Le roman des Minotaures
sur L' Etincelle au format (216 Ko)
Excellences, veuillez trouver ici joint un manuscrit trouve récemment dans la cave d'une auberge, ainsi que le rapport du mage à qui il a ete communiqué. Je ne saurai trop m'avancer, mais si cette lettre est véridique, nous nous trouvons en possession d'informations mettant a la lumière (sans jeu de mots de mauvais gout) les origines mythique d'un des peuples saisonnins les moins connus. Bien entendu la prudence s'impose car la véracité de ce texte ne saurait être établie avec une absolue ...Contient : noirs (6)(...) En riant devant notre désaroi, il nous a dit que non, cette caverne n'était pas la strate entiêre, mais qu'elle n'était qu'une de ses couches les plus proches de la surface, délimitée par les courantsnoirsqui bouillonnaient dans leurs sombres lits. Ceux ci étaient le sang de son maitre, iriguant son domaine, et par cela, tout ce qui se nourissait de ce sang était sien, comme les arbres lithiques que nous avions apercus (Il faudra que nous nous contentiions donc de l'eau suintant des plafonds). (...)
Nous vimes avec horreur ses veines les plus épaisses exploser alors que son sang, noir, en jaillissait en déchirant la peau sous la forme de fillamentsnoirs. Ces fillaments replongerent alors dans son corps et en arrachèrent les os. Ce n'est que lorsqu'il ne fut plus qu'un corps ensanglanté que les tentacules se liquéfièrent à leur tour, et nous vimes le sol absorber tout ce sang versé en quelques secondes, alors que dans le même temps des plantes de calcaire s'épannouissaient sur le cadavre. (...)
Certains explosèrent sous la pression qui s'exercait sur eux. Et des plus hauts des sommets de la cité qui s'étendait au delà des arbres, une nuée d'oiseauxnoirsse leva. "Ceux ci," dit notre opalin guide (je ne sais trop pourquoi celui ci trainait encore avec nous, son corps n'était plus que douleur après tous ses soirs ou nous avions défoulé notre rancoeur sur son corps) " sont les opalins de la Cité de Fontière, la ville dont vous pouvez voir les batiments au loin. (...)
Rien ne se passe et nous ne savons si il faut faire demi tour et abandonner. Nous nous nourissons des lichensnoirset jaunoirs qui poussent sur les parois de la caverne, mais c'est peu, et mon peuple maigrit. Ceci est d'autant plus grave que certaines de nos femelles ont montré des signes prouvant qu'elles sont enceintes. (...)
Lorsque les Prophètes nous eurent déposés sur cette surface de glace, nous avons cru que notre destin était scellé. En effet, à peine la lumière diffuse de l'Essence dissipée, une horde de grands oiseauxnoirsest sortie des nuages pour fondre sur notre troupe. Ils emportaient nos guerriers dans leurs serres et les faisaient tomber autour de nous comme des mouettes. (...)
Dans un grand geste, plus rapide que je ne l'aurais cru d'un corps feminin et agé comme le sien, elle se releva pour me fixer de ses yeuxnoirs. Rien ne fut dit, mais un petit sourire narquois apparut a la commissure de son museau alors qu'elle me regardait, comme si elle m'approuvait. (...)