Le roman des Minotaures
sur L' Etincelle au format (216 Ko)
Excellences, veuillez trouver ici joint un manuscrit trouve récemment dans la cave d'une auberge, ainsi que le rapport du mage à qui il a ete communiqué. Je ne saurai trop m'avancer, mais si cette lettre est véridique, nous nous trouvons en possession d'informations mettant a la lumière (sans jeu de mots de mauvais gout) les origines mythique d'un des peuples saisonnins les moins connus. Bien entendu la prudence s'impose car la véracité de ce texte ne saurait être établie avec une absolue ...Contient : esprit (13)(...) Unir le Spectre. Et nous avons presque unanimement accepté de le suivre. Encore une marque de la clarté d'espritde notre seigneur: la Pierre des Rencontres possède à sa base une caverne, et celle ci mène dans la première strate des profondeurs. (...)
A chacune des teintes du Spectre Obscur, une strate de son domaine serait consacrée, exposée à cette teinte sans contrepartie et à l'espritde Noxe, le travail des Muses se déliterait alors couche par couche, jusqu'à ne plus donner cours qu'à un chaos auquel Noxe pourrait donner sa propre substance. (...)
Une chose est sure, elle n'est pas en état de parler, mais les Matriarches survivantes vont tenter de fortifier la substance de sa couleur et ainsi de rammener sonesprit. Si cela réussi peut être pourra t'elle nous expliquer ce qui s'est passé, et comment elle, la compagne de la Matriarche Rouge dans la Quête du Spectre à pu se retrouver ici (alors que la Matriarche Rouge n'a jamais pénétré les Abysses). (...)
Une chose est sure, elle n'est pas en état de parler, mais les Matriarches survivantes vont tenter de fortifier la substance de sa couleur et ainsi de rammener sonesprit. Si cela réussi peut être pourra t'elle nous expliquer ce qui s'est passé, et comment elle, la compagne de la Matriarche Rouge dans la Quête du Spectre à pu se retrouver ici (alors que la Matriarche Rouge n'a jamais pénétré les Abysses). (...)
Les malades de la fièvre des marais se sont remis et le sol de pierre de ce lieu les rassure. Pourtant monespritest rongé par le doute, car aujourd'hui j'ai encore une fois tué un des miens. Une Matriarche. (...)
"Tu ne peux pas imaginer... toutes ces éternités en ces lieux, sur l'antifocale, à servir les Grandes Dévoreuses. Toutes ces pensées, ces cliquettis,... les sentir disséquer monesprit... Gouter le leur..." Elle recommencait à délirer. Repoussant doucement la couverture sur son corps blessé, je sortis de la tente et appelait uneMère pour que des soins soient apportés à la Matriarche. (...)
"Pardonnez moi pour mon malaise d'hier, mais le souvenir de ces choses et de ce qu'elles m'ont fait à été trop fort pour moi. Mais la atriarche en personne a fortifié la substance de monesprit, et je me dois de vous raconter ce qui m'est arrivé, autrement je n'aurai pas survécu pour cela. (...)
Bientot votre chair aura retrouvé sa cohérence d'antan et..." "La chair ne peut rien contre la mort de l'esprit, et le mien aspire au néant... Après ce que j'ai vu. Ce que j'ai fait." Un sanglot la parcouru et toutes ses chairs tremblèrent de la douleur de ce subtil mouvement. (...)
Pas de l'appetit, mais de la haine, de la négation. Et cela continua jour aprés jour. Les males furent les premier à céder, et leurespritfut dévoré juste avant leur mort. Puis ce fut le tour des Mères qui nous accompagnaient. Enfin l'espritde la Matriarche Rouge fut soufflé comme une bougie et déchiré par les bouches avides de ces créatures. Et il ne restas plus que moi. (...)
"Mais pourtant, elle est ici, avec nous." "Non, ce n'est pas possible, je les ai vu ammener son corps. Sonespritétait vide... son ame absorbée par la Négation, déchiré et partagé par les chiens de la négation,... je ne suis pas folle, je ne suis pas folle. (...)
Ne sachant que faire, je sortis et hélais une Mère. Celle ci s'installa à son chevet et bientot, la substance de sonespritfut calmée, et elle s'endormit. L'espritembrouillé de tout ceci, et ne sachant trop que faire, je rentrais vers mon abri de fortune. J'ai été réveillé par un cauchemar dans lequel une chose rempait dans l'obscurité de mon abri, une chose carapaconnée, pourvue de sept pattes, se dirigeant vers mon cerveau pour se repaitre des couleurs de sa pensée. (...)