat est soudainement trop large ou trop haut pour y pénétrer. (...)
Elle chauffe la principale salle de l'auberge permettant à dix hommes de s'y tenir debout, à vingt de s'y asseoir et à deux boeufs d'y tourner doucement - quand le nain des cuisines daigne faire lacuisineou laisse sa place. Sur son haut linteau, des chiffres et des lettres s'alignent. On dit que l'alphabet est draconique ; on dit que c'est une carte ; on dit que ce sont des bêtises pour faire cancaner les voyageurs. (...)Moi, dans le temps, §à l'époque où il y avait encore des vrais journaux pour rôlistes, ce que j'aimais le plus, c'était les articles comme ‘Devine qui vient dîner' ou ‘le Gwô et Millord' dans Casus Belli, ou les super encarts dans Chronique d'Outre-monde. Quel plaisir, chaque mois, d'avoir des bouts d'univers, des morceaux de fragments d'imaginaire, des parcelles d'invention ! Alors voilà, maintenant, à une moindre échelle, voici les ‘linceuls de poche': des petits trucs variés et variables ...