Les portes de l'épouvante : Un coin de cauchemar
L'épouvante pose un certain nombre de problèmes inconnus des autres univers de jeu. C'est sans doute l'un des genres les plus difficiles à maîtriser correctement pour les meneurs de jeu débutants. Les quelques conseils qui suivent devraient toutefois vous permettre de vous en sortir honorablement. Le Grand Problème : Ici, pas besoin de passer des heures à créer un monde complet, avec ses coutumes, ses paysages et sa faune. Nous sommes sur Terre, à notre époque (ou, éventuellement, dans un passé ...Contient : années (10)(...) Issue directement d'un programme d'expérimentation sur les phénomènes para psychologiques, mené dans lesannées50 par le Dr James Price, à l'université d'Albuquerque (Nouveau-Mexique). Peu après avoir terminé ses recherches, Price rencontra Robert E. (...)
D'abord, en glisser un peu dans la phase d'« enquête » du scénario, pour les aider à mieux sentir le décor (par exemple, le jazz fait merveille pour une histoire dans le Chicago desannées20). Cela vaut surtout pour les décors exotiques, avec lesquels les joueurs ne sont pas familiers - écumez les rayons « folklore » des disquaires pour les lieux éloignés, et les compilations de vieilles chansons pour le passé. (...)
(Une autre variable importante intervient dans le choix du cadre : le degré de contrôle que vous pouvez exercer sur les personnages. Si lesannées20 sont si populaires, c'est en grande partie pour cette raison. Les armes y sont moins nombreuses et moins efficaces qu'aujourd'hui, et vous avez tou jours la ressource d'interdire l'emploi d'un gadget en décidant « qu'il n'a pas encore été inventé »). (...)
Après quoi, elle l'enterra dans sa cave, avec la complicité de Charles Hernandez, un voisin - qui se trouvait être son amant depuis plusieursannées. Hélas, le mari, même mort, resta vindicatif. Son spectre revint hanter sa meurtrière. En fouillant dans les grimoires qu'il avait laissés derrière lui, elle finit par trouver un moyen de le neutraliser. (...)
Pendant près de dix ans, elle resta à l'affût des tentatives d'évasion de son mari (qui ne se faisait pas à l'idée d'être mort, et tentait par tous les moyens de revenir sur Terre). Le statu quo a duré desannées, puis Mme Montard est morte, de manière tout à fait naturelle. Malheureusement pour elle, les Puissances qui jugent les âmes des défunts ont trouvé bon de la condamner à continuer sa surveillance, sous forme d'esprit. La maison est restée vide pendant desannées... et voilà que les PJ entrent en scène, juste à point pour bouleverser le fragile équilibre qui s'est installé entre les deux fantômes. (...)
Elle n'a qu'un interdit, mais très puissant: elle ne peut dire où sont les restes de son mari. Acte I : La maison. Les alentours : Le jardin : Rien d'anormal. Une pelouse négligée depuis desannées, des parterres envahis de mauvaises herbes, et deux hêtres étiques. L'arrière-cour : Là non plus, rien de particulier. (...)
Salon et salle à manger : Deux grandes pièces vides, à part un papier peint passé, qui pèle par endroits. Le plancher grince. D'ailleurs, il grince dans toute la maison. Cuisine : Dans lesannéessoixante, ce fut une cuisine ultramoderne pimpante au possible. Tout ce qui reste de cette ancienne splendeur est une antique cuisinière et un réfrigérateur tout aussi vénérable, qui finiront sans doute assez vite dans la remise. (...)
Il y a peu de chances que les PJ le trouvent par hasard : il faut déplacer quelques mètres cubes de cartons pleins de bibelots, puis éventrer la dalle de béton, et enfin creuser sur deux bons mètres de profondeur, avant de tomber sur une masse blanchâtre (de la chaux vive, à manipuler avec précaution). Après toutes cesannées, il n'en reste plus que quelques fragments d'os et un bout de mâchoire, juste suffisants pour que la police puisse l'identifier si elle venait à avoir vent de cette découverte. (...)
Avant de disparaître, il prend le temps de les remercier de l'avoir libéré (comment le jouer : arrogant, sûr de lui, bref odieux) : « Cela faisait desannéesque j'attendais des locataires assez naïfs pour briser mes liens. Et maintenant, partez avant que je ne me fâche ! (...)