Le Nebula, un rade au bout de la galaxie
sur Editions John Doe au format (6 Mo)
C'était inévitable ! Après toutes ces conventions trop arrosées, ces dîners d'affaires capiteux et ces petits déjeuners au champagnes et à la fine à l'eau de Seltz, l'inspiration ne pouvait que tendre vers cette aide de jeu ! Dur métier que celui d'auteur ! à la vôtre, donc ! Dans le très select « Guide galactique pour le riche oisif désoeuvré », on ne trouve même pas une note de bas-de-page consacrée à Zeta Barbula III. C'est dire si l'endroit est fréquentable ! La petite lune boueuse située ...Contient : ambiance (3)(...) Zeta Barbula, petite boule gluante en permanence balayée par la pluie, est donc un monde assez déprimant, à l'ambianceindustrielle décatie. Des réfugiés dans un dénuement terrible, des bidouilleurs de tout poil et même des gangs (façon groupe de punks que décanillait Bronson dans ses films mais avec des tentacules et des yeux surnuméraires) se partagent la planète... Le Nebula Il n'y a donc rien à voir sur Zeta Barbula... Pourtant, pas mal de voyageurs galactiques, dont de nombreux Rangers, font un long détour, parfois pendant leurs permissions, pour prendre un verre au Nebula, le bar d'Edgar Cornelius Braddock. (...)
Le visiteur est accueilli par une voix mélodieuse mais métallique : une IA gère apparemment le bar, les commandes effectués depuis les pupitres sur les tables (mais l'on peut aussi virilement interpeller le barman, naturellement), l'ambiancelumineuse et musicale (forcément disco-folk !). Il lui arrive aussi de prendre part à une discussion avec des clients mais elle apparaît invariablement déprimée et amère. (...)
Aux yeux d'un néophyte, l'endroit n'est guère accueillant. Le ménage n'est pas le fort du patron. L'ambianceest enfumée, les sources lumineuses volontairement tamisées et les clients peu ouverts à l'accueil du touriste ! (...)