Le roman des Minotaures
sur L' Etincelle au format (216 Ko)
Excellences, veuillez trouver ici joint un manuscrit trouve récemment dans la cave d'une auberge, ainsi que le rapport du mage à qui il a ete communiqué. Je ne saurai trop m'avancer, mais si cette lettre est véridique, nous nous trouvons en possession d'informations mettant a la lumière (sans jeu de mots de mauvais gout) les origines mythique d'un des peuples saisonnins les moins connus. Bien entendu la prudence s'impose car la véracité de ce texte ne saurait être établie avec une absolue ...Contient : arbres (18)(...) Nous étions sur un promontoire donnant sur une gigantesque vallée creusée dans le sol par un courant d'eau ténébreux et tumultueux. Desarbrescalcaires s'élevaient dans les canions de ce paysage d'apocalypse à la beauté sauvage, lequel nous apprimes plus tard était fréquemment bouleversé de tremblements de terre. (...)
Je ne sais depuis combien de temps nous avancons, ni à quelle distance nous sommes de notre but. En tout cas nous en avons appris plus sur l'étrange vie qui habite ce lieu. Il semblerait que lesarbresminéraux qui nous dominent en ce lieu soient des formes de vie végétale. Je dis semble car le seul que nous ayions pris le temps d'ouvrir s'est révellé contenir une chair spongieuse irriguée par un liquide noiratre et épais. (...)
Ceux ci étaient le sang de son maitre, iriguant son domaine, et par cela, tout ce qui se nourissait de ce sang était sien, comme lesarbreslithiques que nous avions apercus (Il faudra que nous nous contentiions donc de l'eau suintant des plafonds). (...)
Quelle honte sur notre troupe et notre peuple entier. Le Cardinal nous tient, car nous avons tous bu de son eau, ou mangé de sesarbresou de ses animaux, lesquels s'étaient eux même abreuvés. Comme preuve de son pouvoir, l'opalin est revenu ce matin. (...)
Après que nous ayons combattu dans la noire clarté de ces cavernes les troupes opalines gardant le barrage des Cranes, après que nos braves guerriers et plusieurs des novices chromatiques soient morts en combattant les krakenoirs gardiens, enfin le barrage est tombé, innondant de ses fluides obscurs la plaine d'en dessous, et l'amas de végétaux qu'elle contenait. Alors que nous regardions, exténués, le déluge qui envahissait la plaine, nous vimes lesarbresarrosés de la liqueur de nuit se rigidifier et se recouvrir de croutes de pierre, d'une gangue similaire à ceux des terres du Cardinal. (...)
Certains explosèrent sous la pression qui s'exercait sur eux. Et des plus hauts des sommets de la cité qui s'étendait au delà desarbres, une nuée d'oiseaux noirs se leva. "Ceux ci," dit notre opalin guide (je ne sais trop pourquoi celui ci trainait encore avec nous, son corps n'était plus que douleur après tous ses soirs ou nous avions défoulé notre rancoeur sur son corps) " sont les opalins de la Cité de Fontière, la ville dont vous pouvez voir les batiments au loin. (...)
Nous ne sommes pas hors de danger. Les alligatruies rodent et les hurlants nous surveillent du sommet desarbres-potences. Voilà peut être la chose qui me dérange le plus en ce lieu. Plus que son crépuscule permanent ou son sol instable. Cesarbresmorts aux branches desquels pendant des corps. Trop décomposés pour être reconnaissables, mais en certains me semblaient avoir des cornes d'une couleur que je ne connais que trop bien. (...)
J'ai tenté d'interroger Diurne à leur sujet, mais il s'est contenté de répondre que certains des cadavres étaient "presque murs" et qu'ils pourraient bientot se déplacer (lesarbres, ou les cadavres). Je lui ai demandé si les cadavres poussaient sur lesarbres, comme quelques graines macabres, et il a ri aux éclats du ridicule de cette idée. Il m'a dit que bien entendu que non, et que les fangeux placaient les cadavres aux branches desarbreseux même. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a dit que c'était pour les appaiser par le doux chant de leur décomposition, et que parfois certainsarbresétaient tellement satisfaits qu'ils remplissaient leur role d'arbroracles et annoncaient une mort. Je n'ai pas poursuivi la discussion tant Tragique semblait rêveur à cette idée. (...)
Nous ne sommes pas hors de danger. Les alligatruies rodent et les hurlants nous surveillent du sommet desarbres-potences. Voilà peut être la chose qui me dérange le plus en ce lieu. Plus que son crépuscule permanent ou son sol instable. Cesarbresmorts aux branches desquels pendant des corps. Trop décomposés pour être reconnaissables, mais en certains me semblaient avoir des cornes d'une couleur que je ne connais que trop bien. (...)
J'ai tenté d'interroger Tragique à leur sujet, mais il s'est contenté de répondre que certains des cadavres étaient "presque murs" et qu'ils pourraient bientot se déplacer (lesarbres, ou les cadavres). Je lui ai demandé si les cadavres poussaient sur lesarbres, comme quelques graines macabres, et il a ri aux éclats du ridicule de cette idée. Il m'a dit que bien entendu que non, et que les fangeux placaient les cadavres aux branches desarbreseux même. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a dit que c'était pour les appaiser par le doux chant de leur décomposition, et que parfois certainsarbresétaient tellement satisfaits qu'ils remplissaient leur role d'arbroracles et annoncaient une mort. Je n'ai pas poursuivi la discussion tant Tragique semblait rêveur à cette idée. (...)