L'Epopée de Thror (8) : Karak Grong
sur Arnheim
Contient : voix (3)(...) Celui-ci s'exécuta et lui tendit le parchemin qu'il gardait attaché par une ficelle autour du cou. Le silence se fit devant l'entrée, et le vieux maître commença à lire les vers d'unevoixgrave, en levant la main vers les runes. Une fois qu'il eut terminé tous regardèrent la porte en espérant la voir s'ouvrir, mais rien ne se passa. (...)
Thror et ses compagnons pénétrèrent silencieusement dans la pièce et refermèrent soigneusement la porte derrière eux afin de dissimuler toute trace de leur passage. Trois tunnels partaient de la salle où ils avaient abouti ; ils étaient en train de discuter àvoixbasse de la direction à suivre quand soudain Gror, un des Nains de Gungrond, les interrompit et dit : - ' J'entends du bruit. (...)
Tandis que ses compagnons accouraient vers lui en proie à une joie inexprimable, Thror, repensant à Borri murmura pour lui-même àvoixbasse, les larmes aux yeux : - ' Vous voilà vengé, mon Maître.'Au matin la petite troupe, accompagnée de Thimbur, prit le chemin de l'entrée du souterrain secret de Karak Grong. Personne n'avait osé raisonner le vieux Nain car tous savaient que sa fille était sa seule famille, et qu'il tenait à elle plus qu'à quiconque. Malgré son âge et sa grande fatigue, il avait tenu à accompagner Thror et les siens pour délivrer Lis, et s'était équipé des armes et de l'armure appartenant à sa famille depuis des générations. La colère semblait cependant lui redonner des forces ...