Le Boulard
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Après un regard lourd d'interrogation sur l'enseigne de l'établissement, l'homme se décida à en franchir la porte, ou plutôt la sensation désagréable des vêtements détrempées sur sa peau décidèrent pour lui. Il pleuvait à Ankh-Morpork. Une pluie froide, sale et malsaine. Une pluie dont chaque goutte semblait vous murmurer « J'espère que tu vas attraper la crève ! » juste avant de s'écraser sur votre arrête nasale. Bref, une pluie comme on en trouve qu'à Ankh-Morpork. A l'intérieur, quelques ...Contient : clients (2)(...) Attiré par un bruit, l'homme traversa la salle sans un mot jusqu'à une autre pièce, en contre-bas : pas de chaises ici, mais uniquement des tables, rectangulaires, avec un rebord et, chose plus surprenante, toutes trouées en six endroits. Au-dessus de chacune, une lanterne éclairait avec difficulté un revêtement vert. Deuxclientsse tenait à l'une d'elle : ils tenaient chacun un fin bâton et semblaient susciter un vif intérêt pour la dizaine de boules en bois peintes qui gisaient innocemment sur la table. (...)
Elle a trouvé ce travail, qu'elle a pris pour se faire un peu d'argent, puis qu'elle a décidé de conserver car : « les gens que l'on rencontre ici sont surprenants ! ». Le Boulard : Elle a un délicieux accent agatéen et un ankhien approximatif. Bons nombres declientsviennent d'ailleurs pour ses beaux yeux en amandes, mais malheur à celui-ci qui tente de la peloter car c'est la petite fille d'un maître en art martiaux. (...)