La Chanson du seigneur Sobert
Oublie l'éclat lointain Des bougies, des torches et du bois du bûcher, Entends le souffle de la nuit Pris au piège de tes veines palpitantes. Tout est si calme à minuit, mon amour, Les vents qui portent les corbeaux sont si tièdes, Et la lueur de la lune, mon amour, Se mire dans tes yeux pâlissants. Ton cœur m'appelle si fort, mon amour, Ta poitrine est déjà si sombre, Et un fleuve bouillonnant; mon amour, Coule de tes veines agonisantes. Ta peau est si brûlante, mon amour, Pure ...Contient : minuit...du bûcher, Entends le souffle de la nuit Pris au piège de tes veines palpitantes. Tout est si calme àminuit, mon amour, Les vents qui portent les corbeaux sont si tièdes, Et la lueur de la lune, mon amour... [Détails]Voix de la forêt de Wayreth
La lumière de l'Orient, Calme et matinale, Insuffle dans l'air Confiance et langueur. Les alouettes s'élancent Comme des anges De l'herbe ensoleillée Jusqu'au vent caressant. La lumière de l'Orient Fait jaillir des ténèbres La merveille du jour, Le chant mourrant de l'alouette. Mais les corbeaux chevauchent La nuit vers l'Occident Battant des ailes Au rythme de leur cœur. Dans la Grande Nuit s'enchaînent les saisons, Dans la lumière intermittente les années défilent, Interrompues ...Contient : minuit...dans les champs restent immobiles les cadavres Et, par-dessus les abattoirs, les feux de Saint-Elme. Aminuitbrillent les rameaux Des arbres ombragés. [Détails]