Château Falkenstein
sur Eastenwest
Contient : création (3)(...) Dans le même temps, les auteurs ont réussi à conserver une unité à ce jeu aux multiples facettes : jamais on n'a le sentiment de changer d'univers, et on passe tout naturellement d'un complot mettant en jeu la machine infernale d'un ' cerveau du crime ' tel Moriarty, à une intrigue plutôt centrée sur la magie et les Faës, quand les deux éléments ne sont pas allègrement mêlés dans lacréation, par exemple, d'une machine propulsée par la magie. L'ambiance victorienne, enfin, la bonne société, et les intrigues auxquelles elle donne lieu, achèvent de nous séduire. (...)
La méthode de répartition des compétences est expliquée assez clairement, et le supplément intitulé Comme Il Faut propose une méthode alternative. La méthode decréationdes personnages se base sur un journal intime, contenant l'historique du personnage (on retiendra particulièrement le suggestion de se donner une Némésis, un ennemi juré), son caractère, son comportement, ses buts... Tenir pour son personnage un journal intime est un excellent moyen de se plonger dans l'atmosphère victorienne du jeu. (...)
Ces pouvoirs peuvent se révéler puissants, et pour éviter tout déséquilibre dans le groupe, le processus decréationdes personnages en tient compte, avec plus ou moins de succès suivant les races de Faës. De plus, ceux-ci sont sensibles au fer et ont un certains nombres d'interdits (le sel, les lieux saints, l'eau bénite, les vêtements portés à l'envers, et autres issus des contes de fées). (...)Critique de la Gamme par Cédric Chaillou et Gwénolé Bigot. Imaginez la deuxième moitié du XIXème siècle telle qu'elle est décrite dans les romans de Jules Verne, Bram Stoker ou encore Conan Doyle : machines à vapeur, génies du crime et héros victoriens. Ajoutez à ce monde de la magie et des êtres féeriques, et vous obtenez le monde Château Falkenstein. Un univers ' steampunk-fantasy ' : Voilà un résumé qui ramène à peu de choses toute la richesse du monde créé par R. Talsorian ...